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mardi 26 mars 2019

MILLENCOLIN – SOS




MILLENCOLIN – SOS

Epitaph
7.5/10

J’avais délaissé Millencolin il y a quelques années après les avoir vus sur scène avec une piètre prestation sans relief qui m’avait vraiment déplu. Et pourtant j’aimais bien Millencolin, Tiny Tunes et Life On a Plate sont deux albums énormes qui m’ont marqué et par la suite il y a eu quelques trucs plutôt bien sentis sur Pennybridge Pioneers et quelques morceaux de Home From Home.

Pour ce SOS, 9ème album du groupe, les suédois ont fait un teasing sympa avec quelques images laissant entrevoir leur retour à travers leur mascotte : le petit oiseau jaune. Et finalement je me suis pris au jeu, la nostalgie peut-être, et l’envie de réécouter du bon vieux punkrock mélo qui a bercé toute ma jeunesse.

SOS commence donc par le morceau éponyme déjà diffusé en clip, un morceau énergique avec une petite intro qui fait monter la pression, le refrain est très efficace. Il est sans surprise, hormis le fait qu’il soit bon et qu’il laisse entrevoir un bon espoir pour le reste de l’album.

Et c’est vrai qu’il y a des bonnes chansons, Nothing par exemple qui est certainement le meilleur, Sour Days aussi qui fait étalage de tout le talent mélodique des suédois. J’aime bien aussi Let It Be et Carry On, des titres efficaces qui valent certains vieux morceaux.

Mais derrière cette superbe pochette, qui fait suite à une longue tradition d’artworks de qualité, se cachent quelques morceaux moins bons qui auraient mérité un petit écrémage notamment Yanny & Laurel et ses effets décalés. Une touche moderne certes mais avec laquelle j’ai du mal.

Après No Fun At All et les Satanic Surfers l’an passé, c’est au tour de Millencolin de nous sortir un album. Il se veut très sympa avec des morceaux solaires bien emmenés par la belle voix de Nikola Sarcevic qui n’a pas pris une ride. SOS emmène avec lui un petit vent nostalgique et, sans être l’album de l’année, il est plaisant à l’écoute.

J. NeWSovski
Morceau préféré :                                    Nothing





mardi 12 mai 2015

Millencolin - true brew



Millencolin - true brew
Epitaph Records
8.5/10

Groupe emblématique de la scène punkrock européenne des années 90-2000, Millencolin fut certainement aussi le plus populaire de son époque de ce coté de l'Atlantique, il fut l'un des premiers à atterrir sur Epitaph (sinon le premier de mémoire) et à certainement influencé le choix du label californien de racheter Burning Heart et son escadron suédois.

Millencolin a pas mal bourlingué tout au long de sa carrière (23 ans tout de même !) en sortant de très bons albums (life on a plate, tiny tunes), d'autres moins emballants (For monkeys) puis a évolué en mettant de coté son penchant fun (Pennybridge pionneers et la suite) mais hélas aussi en proposant des prestations scéniques pas toujours au top.

La sortie de ce nouvel album,  le 8ème, survient après 7 années et un prédécesseur, Machine 15, complètement oublié pour ma part. Je suis donc surpris de retrouver le groupe dans les bacs tout en ne m'attendant pas vraiment à grand chose de très pertinent.

True Brew commence de manière efficace avec egocentric man, un titre dynamique qui rappelle au bon souvenir de Pennybridge et Home from Home. C'est un morceau rapide avec une structure très Bad Religion, une référence présente sur plusieurs morceaux parfois aussi sur le chant de Nikola Sarcevic (sur autopilot mode), un chant qui reste toujours efficace avec une très belle voix.
Pas de grosses surprises tout au long des 13 titres même si des riffs (sur Autopilot mode) peuvent surprendre. Pas de déceptions non plus, les Suédois jouent de façon efficace balançant un style qu'ils maîtrisent parfaitement sortant au passage quelques très bons morceaux comme Sense & sensibility qui aborde le sujet de la montée de l’extrême droite en Suède ou Something I Would Die For et Bring Me Home qui restent ancrées en tête. Millencolin a cette capacité à créer des chansons entêtantes.

True Brew peut  se vanter d'être un album "maison" dans le sens où la pochette a été faite par Erik (guitare) l'album enregistré par le groupe et produit par Nikola et Mathias. Le clip est aussi fait maison, manquait plus que le groupe crée son label et le distribue tout seul pour atteindre le parfait groupe DIY.

Ce nouvel album saura ravir les fans de Millencolin en proposant un album plaisant et mélodique certes pas vraiment original mais qui à force d'écoutes se révèle être très convaincant, encore faut il laisser une chance au groupe. Mais avec l'arrivée des beaux jours il m'a aussi redonner l'envie de me replonger dans mon adolescence et revisiter les premiers albums.


Mon morceau préféré :      sense & sensibility