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jeudi 26 octobre 2017

STINKY – From the dead end street



STINKY – From the dead end street
Delete Your Favorite Records / Finisterian Dead End / Riot Bike Records
9/10

Le premier album de Stinky, Against wind and tide, était une tuerie. Aussi simplement que ça. 
Un premier album impulsif, plein de fougue et de jeunesse duquel on n’attendait rien et dont on ressort totalement charmé.

Enchaîner est donc une mission difficile à aborder, cependant le groupe a pu, en deux ans, gagner en assurance et en expérience en multipliant les scènes et en partageant l’affiche avec de belles pointures. From Dead End Street signe aussi l’arrivée des Nantais (Clisson pour être plus précis) sur Finisterian Dead End, label résolument métal.

Avant de parler musique il faut signaler la magnifique pochette signée par Emy Rojas de Arrache toi un œil. Des détails, des couleurs, des corbeaux et un peu de mysticisme. Juste parfaite.

En tant que premier morceau, Sliders envoie très rapidement la tonalité : l’album va être rapide, énergique et agressif. Et rapidement on se rend compte que le groupe a franchi une étape. Le son est encore plus puissant, plus lourd, le chant de Claire est plus varié. Et même si l’on retrouve quelques accroches du groupe comme Rough Diamond et son terrible refrain (we are, we are) force est de constater que l’album est aussi au final plus mélodique avec des morceaux plus posés (unanswered, Otherside) permettant ainsi de voir un autre visage du groupe.

Dans le rayon des très bons morceaux il faut nommer Mountain Peak, immersif et intense, mais aussi Pathetic Fallacy qui me fait vraiment penser à un titre de Raised Fist, le phrasé de Claire sur le refrain, le riff de la basse… Une excellente référence pour un groupe au parcours peut être finalement assez proche.
Quelques featurings de renom avec Vincent de Aqme et Butcher’s rodeo sur No Recovery qui amène des mélodies torturées et Kevin de the Apers sur Golem dans un style qui lui est propre.


Je regrette juste parfois les chœurs qui prennent le dessus sur le chant mais au final c’est une belle réussite que ce From Dead End Street. Plus dur, plus fort plus métal mais aussi plus mélodique Stinky continue son évolution.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Mountain Peak



mercredi 25 novembre 2015

This Life - stories of the year (ep)



This Life - stories of the year (ep)
Delete Your Favorite Records // Fingers Out Records // Never Trust An Asshole // KROD Records

Lies about the truth, le premier album des toulousains avait marqué les esprits en 2103 soit un an après la création du groupe. Ils étaient donc attendus au tournant et après un changement de line-up l'an passé la venue de ce petit EP vient à point nommé.

Alors seulement 6 titres, c'est court mais suffisant pour se donner une bonne idée de This Life version 2015. Et le groupe se veut toujours aussi incisif quand il s'agit d'envoyer du son, du bon hardcore moderne rapide et bien envoyé (Fourteen Teeth) qui rappelle évidemment les canons du genre à savoir Comeback Kid ou Nine Eleven. Mais les 5 toulousains évoluent aussi vers des choses plus émo avec des passages plus lents plus mélodiques et des parties chantées et non gueulées. Perso j'aime bien  et je trouve ça assez plaisant même si cela rappelle de nombreux autres groupes. L'EP se termine avec une version acoustique de Who Order Who, un morceau présent sur le premier album  en version distorsion.

Un EP plaisant qui permet d'inaugurer le nouveau Line-up des toulousains. A écouet sans modération.





dimanche 1 novembre 2015

Sid de Delete Your Favorite Records a t'il bon goût ?

Ancien manager des Uncommonmenfrommars puis chargé de promo chez Kicking Records,  Sid est à la tête de Delete Your Favorite Records, un label qu'on retrouve régulièrement en lisant Les Rêveries. On y retrouve une belle collection de groupes de qualité (Not Scientists,Stinky, Water Mane...), et c'est notamment une raison pour savoir si le bonhomme a bon goût !



