mercredi 7 mars 2018

mardi 6 mars 2018

NO AGE - Snares like a haircut



NO AGE - Snares like a haircutDrag City
8,5 sur 10


Duo noise-rock originaire de Californie, NO AGE avait un peu disparu des radars (5 ans d'absence) après des débuts tonitruants (4 albums en six ans). Malgré cette pause, la marque de fabrique du groupe reste intacte sur ce 5ème album "Snares like a haircut". Le punk-rock d'apparence classique est toujours autant parasité par des couches de noise et des bruits de fond dissonants. Les Américains se sont même bonifiés en simplifiant quelque peu leur propos et leur style, après un quatrième album un peu opaque "An object". Alors qu'ils abusaient parfois d'instrumentaux souvent bien ficelés mais parfois ennuyeux (on appelle ça parfois du remplissage), les intermèdes sont rares sur cette 5ème production : le très ambient "Snares like a haircut", qui donne son nom à l'album, et le chaotique "Third grade rave".


D'entrée, nous sommes en terrain connu avec le titre d'ouverture "Cruise Control", énergique et bruyant, adouci par la voix de Dean Allen Spunt, le batteur. "Drippy" est dans la même veine, avec ses cavalcades de guitares et de beats de batterie. Comme souvent chez les Américains, les titres sont relativement brefs (12 morceaux en moins de 40 minutes). NO AGE ralentit ensuite le tempo sur le shoegaze et finalement pop "Send me". Petite accalmie avant un enchaînement plus grunge et percutant : "Tidal", "Popper" et "Soft Collar Fad qui fait écho au Bleach de NIRVANA. A l'instar du culte groupe de Seattle, la mélodie est toujours présente chez NO AGE, malgré le bruit et la puissance. La fin d'album est un poil plus expérimentale avec les planants et atmosphériques "Squashed" et "Primitive Plus".


Malgré une économie de moyens (une simple batterie et une guitare), la palette des Américains est large. Ce 5ème album, finalement le plus homogène et cohérent dans la discographie de NO AGE, est une réussite. Un come-back qui nous réjouit pour un groupe qui se fait hélas rare sur les scènes européennes.



Mr Caribou

Morceau préféré :                                   Popper



lundi 5 mars 2018

clip - POGO CAR CRASH CONTROL

Les ptits jeunes de Pogo Car Crash Control remettent les couverts avec Comment lui en vouloir.

dimanche 4 mars 2018

LEPTIK FICUS – Mourir dans l’anthropocène (EP)



LEPTIK FICUS – Mourir dans l’anthropocène (EP)
Guerilla Asso
4/5

Plus de dix ans d’absence pour les Leptik Ficus, entre temps on a croisé Alex avec Guerilla Poubelle et Les Rasoirs Electriques notamment. Ce retour entamé l’année dernière avec quelques concerts se confirme en 2018 dans un premier temps par ce 4 titres, puis dans un deuxième temps par une tournée Nord-Américaine durant l’été et au final par un album.

J’ai appris de nouveaux mots avec ce disque notamment ce qu’est l’anthropocène, un terme inventé par le météorologue néerlandais Paul Crutzen qui caractérise une nouvelle subdivision géologique où la nature est profondément transformée par l’Homme avec un impact significatif sur l’écosystème terrestre. Intéressant, ça incite à se renseigner dessus en tout cas.

Les 4 titres sont une bonne bouffée de punkrock, j’aime beaucoup le chant éraillé, très punk dans l’esprit. L’orchestre du Titanic me fait penser à du Charly Fiasco, c’est bien balancé, bien rythmé tandis que Coach est un titre qui va se chanter en chœurs en concert, il est accrocheur et fédérateur sur son refrain, vraiment un super morceau. #hashtag est très rapide et les textes marrants à écouter. Chez moi c’est partout est dans la même veine que l’orchestre du Titanic, issu d’un style qui rappelle autant les Fiasco que les Shériffs. Retour gagnant !

Un EP énergique avec de très bons morceaux qui donne vraiment envie de chopper le groupe en live. Dans le style, on est en haut du panier. Vivement l’album !

J. NeWSovski



samedi 3 mars 2018

clip - Black Strike

Nouveau clip des Belges de Black Strike qui rappellent la grande époque de la fusion (RATM, Senser, Shootyz Groove, H-Blockx...)