lundi 22 juin 2015

No One Is Innocent - Propaganda



No One Is Innocent - Propaganda
8/10

Surprenant de retrouver No One Is Innocent chroniqué ici n'est-ce pas ? Mais dans une période de revival je suis tombé sur ce nouvel album, par curiosité je l'ai écouté et je dois avouer qu'il m'a bien plu.
Quiconque était adolescent au milieu des années 90 en pleine apogée de la vague fusion avec des groupes comme Rage Against The Machine ou Body Count est tombé sous le charme de No One et notamment de ses deux premiers albums. La Peau, Genocide, Nomenklatura, les textes politiques, la collaboration avec Maurice G Dantec et celle avec EJM... Un sacré groupe bien plus taillé pour les grandes scènes que pour les petites mais pourtant...

Les choses se sont compliquées après Utopia, en 97, le groupe s'est séparé et certains sont partis monter SPOR, au demeurant très bon. 7 années plus tard, K-MAR a remonté le groupe avec un nouveau line-up et Propagandha est le 4ème depuis cette reformation.

Ce sixième album commence par Charlie, un morceau marqué par les évènements de janvier dernier à Charlie Hebdo. Un morceau fort, très rock aux textes poignants. La voix éraillée de K-Mar fait mouche. Et s'enchaîne Silencio un morceau qui rappelle les anciens avec une rythmique et un style très fusion des années 90. Ca groove et les montés sont percutantes. Le texte très politique est superbement écrit, c'est d'ailleurs toujours la grande force du groupe : une plume affutée, de belles phrases, pas de démagogie facile comme certains autres groupes. Dans le registre, Putain ça revient, s'impose aussi comme un grand morceau. Et au final les titres s'additionnent et les bons points avec. Au point de paraître pour leur meilleur album depuis la reformation.


Propaganda est donc un bel album de No One Is Innocent avec des titres percutants et des textes inspirés. Il rappelle au bon souvenir du premier album éponyme et ceux qui s'étaient emballés dans les pogos sur La Peau devraient être, comme moi, ravis.

dimanche 21 juin 2015

Radical Failure - when everything collapsed



Radical Failure - when everything collapsed
9/10
Il y a quelques mois j'ai chroniqué un EP de Sparkrow, un bon groupe de streetpunk de Lorient. J'aime bien cette ville, la rudesse du climat, ses merlus, la prog du Gallion... Sparkrow a splitté depuis cet EP mais un des membres se retrouve aujourd'hui dans Radical Failure.

Radical Failure est, lui, établi à Rennes et je dois avouer que dès la première écoute j'ai senti le gros potentiel du groupe. Derrière une intro qui pourrait sentir le métal à plein nez, le morceau Scars annonce clairement les choses, à savoir un punkrock rugueux qui mêle classicisme mais aussi hardcore et streetpunk. Rythmiquement le groupe ne balance pas à tout va, préférant créer des titres plus emprunts de mélodies qui mettent aussi en avant la voix, vraiment efficace sur ce style.  L'ensemble est assez homogène et me rappelle un groupe américain que j'appréciais beaucoup : Vision.
When Everything Collapsed le titre qui donne son nom à l'album est un joli morceau qui met en avant la qualité d'écriture du groupe c'est aussi un bon penchant pour égaliser avec les brûlots Bloodshot et Prerogative of Youth, deux titres incisifs 

Je parle souvent d'efficacité dans mes chroniques, un vocabulaire employé que j'aimerais bien voir plus varié, mais, toujours est il, que ce mot efficace résume parfaitement l'album de Radical Failure avec un punkrock assez mélodique, pas très rapide mais bien burné quand même. C'est surtout aussi un groupe qui impose sur un premier album un style propre et d'une qualité impressionante.


Morceau préféré :  Prerogative of youth





samedi 13 juin 2015

Quitters - Move on to honest things (ep)


Quitters - Move on to honest things (ep)

Quitters est un groupe de Montpellier formé en 2014 qui vient de sortir son premier EP. 5 titres dans un registre punkrock qui rappellent Hot Water Music ou plus proches de chez nous The Traders. J'aime bien le chant rugueux à la façon de celui de Chuck Ragan les plans sont aussi bien pensés comme Dear Friend. Mais le trio sait aussi jouer la légèreté et les mélodies plus pop (dead lungs).
La pochette en test de Rorschach est jolie et sobre et le son vraiment très bon pour une première production.