Ton groupe culte

Sans hésiter : The cure. Le seul groupe dont j'ai été fan inconditionnel pendant mon adolescence au milieu des 80's. Même si ce groupe n'a quasiment plus rien fait de bon depuis 25 ans, mais ça je ne l'avouerai jamais même sous la torture !

mardi 20 octobre 2015

Stinky - Against wind and tide



Stinky - Against wind and tide
Delete your Favorite Records / Riot Bike Records
9.5/10
On va gagner du temps en annonçant tout de suite que cet album est une grosse tuerie.
Voilà ça y 'est le suspens est mort.

Stinky est un groupe de Clisson, près de Nantes, et joue depuis 2010. Auparavant le groupe s'appelait Stinky Bollocks, le changement de nom coïncide aussi avec l'arrivée de Claire au chant.
Au total le groupe a sorti 3 EPs en 3 ans et voici donc le premier album. Pour la petite histoire le groupe a aussi participé au Hellfest en 2014, Clisson peut être, diront certains, mais à l'écoute de ce que fait le groupe c'est amplement mérité.

D'un point de vue visuel, le navire et le coté noir et blanc rappellent évidemment Nine Eleven et Le rêve de Cassandre. J'ai d'ailleurs reçu le même genre de claque en écoutant against wind and tide qu'en écoutant City Of Quartz des Manceaux. Les deux groupes d'un point de vue musical sont assez proches, ça se ressent sur certains titres, Let The Way Count par exemple avec un mélange de hardcore moderne qui tire sur des mélodies et puis dans le traitement du chant on sent des ressemblances.
La grosse référence est aussi bien entendu Comeback Kid et des titres comme Unstoppable me font penser à d'excellent titres de Broadcasting et même Die Knowing et puis il y a une référence aussi que je retrouve c'est Raised Fist pour le coté moderne hardcore avec le rythme très soutenu et des lignes de guitares par dessus. Le chant aussi m'y fait penser comme sur Kami et surtout sur Perspectives et son refrain au débit saccadé comme sait le faire Alle Hagman. Et j'adore Raised Fist...

Au final cet album est une sacré bombe, qui plus est pour un premier. Dans un style rappelant Nine Eleven, Comeback Kid et Raised Fist le quintet de Clisson balance son modern-hardcore avec une énergie débordante et une efficacité redoutable. Le son est juste excellent avec une batterie qui claque à la perfection. Une très grosse surprise et un album indispensable.




dimanche 8 mars 2015

Not Scientists - destroy to rebuild



Not Scientists - destroy to rebuild
Kicking Records - Delete your favorite records
9/10
A moins d'être resté dans une grotte cette dernière année et demi, vous ne pouvez pas e, lisant ce blog ignorer l'existence de Not Scientists. Ce "jeune" groupe formé de Jim et Ed d'Uncommonmenfrommars et de membres de No Guts No Glory a déjà sorti un EP (Leave stickers on our graves) et un 45t de 3titres et avec plus de 100 dates et 11 pays traversés ils se sont très rapidement forgés une belle réputation. L'album était donc naturellement très attendu et c'est donc avec beaucoup d'envie et d'impatience que je l'ai découvert.

Dans un premier temps j'aime déjà bien le thème développé autour du titre et son exploitation dans le livret et la pochette. Je trouve cependant un peu dommage et risqué de ne pas mettre le nom du groupe sur la pochette.

Musicalement, c'est très bon, le Warm Audio est un sacré bon studio et cette production lui fait honneur. Window, qui commence l'album révèle un coté peu entrevu sur le premier EP  mais davantage perçu en concert, à savoir l'utilisation de longues mélodies créant une belle atmosphère.
Il s'agit certes d'un premier album mais c'est celui de musiciens expérimentés qui, reflète certes des influences, mais surtout un caractère propre avec un punkrock qui fait la part belle aux mélodies. Les guitares ont un son qui leur est propre et qu'honnêtement on ne retrouve pas partout. J'aime bien le coté pop punk du groupe notamment sur We're given no Options ou I'm brain washing you qui me font penser à quelques vieux groupes de chez Lookout records. L'atmosphère est singulière sur Just break me, Broken Pieces ou These Heads have no faces qui posent de belles mélodies, le résultat doit être encore meilleur et prenant en concert.

C'est donc un superbe premier album pour les Not Scientists qui confirme déjà tout le bien que l'on pensait d'eux. Destroy to rebuild possède une vraie personnalité et un son qui lui est propre.

