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lundi 3 septembre 2018

SUPERMUNK – Stuck in the darkness (EP)




SUPERMUNK – Stuck in the darkness (EP)
Kicking Records / Monster Zero
4.5/5

Tout commence par une petite information sur les poissons des abysses, ceux qui produisent leur propre lumière, ces mêmes poissons qui ornaient les affiches du groupe et le premier album de Supermunk. J’avais adoré cet album le plaçant même à la première place au rang des meilleurs albums de l’année 2016.

Deux années se sont écoulées et Supermunk a décidé de remettre les couverts avec un EP de 8 titres qui s’accompagne d’une petite tournée. Pour rafraichir la mémoire de certains je me dois de rappeler que Supermunk est formé des anciens Annita Babyface & The Tasty Poneys, qui séparés de leur chanteuse ont changé de nom. On y retrouve Ben Bacon, Le Bazile aussi batteur dans Not Scientists et No Guts No Glory et Forest Pooky dont on ne pourra citer tous les groupes faute de place !

Passé donc l’intro informative Supermunk fait étalage de sa belle capacité à composer des morceaux mélodiques et accrocheurs, Play Pretend rappelle au bon souvenir de la scène californienne des années 90 quand Monsters décape les tympans et se révèle être l’un des meilleurs morceaux qu’il m’ait été donné d’écouter depuis ce début d’année. J’aime aussi beaucoup Nightmares, long morceau de 4 minutes qui arrive à nous immerger dans sa bulle, idem pour Hoo Hoo Hoo ! qui confirme juste l’énorme talent de ce trio. J’aime tout chez ce groupe : le chant, les mélodies, l’énergie… Parfait !

Je suis vraiment heureux de voir que le projet Supermunk est toujours actif et cet EP, qui bénéficie moins de l’effet de surprise du premier album se révèle tout de même un excellent moment de punkrock mélodique.


J. NeWSovski


lundi 22 janvier 2018

NIGHTWATCHERS – Who’s to blame



NIGHTWATCHERS – Who’s to blame
4/5

Les toulousains ont sorti l’an passé cette cassette de 6 titres, elle est aussi disponible en numérique sur leur bandcamp à prix libre.
Les Nightwatchers ont leur style rapidement reconnaissable : punk et terriblement rock’n’roll. Toujours aussi plaisant à écouter. L’écoute de ces morceaux renvoie directement à des souvenirs de concerts où le groupe est aussi très intéressant à voir jouer. Captivants dans leurs uniformes noirs.
Sans se pencher sur les paroles on pourrait passer à côté du fond, et des propos du groupe toulousain. En effet celui-ci base ses textes sur la police mais du côté flic avec un sens de la mesure qui leur est propre. On ne parle pas la police des polars mais celle d’en bas qu’on aime à dénoncer. Qu’on soit pour ou contre le point de vue est intéressant à prendre en compte. Je citerai donc quelques répliques bien senties comme ce foutage de gueule : One letter at a time / I type with only one finger
I take my time… / Wait, where's that letter ? / How do you spell it / Wait, I guess I mispelled it / Erase, repeat 
sur Deposition

Au-delà des saillies verbales The Nightwatchers on retrouve de très bons titres, notamment Guilt is subjective qui sent bon le Clash avec ses chœurs et sa batterie lascive. Et force est de constater que Deposition est du même acabit. Un style vieux de 40 ans peut toujours autant matcher. En tout cas les Toulousains maîtrisent parfaitement le style et ça colle parfaitement.

Quelques envolées musicales sur You have the right to remain silent et son chant plus aérien et new wave puis sur Empathy & me aussi dans la vague post punk qui a suivi 77. Un morceau atypique mais non dénué de charme que j’aime écouter et réécouter.


Nightwatchers confirme donc son premier EP Good Kids Obey. Les 16 minutes de ce who’s to blame passent à une vitesse terrifiante et nous font passer un excellent moment. 


J. NeWSovski




jeudi 9 février 2017

RAINCHECK – True Love (EP)



RAINCHECK – True Love (EP)
KROD records, Bad Wolf Records, Inhumano, Bad Mood Asso, Joe Cool Records
5/5

Raincheck est un nouveau groupe de Lyon qui s’est formé en 2014 mais à l’écoute de ces 6 titres on sent une très grande maîtrise qui incite à jeter un coup d’œil au background des loustics. Chose intéressante puisque le groupe est formé d’ex membres de No Guts No Glory, Burst One’s Side, Guerilla Poubelle et Never Again soit une belle brochette de groupes qui ont tous sortis de super trucs ces dernières années. Cerise sur le gâteau, l’EP a été enregistré au Warmaudio qui n’a jamais raté une production. Et chantilly sur la cerise car la pochette est signée par Freak City (http://freakcitydesigns.com/) qui a encore fait un super boulot dans son style rapidement identifiable,  en plus j’adore Hulk Hogan et le catch des années 90.

