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samedi 25 juin 2022

OBNOXIOUS ! – Not To Old For This Shit

 


OBNOXIOUS ! – Not To Old For This Shit

 

Je me souviens ma première rencontre avec Dead End, c’était sur un sampler Rock Sound avec le titre Love Kills. J’avais adoré la vitesse du groupe et son côté très mélodique. Tout était parfait, ce groupe alliait vraiment ce que j’aimais, l’album suivant était aussi une très belle réussite. Le seul souci c’est que je n’ai jamais eu l’occasion de le voir sur scène. Toujours est-il que quand Wattie, son chanteur, m’envoie l’ultime album de son groupe précédent je dois avouer que la curiosité m’a piqué…

Obnoxious a commencé avant Dead End, en 1990, sur une ligne punk/Oi !/HxC, c’est en 1996 que Wattie  décide de changer le nom du groupe et de s’orienter vers quelque chose de plus mélodique. 30 ans plus tard lui vient l’envie de fêter l’anniversaire d’Obnoxious et de balancer 4 titres sur le net, mais les fans poussent un peu et Wattie se retrouve à composer et enregistrer 8 autres morceaux quasiment tout seul juste aidé par l’ancien guitariste  de Dead End venu faire les solos et quelques potes aux chœurs (Seb V'roll (Komptoir Chaos) et Fredz (Bad Nasty)).

Obnoxious ! joue vite, très vite et, sous des airs de Nra (période pré-Leaded) le groupe expédie ses morceaux en 20 minutes et des broutilles. Il y a donc de l’énergie en concentré (Not to old for this shit ; americunts ; sick my duck), un vrai déluge punkrock simple mais terriblement efficace. Et c’est là la grosse différence avec Dead End qui prenait plus le temps de faire durer les morceaux.

Mais Wattie sait aussi (et toujours) balancer de belles mélodies bien accrocheuses (Free Avery & Dassey) et ralentir le tempo (selfish Prick) quand il le faut ainsi que de proposer de l’intensité comme sur Farewell qui est pour moi un des morceaux forts de l’album.

Le groupe reprend un de ses anciens titres, unity pour conclure cette version numérique de l’album.

 

Un album certes court mais très intéressant qui ravira les fans de Dead End mais aussi de punkrock rapide et très efficace.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/obnoxiouspuke

https://obnoxiouspuke.bandcamp.com

mercredi 13 septembre 2017

Interview - DEAD END




Auteur d'un retentissant album, "Suicide Notes", sorti il y a quelques semaines, Dead End est un groupe emblématique de la scène punkrock française malgré son exposition assez discrète. Déjà plus de 20 ans d'existence et désormais 5 albums à la clé. On fait le point avec Wattie.






Qu’est ce qui fait que 20 après sa création Dead End est toujours en vie ?

mardi 18 juillet 2017

DEAD END – Suicide Notes



DEAD END – Suicide Notes
Crucifux Records
8.5/10

Je pense que c’est une surprise pour certains de découvrir que Dead End est toujours actif et pourtant le groupe emmené par Wattie en est déjà à son 5ème album.

Suicide Notes aura pourtant ressemblé à un beau parcours du combattant avant de voir le jour. Mais au final ce n’est pas moins 16 titres qui le composent ainsi que 6 titres bonus sur un disque à part en édition limitée.

J’aime ce groupe car il a su garder sa ligne directrice depuis plus de 20 ans et dès les premiers accords on reconnait précisément Dead End, le son, la voix…
Et honnêtement, sans étaler trop ma sympathie envers les strasbourgeois il n’y a que peu de groupes qui ont une identité propre et qui la conservent pendant plusieurs décennies.

Derrière le très plaisant Autophobia qui ouvre l’album vient se placer The Cheater qui rappelle les débuts du groupe époque Love Kills. Shout est l’un des morceaux les plus percutants de Suicide Notes, rythmé, énergique mais accrocheur, Bring Us Solutions qui lui fait suite est du même acabit. Grosse débauche d’énergie aussi sur Political Shits, l’un de mes favoris sur l’album.

A l’instar d’autres vétérans comme les Burning Heads, Dead End sait se montrer irrésistible quand une touche mid-tempo, voire powerpop se glisse dans son registre, c’est le cas sur N.O.V.A. excellent morceau au refrain magnifique et qui aurait très bien pu appartenir au registre des Orléanais. 

Belle ballade aussi que Black Thoughts qui vient conclure en douceur l'opus. Je laisse le suspense sur la ghost song que le groupe à l'habitude de glisser.

J’accroche moins sur certains titres Love is Pain et Loser, ce dernier traîne plus qu’autre chose, il sera peut-être efficace en live mais sur album il ne me pique pas.
Boy ! qui part pourtant sur de bonnes bases et des mélodies à la Ramones peine à me convaincre peut-être pour son coté trop gentil, il aurait mérité un peu plus de grain râpeux.

C’est avec un grand bonheur qu’on retrouve Dead End sur le devant de la scène avec un album énergique, certes, mais plein de mélodies qui n’est pas sans rappeler un certain mixage entre les Descendents et les Ramones. Ne reste plus qu’à expérimenter tout ça sur scène !

Morceau préféré :                         N.O.V.A.

J. NeWSovski





dimanche 16 août 2015

Dead End - Financement Participatif


Tout lecteur assidu ou ponctuel des Rêveries connaît les légendaires Dead End, groupe de punkrock mélodique strasbourgeois monté par le charismatique Wattie.

Le groupe prépare son cinquième album Suicide Notes et lance un financement participatif pour le réaliser.

Au passage Wattie revient sur la discographie et l'histoire du groupe à travers cette vidéo.



Pour participer et aider Wattie à sortir l'album ça se passe ici : http://fr.ulule.com/dead-end/

mercredi 13 juin 2012

Wattie (de Dead End) a-t'il bon goût ?


On n'entend peu parler de Dead End, les interviews sont assez rares (en dehors des Rêveries...) pourtant le groupe a, depuis 1998, sorti 4 superbes albums. Leur frontman et seul membre originel  Wattie est ce mois-ci l'invité de la rubrique "A-t'il bon goût ?", histoire d'en apprendre un peu plus sur le personnage. A noter au passage que l'alsacien a, en 2007, participé à 14 émissions de Tout le monde veut prendre sa place avec Nagui.




couleur de cheveux assortie aux lumières du plateau...


Ton album préféré ?
Sans nul doute que l’album qui m’a le plus marqué de bout en bout, c’est “Never Mind The Bollocks” de The Sex Pistols”. C’est le seul que je peux encore écouter aujourd’hui avec autant de plaisir.
Tout y est parfait : de la pochette minimaliste aux couleurs originales et au titre provocateur jusqu’aux chansons rock’n’roll jouées d’une nouvelle manière dite “punk” avec une voix reconnaissable entre toutes. On a beau dire que Malcolm Mc Laren était un manager calculateur, les chansons du groupe respirent l’insouciance, la spontanéité et l’énergie du rock’n’roll et ceci ne se “fabrique” pas, c’est totalement sincère.
C’est probablement l’album que je connais le mieux l’ayant écouté jusqu’à 3 fois par jour pendant près de 5 ans. Steve Jones, le guitariste (qui joue aussi les parties de basse sur l’album) est à l’origine du groupe, c’est lui le compositeur de génie. Un génie analphabète car il ne sait ni lire ni écrire, ce qui lui a valu quelques problèmes lors de signature de contrats d’ailleurs.