Mon morceau préféré :              Tomorrow's another day





jeudi 17 juillet 2014

Interview : The Early Grave


Alors que leur premier album Be Here Before You Disappear vient tout juste de sortir Nicolas, le chanteur et guitariste du groupe a bien voulu répondre à quelques petites questions rapides.




samedi 28 juin 2014

The Early Grave - be here before you disappear


The Early Grave - be here before you disappear
Delete your favorite records / José records / Blackout Prod /AMT
8/10
Jeune groupe d'Epinal The Early Grave joue un subtil mélange entre punkrock, rock  à grosses guitares et powerpop, il rappelle aussi bien les voisins de Flying Donuts que RAVI ou encore Second Rate. En fait le groupe fait preuve de beaucoup de talent lorsqu'il s'agit de composer de belles mélodies au point que les 9 titres de ce court album passent très rapidement. Jamais le groupe ne part dans les extrêmes : jamais trop punk ou trop rapide et de l'autre coté c'est certes mélodique et parfois pop mais sans jamais devenir trop mièvre ou trop facile. The Early Grave navigue au milieu. Et il navigue bien.
Le duo 8 hours a day et good as you débute ce mix entre album et EP avec un punkrock mélodique plutôt frais. La batterie est joueuse et on sent que le groupe maîtrise bien les ficelles du style. les deux morceaux se complètent et s'enchaînent si bien que lors des premières écoutes je n'avais pas remarqué que j'étais passé au second morceau. Just get used to it se révèle plus nerveux avec des chœurs plus agressifs et j'aime aussi le titre  Running out of time le plus mélodique peut être aux accents de Samiam si l'on excepte les chœurs un peu trop rugueux. Boxes est le morceau qui me plait le plus. J'aime les mélodies dessus, le refrain pop / college rock et le jeu de batterie bien senti

La pochette est belle et semble, si je l'observe bien, représenter un vieil appareil polaroïd, le digipack est joli aussi. Voici donc 9 titres pour un bon album qui révèle ici un groupe prometteur sur lequel il faudra compter à l'avenir.

Mon titre préféré:           Boxes



mercredi 5 février 2014

Dirty Fonzy – riot in the pit


Dirty Fonzy – riot in the pit
Delete your favorite records
8.5/10
Ce début d’année est plein de bonnes surprises et les albums qui déboulent depuis quelques semaines sont en train de placer la barre très haute (clin d’œil au passage à R.Lavillenie).

Dirty Fonzy, qui fête ses dix ans, signe ici son 4ème opus. Et force est de constater qu’album après album et EP après EP le groupe progresse et par là même s’impose comme l’un des groupes majeurs dans la scène punkrock française.

Riot In The Pit dont la pochette est clin d’œil à la scène d’Albi et aux précédents albums est une nouvelle fois signée de Pierre Druilhe qui avait déjà fait celles de Too Old For This Shit et Playing Punk Songs.
On a le droit à 14 titres qui allient énergie, mélodie et un mélange de références allant de Pennywise comme sur Tell Me why you did it dont le refrain sent bon le parfum de la bande de Fletcher ou Endless Birthday qui, lui, rappelle les Bouncing Souls, mais aussi sleepless Night qui marche sur les plates bandes de Rancid ou better Tomorrow qui me fait un peu penser aux Donots. J’aime beaucoup aussi What The Fuck, si fédérateur, si facile et au final si addictif.
A noter le dernier et très beau morceau : Peanut and Rolling Papers, qui durant 5 minutes pose une superbe mélodie entêtante finissant ainsi de la plus belle manière cet excellent album des Albigeois.

Les Dirty Fonzy ont vraiment progressé depuis Underground City et, au final tous les morceaux sont intéressants, tiennent parfaitement la route et se laissent écouter sans faim (ni fin). Les partage des voix est parfait et le son très bon. Ne reste plus qu’aux Fonzy à écumer encore et encore la route et les salles pour obtenir la notoriété qui leur est due.