Sans surprise Raincheck maitrise parfaitement ce 6 titres envoyant un punkrock ultra énergique qui n’oublie surtout pas de poser de belles mélodies. Work Less Chill Mass sur un peu plus de deux minutes rappelle au bon souvenir de The Explosion époque Flash Flash Flash, qui reste l’un de mes albums préférés en punkrock. D’ailleurs la voix de Jimmy Cliff Anger est proche de celle de Matt Hock de par ses intonations où la façon de se poser sur la musique, ça se ressent sur le superbe Fresh Start. Des relents de Wank For Peace aussi sur les titres plus rugueux comme Party Daze ou encore sur certaines parties du pourtant plus lent Overflow, avec la même capacité que les angevins à jouer des trucs rapides, accrocheurs, aux mélodies tueuses et non moins dénuées de testostérone. Je pense enfin à Lifetime sur le brulot Uncool qui en une minute pile fait une belle démonstration de puissance et d’énergie brute.

Raincheck, en étant très honnête, me semble bien parti pour écrire une belle page de la scène punkrock française. J’attends avec impatience la suite mais aussi et surtout la possibilité de pouvoir les voir jouer live. Un véritable coup de cœur que ce groupe.

J. NeWSovski





dimanche 1 janvier 2017

Le Bazile de Not Scientists et Supermunk A-t'il bon goût ?


Batteur de Not Scientists, Supermunk, No Guts No Glory, Annita Babyface and the Tasty Poneys... Le Bazile est un incontournable de la scène punkrock française. Quoi de mieux que de l'inviter pour débuter cette nouvelle année de façon rythmée.




L'album que tu as le plus écouté ?

mercredi 13 juillet 2016

SUPERMUNK – Photophobic



SUPERMUNK – Photophobic
9/10

Maintenant que la notion de super groupe est une chose acquise pour tout le monde (The Falcon, Me First…) il est temps de présenter Supermunk dont le nom rappelle, évidemment, Superchunk. Le trio parisien est formé de Forest (The Pookies, Sons Of Budha, Napoleon Solo, Black Zombie Procession, Annita Babyface & the tasty poneys…), Le Bazile, batteur de Not Scientists, Annita Babyface et No Guts No Glory ainsi que de Ben Bacon (Annita aussi).
Le rapprochement avec Annita Babyface est incontournable de par le fait que les 3 membres en faisaient partie mais aussi d’un point de vue musical car Supermunk en est très proche. Comme vous le savez peut-être l’unique album d’Annita Babyface est un de mes coups de cœur de ces dernières années que j’aime réécouter tranquillement au coin du feu, sur ma peau de bête, un Diplomatico à la main… Plus sérieusement cet album était un album de punkrock sans prétentions mais bourré de talent et force est de constater que Photophobic de Supermunk navigue (ou nage vu la pochette) dans les mêmes eaux.

Le passage de Forest en lead vocal est encore le moyen de mettre une grosse claque à tout le monde tant sa voix et son chant sont hors catégories dans ce registre. Our lives are too thin illustre parfaitement tout ça avec cette fragilité, cette fêlure en moitié de morceau.

Mais tout ramener à Forest serait manquer de respect à ses compères qui tiennent sacrément bien la baraque, le jeu de batterie de Le Bazile est aussi sacrément rythmé et inventif.
J’aime aussi cette propension à ne pas se prendre plus au sérieux que ça : fête de la musique sur un trottoir dans la rue, pochette toute simple, téléchargement à prix libre… Un groupe sans arrière-pensées juste celle de profiter du présent, de ses potes et une furieuse envie de jouer et partager. Et le trio n’hésite pas à explorer du côté de la powerpop avec un morceau comme Ouh My Darling, qui fait mouche dès les premiers accords. Il devient aussi ultra accrocheur sur Drag The River superbe morceau subtilement accompagné d’un clavier.

Vous l’aurez compris, Photophobic est certainement l’album punkrock le plus plaisant du moment et aurait très bien pu être une suite au premier d’Annita Babyface. Il met en avant le grand talent de chanteur de Forest tout en proposant des morceaux superbement écrits et d’une accroche immédiate. Certains puristes pourront le trouver trop mélodique et pas assez punk pour moi il est juste parfait.


Morceau préféré :           Drag The River


Morceau préféré :           Drag The River








dimanche 8 mars 2015

Not Scientists - destroy to rebuild



Not Scientists - destroy to rebuild
Kicking Records - Delete your favorite records
9/10
A moins d'être resté dans une grotte cette dernière année et demi, vous ne pouvez pas e, lisant ce blog ignorer l'existence de Not Scientists. Ce "jeune" groupe formé de Jim et Ed d'Uncommonmenfrommars et de membres de No Guts No Glory a déjà sorti un EP (Leave stickers on our graves) et un 45t de 3titres et avec plus de 100 dates et 11 pays traversés ils se sont très rapidement forgés une belle réputation. L'album était donc naturellement très attendu et c'est donc avec beaucoup d'envie et d'impatience que je l'ai découvert.