Je passe donc en mode "attente de l'album" parce que 5 titres c'est juste une petite mise en bouche, un amuse gueule, on attend le copieux repas avec impatience...




mercredi 10 juin 2015

Playlist de Juin




 Un mois de juin très musclé et acrobatique (? !) avec 4 groupes quelque peu énervés...

mercredi 3 juin 2015

The Rebel Assholes - Follow The Line (ep)



The Rebel Assholes - Follow The Line (ep)
Kicking Records / Mighty Worm

Je crois pouvoir annoncer que The Rebel Assholes a franchi une étape ces dernières années et ce à force de tournées, de concerts endiablés mais aussi de titres et d'albums réussis.

Un packaging impeccable avec un artwork juste superbe révèle les deux galettes. J'adore cette pochette, la typo est bien choisie et j'adore ce style quelque peu asiatico-communo-soviétique.A l'intérieur un cd contenant le court EP Follow The Line et le dvd de la tournée asiatique.

Je vais tiquer sur le fait de proposer un si bel objet et de ne mettre qu'un EP dedans... un album ça aurait été classe ou alors poser quelques titres live de la tournée ou d'autres reprises à la fin du EP histoire d'étoffer la bête... Mais bon le principal c'est de se faire plaisir à l'écoute.

Je vais juste chroniquer ici le EP, j'essaierai de revenir sur le DVD bientôt.

Parmi les 8 titres Road sweet road est le morceau que j'attendais de la part du groupe, un titre catchy au refrain ravageur, une fois écouté il reste à jamais dans la tête. Pour sûr que ce sera le morceau phare du groupe. Il me fait penser à certains titres de Dead End, un peu plus lent que les alsaciens mais tout aussi accrocheur. L'intro est d'ailleurs parfaite pour lancer le morceau. Follow The Line me fait directement penser aux Flying Donuts de par son titre (le premier album) et sa structure. Pour conclure le groupe s'attaque à un monument des Burning Heads : Hey You. Ce titre qui finit les concerts des Orléanais, vous savez le moment où Pierre pose sa gratte pour prendre le micro, enrouler le câble autour de son bras et finir accroupi sur le bord de la scène. Le titre apparaît aussi sur le tribute au premier opus des Burning et il est très bien repris même si, en toute objectivité, la voix de Pierre rend tout de même mieux. C'est amusant de voir que Pierre apparaissait sur le premier album des TRA.
Mais ce que je craignais est hélas arrivé : cet EP est nettement trop court...


The Rebel Assholes me fait penser à nos feux Homeboys que l'on aurait mixé avec les Flying Donuts et Dead End et ce nouvel EP est très bon. Mis en avant par le titre Road sweet road, il regorge de morceaux plaisants et accrocheurs. Bref indispensable pour un groupe devenu désormais incontournable de la nouvelle scène punkrock française.






Vidéos de Guerilla Poubelle et Maladroit

Courte série de vidéos avec l'ami Till


Et on commence avec Guerilla Poubelle et un nouveau titre : L'amour est un chien de l'enfer capté en studio



Et Maldaroit avec Never Trust a Girl de l'album Freedom Fries, Freedom Kisses filmé sur la tournée européenne

lundi 1 juin 2015

Bir de Wallabirzine A T'il Bon Goût ?

Ce mois-ci c'est Bir, auteur de l'inégalable webzine Wallabirzine qui est à l'honneur. Un A T'Il Bon Goût qui restera certainement dans les annales (attention à l'orthographe) pour la richesse de son contenu. Le gars est, à l'image de son blog, un sacré bavard à la culture énorme. Enjoy !





Bir : Tout d'abord bonjour et mes hommages à toutes les lectrices des Rêveries, et par la même occasion yo à ses lecteurs !
J'adore le nom de ton fanzine, j'en jalouse l'inspiration, la métaphore subliminale.



Ton groupe culte ?