Mon titre préféré: What the fuck


vendredi 31 janvier 2014

Not Scientists – leave stickers on our graves



Not Scientists – leave stickers on our graves
Delete your favorite records
9/10
La fin des Uncommonmenfrommars tout juste consommé, deux de ses membres se retrouvent dans une nouvelle aventure : Not Scientists. Ed (chant, guitare) et Jim (guitare, eh oui !) donc, aidés de Basile à la batterie, de No Guts No Glory, ainsi que Thibault à la basse balancent donc 6 titres sur un EP et 45t à l’artwork tout choupinou mais pour lequel il sera difficile de trouver le nom du groupe. Peu importe car une fois enclenché, le charme opère. La recette est très simple et déjà éprouvée : quelques accords, de la mélodie, de l’énergie le tout bien aidé par un bon petit talent de composition. J’aime beaucoup le premier titre Wrong side of the highway avec sa petite intro simple et efficace et sa montée progressive.
Le groupe cite les Buzzcocks, One Man Army et Hot Water Music en référence, je suis assez d’accord et l’on reconnaîtra la patte Unco aussi très rapidement ainsi que des touches des très vieux MxPx.
Les morceaux passent vite mais passent bien. Et j’attends donc le futur album avec une impatience grandissante. A noter qu’ils sont sur une bonne tournée avec notamment Hateful Monday.
Une bonne découverte simple, efficace et sincère.

Mon titre préféré: Wrong side of the highway


dimanche 8 décembre 2013

This Life – lies about the truth


This Life – lies about the truth
Delete your favorite records
7.5/10
Toulouse est une ville qui aime le hardcore et qui enfante bon nombre de groupes dans le style. Pour n’en citer que quelques uns je parlerai de Fat Society, désormais vieux groupe plus ou moins actif mais dont la puissance est d’une efficacité redoutable, Fire at Will dans un style plus hardcore moderne  ou encore Alea Jacta Est, le renouveau du hardcore français.
This Life vient donc de Toulouse et sort avec lies about the truth son premier LP. Le groupe fait preuve d’énormément de maîtrise en jouant un hardcore rapide et technique qui me fait énormément penser aux regrettés FTX. Le groupe sait alterner énergie, mélodies, breaks avec facilié. Je n’ai pas leur pédigrée sous les yeux mais je pense que les gars ont du traîner dans d’autres groupes auparavant. Le quintet commence d’ailleurs déjà à se tailler une réputation en  se produisant en première partie de groupes internationaux : Hatebreed ou Comeback Kid à l’Xtrem Fest cet été ou Agnostic Front ce mois-ci.
L’artwork est superbe et raffiné, il emmène toute une réflexion sur sa symbolique.


This Life est un groupe plein d’avenir qui fait preuve d’une belle maîtrise de son style. Il ne lui reste plus qu’à se détacher de toutes ses références pour trouver son originalité.


mercredi 27 novembre 2013

No Guts No Glory – Yes, we have partying skills





No Guts No Glory – Yes, we have partying skills
Delete your favorite records
9/10
Autant le dire dès le début et mettre fin à tout suspens : ce nouvel album des Valençois est un sacré opus. Pour ceux qui comme moi connaissent très peu ou pas NGNG, il s’agit d’un quatuor de Valence, la patrie des Uncommonmenfrommars. Le groupe s’est formé en 2004, il y a donc près de  10 ans et ses membres font aussi  (ou faisaient)  partie d’Annita Babyface and the tasty poneys, Owen Temple Quartet et Horro Vacui. Je ne connais pas les deux derniers hélas. Toujours est-il que le groupe a déjà sorti deux albums auparavant à coté desquels je suis passé à coté…
Yes, we have partying skills se présente dans un joli artwork façon carton qui dégage une grosse sobriété.  Coté musique, le fun annoncé dans le titre, se ressent très rapidement avec un punkrock oldschool qui me fait très rapidement penser aux excellent tourangeaux de Daily Mind Distorsion. Le groupe ne se prend pas la tête et se fait plaisir à jouer, ça se sent et surtout ça s’entend comme dans des titres comme Riot girls ou All Hail Leo Taxi qui déchirent vraiment. Certains titres me rappellent aussi la furie de Madjive comme About Beauty. A noter que les deux références que je cite font partie de mes albums préférés de ces dernières années.

