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mardi 18 novembre 2014

Tom Tom Bullet - Too Fast Too Late


Tom Tom Bullet - Too Fast Too Late
Smalltones records
8/10

Tom Tom Bullet est un nom qui se retient, un nom qui reste. La pochette du premier album finger in ze noise, sorti il y a 5 ans, claquait avec son joli super héros bien décalé, au final on s'en souvient toujours. Efficace quoi !

Force est de constater que le quintet d'Angoulême aime bien les beaux dessins car cette pochette de Too Fast Too Late est fichtrement bien réussie. Recto comme verso.

Oui Tom Tom Bullet est encore un groupe des Charentes. Non je ne suis pas des Charentes même si les pages du blog commencent à regorger des groupes du coin... Mais j'aime bien l'endroit, il faut dire que Cognac est jolie et que les salles du coin (le West Rock, la Nef...) ont toujours eu des progs pointues et qui leur sont propres, on ne retrouve pas là bas les groupes qui passent dans toutes les salles de France. C'était le cas il y a 15 ans et ça l'est toujours maintenant. Peut être que les mecs aux manettes de ces programmations ont influencé un bon nombre de personnes et que si cette région est si riche en groupes c'est peut être juste finalement la vendange de leur cru (pour rester dans l'esprit).

Revenons en à nos moutons et plus particulièrement à Too Fast Too Late qui sonne dans la continuité du premier album et qui me fait penser au premier Undeclinable Ambuscade. Du bon punkrock mélo influences Epitaph / Fat Wreck. et même si ce style peut paraître désuet pour certains il n'en demeure pas moins ma madeleine de Proust. Checkpoint est un bon morceau au refrain intéressant et Enemy me fait vraiment penser aux Néerlandais cités un peu plus haut même dans l'intonation de la voix. Le refrain de No Time est aussi un super moment tout comme Sweet Bored, un morceau entraînant et énergique. Soucoupe, morceau bonus, me semble être fait avec l'interview de ce farfelu, près de Cognac justement, que cousin Rodrigo nous avait fait découvrir, on avait aperçu sa soucoupe dans son jardin. Un mec un peu perché qui pensait pouvoir rejoindre une autre galaxie depuis le triangle des Bermudes avec sa navette DIY. Merci aux Tom Tom Bullet de m'avoir rappelé ce souvenir.

Ce 9 titres et demi, qu'on qualifiera de court album est un bon moment, il ne révolutionnera pas le style mais entretiendra vivement sa flamme. Au passage il est disponible sur le bandcamp gratuitement avis aux amateurs donc...

Mon titre préféré:           Sweet Bored




lundi 7 avril 2014

Dissidence Radio - la tentation de Démocrite


Dissidence Radio -  la tentation de Démocrite
Deux pieds deux dents / smalltones rds
7.5/10
Dissidence Radio est un groupe de punkrock d’Angoulême. J’avais chroniqué un précédent album (des espoirs et des illusions) il y a quelques années et sans relire ma chronique j’ai gardé en mémoire l’image d’un groupe intéressant mais d’un album un peu poussif et trop linéaire.

 La tentation de Démocrite va me permettre de voir ce qu’est devenu le groupe sachant que son nom circule pas mal depuis deux ans mais aussi de me replonger dans mon cahier de grec de 5ème  pour retrouver ce Démocrite dont le nom ne me rappelle strictement rien.

Ce nouvel album commence donc par le 51ème Etat, un excellent morceau, certainement le meilleur au final. Le chant est éraillé et sur plusieurs titres il me fait penser à un mix de Guillaume de Condkoï et Mat de Baxter. Dissidence Radio me fait d’ailleurs pas mal penser à ces derniers, musicalement parlant, avec un punkrock agressif. Le groupe met aussi en avant ses textes et ses sujets de réflexion. Le titre reinventing Tom Gabel, en hommage au premier album d’Against Me ! et à son leader devenu une femme depuis peu m’a évidemment intéressé. Le titre Démocrite est aussi très bon avec de bons passages tout comme Digression qui arrive à me transporter sur ses 4 minutes avec de superbes mélodies. Je trouve vraiment ce nouvel album meilleur que Des espoirs et des illusions, les titres m’accrochent bien plus et le chant passe parfaitement.

Enregistré par Fabien LeFloch, bassiste de Justin(e) entre autre, qui a d’ailleurs enregistré le dernier album des nantais, au studio Chipolata Framboise. Le son est bon et j’aime bien la pochette simple mais jolie. Par contre une interview s’imposera pour en savoir plus sur ce titre et l’histoire de Démocrite.


La tentation de Démocrite est un bon album qui ne laisse pas de place au repos avec un punkrock direct et sans prétention mais qui se révèle très efficace. J’imagine qu’avec un album comme celui-ci le groupe doit envoyer du bois sur scène et ce sera donc avec beaucoup d'envie et de curiosité que j'aurais à cœur d'aller les voir.

