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jeudi 12 août 2021

THE DESCENDENTS – 9th & Walnut

 


THE DESCENDENTS – 9th & Walnut

Epitaph

 

The Descendents est un groupe ultra-culte, formé en 1977 et véritable pionnier du style hardcore mélodique et du mouvement punk américain aux côtés de The Germs et Black Flag. Le groupe sort cette année son 8ème album, un album un peu spécial.

Commençons peut-être tout d’abord par son titre qui fait référence à l’endroit où se situait leur premier local de répète à Hermosa Beach en Californie. Endroit que l’on retrouve sur la pochette.

Ensuite l’enregistrement. Il se trouve qu’à l’instar de Pennywise et son Yesterdays il y a quelques années, les Descendents ont composé un petit lot de chansons entre 1977 et 1980 (année où Milo a rejoint le groupe), ces chansons sont restées dans un tiroir jusqu’en 2002, année où Tony Lombardo, Bill Stevenson et Franck Navetta (le trio originel) décident de les enregistrer. Par manque de temps ou d’autre chose elles restent dans un nouveau tiroir jusqu’à notre charmante année 2020 et la période de confinement durant laquelle Stevenson décide de les ressortir et de demander à Milo Aukerman de poser son chant dessus. Pour l’histoire, et d’ailleurs comme pour Pennywise, il se trouve que dans tout ce laps de temps un membre du groupe est décédé, à savoir Franck Navetta en 2008 (il fut remplacé en 1986 par Stephen Egerton).

Voilà donc pour la genèse de cet album.

 

Musicalement on retrouve donc des morceaux composés il y a quarante ans, avec un chant récent, Milo n’a plus tout à fait la même voix aujourd’hui, et un son très bon. Bill Stevenson et son Blasting Room sont LA référence en termes d’enregistrements punkrock.

 

Il n’y a pas moins de 18 titres (pour 26 minutes !) dont une reprise. Quelques morceaux excellents comme Nightage, Sailor’s choice ou Like The Way I Know qui pourraient sortir tout droit du premier album Milo Goes to College (1982).

Le groupe montre déjà son aptitude à ralentir le rythme comme sur I’m shaky ou Mohicans. Tout comme le très mélodique To Remember semble dessiner certains morceaux mid-tempo qui verront le jour dans les années qui suivront.

Plus surprenant Grudge laisse penser à certains morceaux de Black Flag.

Sympa de finir sur la reprise de Dave Clark Five (Glad All Over), très groove et dansante.

C’est donc une belle surprise que de retrouver du Descendents pur jus, composé avant même le phénoménal premier album Milo Goes To College. Même si tout n’est pas parfait quelle dose de fraîcheur… pour des titres vieux de 40 ans !

 

  Titre préféré :                              Nightage

 

https://descendents.bandcamp.com/album/9th-walnut



mercredi 17 août 2016

DESCENDENTS – Hyppercaffium spazzinate



DESCENDENTS – Hyppercaffium spazzinate
Epitaph Records
8.5/10

Bien au-delà d’être un groupe légendaire The Descendents est un groupe qui a influencé, façonné et orienté la scène punkrock comme peu de groupes l’ont fait (je pense aussi à NoFX et Bad Religion…).
Pour rappel le groupe s’est formé en 1978 et le premier (et exceptionnel) album date de 1982, ce qui aide à les replacer dans l’histoire du style.

Ce retour, puisqu’on parle de retour à chaque nouvel album vu les espaces qui les séparent, Cool to be you en 2004 le dernier ou Everything sucks en 1996 sachant que le précédent datait de 1987… Ce retour, donc, est une bénédiction pout tout fan du groupe ou du punkrock en général.
Et dès les premiers accords de Feel This c’est une très belle sensation qui m’envahit, ce son de guitare si particulier, nerveux et finalement unique et cette voix…

Mais ce Hyppercaffium Spazzinate s’il ne réserve pas autant de surprises propose tout de même un punkrock rapide et mélodique. Il reste dans la continuité de cool to be you et des précédents. Les thèmes abordés aussi sont assez spécifiques au groupe : la vie de post-ado, les relations sociales, les traitements médicamenteux… Pléthore de bons morceaux plaisants dans le style des californiens (On Paper, Shameless Halo, without love…) et avec 16 morceaux le groupe n’a pas fait dans la radinerie. On a le droit aux traditionnels morceaux ultra rapides et très courts, No Fat Burger contre la malbouffe dans le style d’un Coffee Mug d’il y a 20 ans. J’aime bien aussi Testosterone et sa basse diabolique.

Au final qu’il est bon de retrouver The Descendents qui même sans signer un chef d’œuvre, amène un vent de fraîcheur et de nostalgie qui manquait ces temps-ci. Des mecs simples qui prennent du plaisir à jouer ensemble et qui ont su garder leurs principes ainsi que leur son. Bravo !