No guts No Glory est une vraie révélation pour moi avec un punkrock simple, j’adore leurs plans et leur son un peu cradingue qui sent bon le garage. Et puis surtout cet album sent le live, rien qu’en écoutant on imagine les gars sur scène, dans un petit rade qui sent bon la transpi et la bière renversée.  Le vrai goût de cette musique… ce qui me fait l’aimer ! J’espère qu’une bonne tournée dans tous les coins de France va suivre histoire de croiser les gars. On Verra Bien, comme le dit le tatouage pris en photo sur le dos du disque.

 
 

lundi 22 avril 2013

Happening – birth





Happening – birth (EP 5 titres)
Delete My Favorite records

Happening est un trio d'Aix les Bains qui a moins d’un an d’existence et est formé de membres d’Arteries Shaking et Pin-up explosion. Le groupe sort donc ce premier EP, logiquement intitulé Birth. Ils l’ont enregistré entre le Warmaudio, qui commence à se faire une belle réputation, et le studio Brise-Glace.
Les 5 titres sont assez variés et brassent de multiples références. Brain Tissues me fait, par exemple, énormément penser à un morceau de The Bronx de par son rythme élevé mais aussi par le chant qui semble s’en être inspiré. Happening est un groupe puissant qui sait parfaitement jouer le mix entre le chant saturé et celui plus mélodique. Les 4 autres morceaux jouent donc dans ce registre avec cette complémentarité intéressante et un registre post-hardcore façon GlassjawThrice et compagnie. C’est bien fait, c'est inspiré et ça fonctionne parfaitement.

Un EP prometteur qui devrait lancer idéalement Happening sur les routes et introduire leur futur premier album de façon efficace.

 

dimanche 21 avril 2013

Billy Hornett – the famous oil for a perfect greasing




Billy Hornett – the famous oil for a perfect greasing
Delete your favorite records
8.5/10
Je ne reçois que très peu d’albums qui explorent différentes facettes et s’écartent du punkrock classique et c’est donc avec un bel effet de surprise que je découvre ce premier album de Billy Hornett. Il s’agit d’un trio basé dans la région Toulousaine formé à la fin 2011, un très jeune trio donc. Billy Hornett apporte une grande vague de fraîcheur dans ma discothèque avec notamment l’apport d’une contrebasse. Les rares albums que je possède avec ce type de formation pratiquent plutôt du psycho (Nekromantix, 6 Feet Down (dont la chronique du nouvel album ne devrait pas tarder)…). Les toulousains mélangent, eux, plusieurs styles : punkrock, rock’n’roll, blues et surtout du rock à Billy (d’où peut être leur nom ?).

Ce premier album fait suite à un premier EP « level one » sorti l’an passé et une tournée marathon aux quatre coins de France. The Famous Oil me fait le même effet que la De Lorean de Marty  McFly avec un retour dans les années 50. Les titres groovent énormément  (« everything about » « my babe ») et sentent très très bons le rock’n’roll comme l’excellent « Lick It » avec Slim Paul de Scarecrow qui apporte sa voix et notamment de superbes passages au chant. On n’entend plus trop de groupes dans ce registre et c’est fort dommage. On côtoie aussi de bons passages aux influences blues (« about me ») et aux sonorités qui n’auraient pas dénotées sur la bande originale d’O’Brother «better than a dream » . L’apport d’un clavier sur certains titres est aussi une très bonne chose « monster » en est le plus exemple. On ne peut pas reprocher grand-chose au groupe, les titres sont tous de bonne facture et surtout leur variation de style permet d’éviter une quelconque lassitude qui pourrait arriver. La voix, éraillée juste comme il faut est aussi parfaite.
Le son est précis et propre, pas trop non plus, juste comme il faut pour un album de rock’n’roll et c’est Christophe Arnaud du Warmaudio qui est venu l’enregistrer au studio du moulin. Il a ensuite été mixé par un incontournable du moment : Jason Livermore du Blasting Room. Apparemment les mixages au Blasting Room ne coûtent pas plus chers qu’en France et au-delà du prestige d’avoir le nom d’un Descendents dessus, il faut reconnaître que le travail est toujours parfait.
La pochette est aussi très jolie avec une belle illustration signée Tiguilup parfaite pour le registre du groupe.


3 titres à retenir : Lick It ; everything about ; Make up