Mon titre préféré: le 51ème état

http://dissidenceradio1.bandcamp.com/album/la-tentation-de-democrite

mercredi 18 décembre 2013

Topsy Turvy’s / Johk – split



Topsy Turvy’s / Johk – split
Barbier Rds, Deux Pieds Deux Dents, Never Trust An Asshole, No routine Records, Panda Rds, SmallTones Rds, Songs Of A Bitch Records
8.5/10
Derrière une pochette dessinée qui sent bon la franche camaraderie, se cache un split regroupant les Topsy Turvy’s de Poitiers et Johk des Poitevins aussi. Je connaissais les premiers suite à leur ep sorti l’an passé (chronique), dans un registre pop punk parfois trop gentil. Quant aux seconds je n’en ai jamais entendu parler, la découverte sera donc plus grande.
J’ai commencé ce split comme je commence à lire une revue : à l’envers. En commençant donc par les Topsy, je raccourci leur nom, vous m’excuserez cette familiarité, mais je dois reconnaître que je suis très surpris par les morceaux que j’entends. Plus agressif, plus pêchu tout en gardant un coté mélodique plutôt sympa, tonight est un bon exemple des morceaux du groupe avec toujours un mélange de deux chants et des petites mélodies bien pensées. No More Guilty est aussi un très bon titre, meilleur même. La batterie cartonne comme jamais.
Johk est un groupe punkrock aussi mais plus rude et avec un chant français. Plutôt intéressant comme sur les tics et l’incohérence qui montre que l’on peut faire du très bon punkrock rapide et efficace et balancer des textes en français qui collent. Johk me rappelle dans un registre très proche les Baxter de Poitiers (aussi) pour ce coté rapide et rentre dedans avec des riffs simples et entêtants.

Mais voilà, après quelques petites recherches, j’ai découvert qu’en fait ce split a permis aussi aux groupes de se mélanger comme dans en retard sur mon temps qui voit les deux chanteurs de Topsy et chanteuses pousser la chansonnette en français ainsi que de voir le batteur de Johk taper sur ses fûts sur les 2/3 des morceaux des Topsy. Ce mélange a du bon parce que les deux groupes se sont stimulés et ça les a poussés vers le haut en rendant notamment les Topsy un peu plus efficaces. Et puis on sent la bonne ambiance et l’amitié entre les deux groupes.

Un bon split sympa qui mérite vraiment d’être écouté.



jeudi 9 mai 2013

Billy The Kill – an open book with spelling mistakes






Billy The Kill – an open book with spelling mistakes
Samlltones rds – Kicking Rds
9/10
Un livre ouvert avec des fautes d’orthographe voilà la traduction de ce 3ème et nouvel album de Billy The Kill.
Joy, Sex and War, son second album, sorti en 2009, avait été une surprise majeure pour moi à l’époque et je crois me rappeler avoir écrit que si j’avais su jouer de la guitare et chanter j’aurais aimé en être l’auteur. D’ailleurs encore 4 ans après je prends toujours autant de plaisir à l’écouter.

Il y a un parallèle à faire immédiatement entre ces deux derniers opus et il se situe au niveau de la pochette, peut être est-ce fait exprès peut être pas mais Billy se situe à peu près au même emplacement, une guitare à la main, mais les cheveux ont raccourcis, le t-shirt a laissé place à une chemise, les goodies de geeks ont disparus et les pieds se sont chaussés. En quelque sorte on se laisse à penser que Billy a grandi, a mûri, s’est posé.

L'album commence avec The world is yours, un morceau tout simplement magnifique avec une fin un peu surprenante qui m'a dérouté sur les premières écoutes mais, qui,  au final, est parfaitement adaptée. Somewhere in my mind met encore en avant le talent de composition de Billy, non seulement il sait écrire de superbes mélodies mais ses textes sont touchants, dommage d'ailleurs qu'ils ne soient pas, encore une fois, écrits dans le livret. Mon coup de cœur du moment est I can write some songs avec ce petit passage délicat pour placer « with my rock’n’roll band » qui fragilise un peu le titre et le rend d'autant plus beau. The hardest is a better way to begin est aussi un magnifique titre d’indie rock de tradition midwest américain, le chant n’est peut être pas assez mis en avant mais la qualité mélodique est  toujours aussi flagrante.

La grande différence avec Joy sex and war vient du fait que les morceaux sont, dans l’ensemble, plus accompagnés, par une batterie et une basse qui sont, au passage, jouées par Billy. Ca  rend l'album plus hétérogène et surtout plus rythmé.