Dans un premier temps j'aime déjà bien le thème développé autour du titre et son exploitation dans le livret et la pochette. Je trouve cependant un peu dommage et risqué de ne pas mettre le nom du groupe sur la pochette.

Musicalement, c'est très bon, le Warm Audio est un sacré bon studio et cette production lui fait honneur. Window, qui commence l'album révèle un coté peu entrevu sur le premier EP  mais davantage perçu en concert, à savoir l'utilisation de longues mélodies créant une belle atmosphère.
Il s'agit certes d'un premier album mais c'est celui de musiciens expérimentés qui, reflète certes des influences, mais surtout un caractère propre avec un punkrock qui fait la part belle aux mélodies. Les guitares ont un son qui leur est propre et qu'honnêtement on ne retrouve pas partout. J'aime bien le coté pop punk du groupe notamment sur We're given no Options ou I'm brain washing you qui me font penser à quelques vieux groupes de chez Lookout records. L'atmosphère est singulière sur Just break me, Broken Pieces ou These Heads have no faces qui posent de belles mélodies, le résultat doit être encore meilleur et prenant en concert.

C'est donc un superbe premier album pour les Not Scientists qui confirme déjà tout le bien que l'on pensait d'eux. Destroy to rebuild possède une vraie personnalité et un son qui lui est propre.

Mon morceau préféré :              Tomorrow's another day





vendredi 31 janvier 2014

Not Scientists – leave stickers on our graves



Not Scientists – leave stickers on our graves
Delete your favorite records
9/10
La fin des Uncommonmenfrommars tout juste consommé, deux de ses membres se retrouvent dans une nouvelle aventure : Not Scientists. Ed (chant, guitare) et Jim (guitare, eh oui !) donc, aidés de Basile à la batterie, de No Guts No Glory, ainsi que Thibault à la basse balancent donc 6 titres sur un EP et 45t à l’artwork tout choupinou mais pour lequel il sera difficile de trouver le nom du groupe. Peu importe car une fois enclenché, le charme opère. La recette est très simple et déjà éprouvée : quelques accords, de la mélodie, de l’énergie le tout bien aidé par un bon petit talent de composition. J’aime beaucoup le premier titre Wrong side of the highway avec sa petite intro simple et efficace et sa montée progressive.
Le groupe cite les Buzzcocks, One Man Army et Hot Water Music en référence, je suis assez d’accord et l’on reconnaîtra la patte Unco aussi très rapidement ainsi que des touches des très vieux MxPx.
Les morceaux passent vite mais passent bien. Et j’attends donc le futur album avec une impatience grandissante. A noter qu’ils sont sur une bonne tournée avec notamment Hateful Monday.
Une bonne découverte simple, efficace et sincère.

Mon titre préféré: Wrong side of the highway


mercredi 27 novembre 2013

No Guts No Glory – Yes, we have partying skills





No Guts No Glory – Yes, we have partying skills
Delete your favorite records
9/10
Autant le dire dès le début et mettre fin à tout suspens : ce nouvel album des Valençois est un sacré opus. Pour ceux qui comme moi connaissent très peu ou pas NGNG, il s’agit d’un quatuor de Valence, la patrie des Uncommonmenfrommars. Le groupe s’est formé en 2004, il y a donc près de  10 ans et ses membres font aussi  (ou faisaient)  partie d’Annita Babyface and the tasty poneys, Owen Temple Quartet et Horro Vacui. Je ne connais pas les deux derniers hélas. Toujours est-il que le groupe a déjà sorti deux albums auparavant à coté desquels je suis passé à coté…
Yes, we have partying skills se présente dans un joli artwork façon carton qui dégage une grosse sobriété.  Coté musique, le fun annoncé dans le titre, se ressent très rapidement avec un punkrock oldschool qui me fait très rapidement penser aux excellent tourangeaux de Daily Mind Distorsion. Le groupe ne se prend pas la tête et se fait plaisir à jouer, ça se sent et surtout ça s’entend comme dans des titres comme Riot girls ou All Hail Leo Taxi qui déchirent vraiment. Certains titres me rappellent aussi la furie de Madjive comme About Beauty. A noter que les deux références que je cite font partie de mes albums préférés de ces dernières années.

No guts No Glory est une vraie révélation pour moi avec un punkrock simple, j’adore leurs plans et leur son un peu cradingue qui sent bon le garage. Et puis surtout cet album sent le live, rien qu’en écoutant on imagine les gars sur scène, dans un petit rade qui sent bon la transpi et la bière renversée.  Le vrai goût de cette musique… ce qui me fait l’aimer ! J’espère qu’une bonne tournée dans tous les coins de France va suivre histoire de croiser les gars. On Verra Bien, comme le dit le tatouage pris en photo sur le dos du disque.