Morceau préféré :           Feel This

https://descendents.bandcamp.com/

jeudi 28 mars 2013

Alkaline Trio – My shame is true





Alkaline Trio – My shame is true
Epitaph
7.5/10
Le trio de Chicago signe ici son  8ème album qui est aussi le 3ème sur Epitaph. Chroniquer ALK3 sans parler du passé est difficile tant j’ai pu aimer ce  groupe durant une période (Maybe I’ll catch fire et From here to infirmary). Influence majeure de pas mal de groupes durant la période émopunk  le trio a toujours eu cette capacité a créer de superbes chansons. Matt Skiba (chant et guitare) et Dan Andriano (chant et basse) sont vraiment deux excellents songwriters, leurs albums solos sont d’ailleurs de belles réussites. J’ai plus de mal avec la voix de Dan cependant.  Toujours est – il qu’à un moment donné j’ai décroché pour plusieurs raisons : j’ai pas suivi le groupe lorsqu’il est parti dans son délire maquillage pseudo emo gothique à l’époque où le groupe a commencé à bien marcher (Crimson) et il faut avouer que depuis 10 ans le groupe a du mal à être aussi inspiré qu’à leur époque Asian Man Records.  Il y a certes eu de bons titres durant tout cela mais, pour moi ils se comptent sur les doigts d’une main.

C’est donc un peu par hasard que je suis tombé sur My Shame Is True, sans aucune attente particulière. La pochette plutôt sympa change de l’ordinaire et le premier titre « she lied to the FBI » se rappelle aux bons souvenirs avec un titre assez direct et rapide qui fait tout de même la part belle aux mélodies. Le son est comme toujours très bon et c’est une nouvelle fois l’incontournable Bill Stevenson qui l’a produit au Blasting Room.  Les titres s’enchaînent et sont plutôt plaisants on retrouve même Tim McIlrath de Rise Against sur le titre I, pessimist.

Certes My Shame Is True n’est pas le meilleur album des américains mais il a le mérite d’être homogène avec des titres plutôt sympas dans un registre proche de ce qu’ils faisaient au début avec bien plus de simplicité que leurs précédentes productions.

vendredi 8 mars 2013

G.A.S. Drummers – we got the light




G.A.S. Drummers – we got the light

Kicking Records – Delete your favorite records

9/10
Plus de 15 ans que les espagnols sont dans le circuit. Durant tout ce temps les GAS Drummers ont sorti 5 albums et une compile raretés. Pour ma part je suis toujours passé sans vraiment accrocher. Tim Armstrong (Rancid, Transplants, Operation Ivy), qui lui a l’oreille fine, a réquisitionné le groupe pour son projet solo Tim Timebomb de l’an passé. Pour ce nouvel album les espagnols font le plein de featurings avec entre autres Chris Hannah, le chanteur de Propagandhi que l’on ne croise que très rarement sur les albums des autres, voire jamais.

Le premier morceau « we got the light » donne son nom à l’album et me déçoit par la même occasion, musicalement le titre tient la route, il est rythmé et efficace mais le chant me déplait, il est poussé et paraît toujours arriver à ses limites. Pour un premier morceau qui, en plus, porte le nom de l’album c’est surprenant, je l’aurais placé bien plus loin.

« Blind » est LE moment fort de l’album, Chris de Propagandhi vient prêter sa voix, ça doit mettre la pression de faire un featuring avec un tel personnage notamment sur les paroles que l’on doit lui faire chanter, toujours est-il que sur un registre moins percutant et explosif que Propagandhi ce titre est une vraie réussite. La rythmique est prenante et surprend, les voix se complètent parfaitement, un vrai régal. J'adore vraiment ce titre et sa batterie diabolique !
Autres invités : Geir et Rhino d’Adhesive que l’on retrouve sur le titre « Fallen Angels », le premier au chant et le second à la gratte et une nouvelle fois c'est une vraie réussite avec de superbes mélodies notamment sur le début du morceau.

« Control » sonne comme un bon vieux Samiam, un mid tempo avec le chant posé doucement, ça passe tout seul. Parfait. 
Je me rends compte que cet album des GAS Drummers me rappelle moult groupes que j’apprécie, « Idle Rules », par exemple, me fait penser à Hagfish, « Burnt Land » à Samiam encore, « Incomplete » à Billy Gaz Station et « The Failure of senses » à The (international) Noise Conspiracy.

C’est donc au final un très bon album de la part des espagnols qui se sont payé le luxe de s’offrir Stephen Egerton au mixage, qui devient désormais le Ryan Greene de la fin du siècle dernier. Tout groupe de punkrock actuel passe par lui ou son studio. 
Les Gas Drummers seront bientôt en tournée ce serait dommage de les rater…En tous cas cet album est inratable !



3 titres à retenir : Blind, Control, Fallen Angels