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dimanche 28 janvier 2024

CHRIS CRESSWELL – The Stubborness of the young



CHRIS CRESSWELL – The Stubborness of the young

PWC Recordings

 

Je suis passé à côté de cette sortie en septembre dernier et pourtant Chris Cresswell est l’un de mes personnages préférés de la scène punkrock américaine. J’adore sa voix et j’apprécie beaucoup les compos de The Flatliners, toujours très énergiques et entraînantes. Il y a quelques années lorsqu’il est arrivé dans Hot Water Music, autre groupe pour lequel je voue une admiration sans limite, c’était comme un conte de fée ; sa voix n’y est encore que trop peu utilisée je trouve mais cela devrait s’arranger sur les prochaines sorties et donner une dimension hors normes au groupe floridien.

 

De façon assez curieuse son nouvel album solo a été peu relayé par les médias. Cela tient peut-être du fait du nombre de sorties très importantes dans cette scène, j’ai d’ailleurs l’impression désormais que chaque chanteur a sa carrière solo en marge du groupe que ce soit Dave Hause, Chuck Ragan, Jim Lindberg, Joey Cape, Gregor Barnett, Forest Pooky, Pit Samprass

 

Je sais que Chris Cresswell aime ralentir le rythme et proposer des balades aussi je ne suis pas trop surpris de retrouver des morceaux très doux comme On Precious Ground avec une batterie discrète qui accompagne parfaitement le côté aérien de ce morceau. D’ailleurs, l’ajout d’un backing band (batterie, basse et piano aussi) amène certes un côté plus pop mais il demeure moins redondant qu’un acoustique pur. On retrouve dès lors de très jolis morceaux comme le langoureux Roam et l’onctueux Let It Go et son intensité appuyé par le tempo lourd. La voix de Cresswell est toujours aussi magique et son spectre est très large j’aime quand il utilise son côté éraillé ou lorsqu’il monte haut (Follow me).

Mais le leader des Flats montre qu’il peut aussi accélérer et accrocher ses fans comme sur You don’t wanna listen to me et son refrain ciselé ou le morceau d’ouverture Behind The Crow.

 

The Stubborness of the young, l’entêtement du jeune en français, et sa pochette avec une photo de lui prise par sa mère semble être un clin d’œil à sa jeunesse et son choix de faire de la musique qui a dû être, je pense, compliqué à faire accepter à sa famille. Cet album est juste un très bel album par un compositeur de grand talent.

 

https://www.facebook.com/chriscresswellmusic/

https://chriscresswell.bandcamp.com/album/the-stubbornness-of-the-young


lundi 3 avril 2017

DAVE HAUSE – Bury me in Philly



DAVE HAUSE – Bury me in Philly
Rise Records
7.5/10

J’ai pris l’arrivée de ce troisième album solo de Dave Hause comme une belle surprise. J’aime beaucoup cet artiste que ce soit à travers Paint It Black, The Falcon et surtout The Loved Ones, j’aime sa voix, son grain et sa capacité à créer des mélodies.

La surprise était aussi d’apprendre que c’était son troisième album solo. Contrairement à d’autres artistes de la scène il n’y a pas d’acoustique ici, même si ça aurait pu être sympa, Dave Hause préférant du punkrock mid tempo très mélodique au point d’être parfois un peu trop pop ou collège rock (My Mistake).


Hause alterne les styles, Divine Lorraine est une jolie ballade folk au rythme soutenu qui rappelle les longues prairies américaines et Dirty Fucker, le morceau le plus rock se retrouve dans un registre plus proche de The Loved Ones, quant à Wild Love c’est une jolie chanson d’amour. 

Au final cet album est riche d’influences diverses et il met en avant le talent de Dave Hause, celui d’écrire de beaux morceaux aux mélodies pertinentes et accrocheuses.

Titre préféré :                     with you
J. NeWSovski



dimanche 5 mars 2017

CLEMENT GARY – from border to border (EP)



CLEMENT GARY –  from border to border (EP)
Pencil Records
4/5

A la première écoute, sans prendre de précaution, c'est-à-dire juste en écoutant sans regarder le nom de l’artiste on pourrait croire qu’il s’agit de The Vein Shot, le projet acoustique d’Olivier Portnoi de Dead Pop Club. Il faut dire que les voix sont assez proches et pourtant je connais cette voix puisqu’il s’agit de Clément le guitariste de Watermane, From Border to Border est donc son premier EP en solo.

Quatre titres qui se révèlent rythmés et extrêmement plaisants un peu à l’image de ce que fait X-TV ou aussi Forest Pooky notamment sur The house we used to live in. Le marseillais a une belle voix, je me répète, mais il sait écrire de belles chansons, await for the storm to come par exemple ou from border to border qui mettent en avant son talent d’écriture.

Reste la durée assez courte mais c’est au final un moment extrêmement agréable.

J. NeWSovski