Belle reprise des Thugs, en français s’il vous plait. « les lendemains qui chantent » est un texte très fort extrait de Nineteen Something que bizarrement je découvre, non pas que je ne connaisse pas les thugs mais pas cet album en tout cas. J'ai du m'arrêter à IABF je crois.
Seconde reprise avec un titre de Ronnie James Dio, Holy diver dont je ne suis pas fan (du titre original) mais dont la réinterprétation de Billy est très intéressante même si ce titre ne me touche pas vraiment. Self Destruction Ambition est un titre énergique et rythmé qui aurait pu apparaître sur son autre projet Billy Gas Station et peut paraître ici surprenant.

Il m’aura quand même fallu plusieurs écoutes pour apprécier véritablement cet album et je le trouve finalement moins facile d’accès que son prédécesseur. Je ne dis pas moins bon car il y a une profusion de très bons titres mais plusieurs écoutes sont nécessaires pour l'apprécier pleinement. Je trouve par contre le son sur la voix pas toujours parfait, sur certains morceaux c’est un peu dommage.


Billy The Kill a toujours un sacré talent de compositeur et sa voix, même si elle est assez classique, est vraiment touchante de sincérité et s'accorde à merveille avec sa musique. Un livre ouvert donc sur un jeune musicien bourré de talents mais avec finalement peu de fautes...

3 titres à retenir : I can write some songs ; the world is yours ; somewhere in my mind


jeudi 2 mai 2013

Over The Top / Tantrum




Over The Top / Tantrum
Smalltones records
8/10
Pour tout trentenaire qui se respecte (un tant soit peu), Over The Top rappelle l’âge d’or de Sylvester  Stallone et son film de père routier au grand cœur qui aura remis au goût du jour le bras de fer dans les cours de lycées. Tantrum  rappelle lui ce groupe mythique de Montpellier qui balançait une noise burnée façon Unsane et ses concerts enflammés dans des salles minuscules. 

Mais en fait dans les années 2000 Over The Top est un groupe de La Rochelle. Pas n’importe quel groupe en fait puisqu’il est composé de membres de la fine fleur de la scène indé locale à savoir Down To Earth, qu’on se passera de présenter (3 ou 4 apparitions sur les compiles des Rêveries), Mind The Gap, chroniqué aussi dans le zine, un poil plus mélodique que le groupe précédent et Mel Team Plugs, les punkrockers qui n’ont jamais réussi à être plus connus que ça alors que leurs concerts sont excellents tout comme les productions qu’ils ont pu sortir, bref les mystères de la notoriété…
Over The Top a déjà sorti un EP 5 titres en 2011, honnêtement je ne l’ai pas écouté et je découvre le groupe à travers les 3 titres présents sur ce split. Les morceaux sont longs et plaisants emmenés par un gros son mélangeant du Flying Donuts et du Loisir.  On retrouve aussi cette facilité à créer des mélodies que peut avoir Dead Pop Club, c’est résolument rock’n’roll avec cette pointe de power pop indé agréable. Difficile de rapprocher le side-project des groupes dont il est issu, son identité lui est propre et j’ai vraiment hâte d’entendre le groupe sur plus de titres et avec un son un poil meilleur.

Tantrum est, quant à lui, un groupe Hollandais qui a été mixé par Rene van der Zee le chanteur et guitariste de Cooper. Gros rock façon grunge des années 90, ça joue bien et c’est plaisant sans non plus me faire rouler par terre mais ce que j’aime bien c’est leur façon de remettre au goût du jour un style qui a quelque peu disparu.

C’est donc un split agréable avec une mention spéciale à Over The Top que je découvre ici et qui place 3 titres vraiment très bons.

lundi 29 octobre 2012

Topsy Turvy’s - You better believe it, you’re in




Topsy Turvy’s - You better believe it, you’re in
Smalltones records – degenerate asso – No routine records – 30HD – Deux pieds Deux dents
6/10
Jeune groupe de Poitiers qui sort son deuxième EP (8 titres) après un premier l’an passé. Musicalement c’est du pop punk influencé Blink 182, Green Day ou encore des choses plus intéressantes et plus rock’n’roll de chez Lookout. Pour moi, il y a dans l’ensemble trop de passages mélodiques qu’on a l’impression d’avoir déjà entendu ici et là. Mais il y a tout de même pas mal de bons plans notamment sur le chant qui alterne masculin et féminin, mais aussi sur les refrains (« stupid » ou « the worldwide ») emballants et bien sentis. Et puis écoute après écoute on finit par se laisser prendre au jeu parce que c’est frais et bien pêchu. Je pense qu’avec un peu de temps le groupe saura digérer parfaitement toutes ses références et pourra faire son truc, plus original et moins teenager qu’il ne l’est actuellement.
A noter la très belle pochette (le précédent EP était super bien dessiné aussi), le groupe s’est fait plaisir avec notamment un sympathique mini poster.