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mercredi 10 juin 2020

FAKE NAMES – s/t



FAKE NAMES – s/t

Epitaph

 

Toute l’histoire de Fake Names part de Brian Baker, le légendaire guitariste de Bad Religion et Dag Nasty mais aussi bassiste de Minor Threat, il retrouve son ami de toujours, le guitariste Michael Hampton (qui a officié dans des groupes comme State Of Alert avec Henry Rollins, Embrace avec Ian MacKaye et One Last Wish). Le duo commence à composer des morceaux ensemble et sentant le truc intéressant, il se rapproche alors de Johnny Temple, bassiste de Girls Against Boys. En 2016, alors que Bad Religion, Girls Against Boys et Refused se croisent lors d’un festival à Chicago, le courant passe avec Dennis Lyxzen qui a toujours cité Embrace et Minor Threat comme ses références, les gars lui passent une démo et Dennis, de retour en Suède enregistre sa voix dessus. La structure de Fake Names est en place.

 

Fake Names ré-enregistre alors une démo qui deviendra cet album sous la pression de Mr Brett Guerewitz himself.

Avec 10 titres dépassant rarement les 3 minutes, Fake Names prend ses racines dans le punkrock des années 80 mais en y apposant des riffs finalement très pop. L’excellent morceau d’ouverture, All For Sale, respire le rock’n’roll, le chant de Lyxzen me rappelle l’époque de the (international) Noise Conspiracy, la rythmique est assez sage en opposition à Brick, bien plus incisif qui dégage une énergie communicative tout en conservant de belles mélodies.

Le groupe sait mettre de l’intensité dans ses mélodies comme sur Being Them mais ce qui ressort principalement de cet album est ce son brut et simple qui ne regorge pas d’effets sur lequel viennent se poser des chansons assez « légères », à la vue des précédents groupes de ses membres.

Quelques morceaux plus légers comme Darkest Days ou le surprenant Heavy Feather viennent apporter de la fraîcheur et puis certains se révèlent extrêmement catchy comme Weight ou First Everlasting.

 

Sans être l’album majeur de cette année il n’en demeure pas moins très intéressant et j’espère que le groupe aura à cœur de poursuivre l’aventure car elle semble prometteuse.

 

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Brick

 

 

 

https://www.facebook.com/fakenamesofficial/

https://fakenamesofficial.com/


mardi 21 avril 2020

Clip - Fake Names


Voici Fake Names, super groupe formé de Dennis Lyxzen (Refused, International Noise Conspiracy), Brian Baker (Bad Religion, Dag Nasty, Minor Threat), Johnny Temple (Girls Against Boys) et Michael Hampton (Embrace, One Last Wish). L'album doit sortir sur Epitaph début mai.


samedi 16 avril 2016

THE FALCON - Gather Up The Chaps



THE FALCON - Gather Up The Chaps
Red Scare Industries
9/10

The Falcon fait partie, à l'instar de Only Crime et Me First and the Gimmie Gimmes pour ne citer qu'eux, de la catégorie des super-groupes. Un super-groupe est formé de membres de groupes déjà établis et à la renommée reconnue. Dans The Falcon il n'y a ni plus ni moins que Brendan Kelly de The Lawrence Arms, Dan Andriano de Alkaline Trio et Dave Hause de The Loved Ones, un trio détonnant pour un groupe qui l'est tout autant et ce serait oublier Neil Hennessy, aussi batteur de The Lawrence Arms.
Pour la petite histoire le groupe a déjà sorti un premier album en 2006 nommé Unicornography sur Red Scare Industries, label qui s'est monté pour sortir le premier EP du groupe en 2004.

Brendan Kelly a écrit une très grande partie des morceaux de l'album et on retrouve donc en partie la patte Lawrence Arms. Toutefois le fait que Dan et Dave viennent aussi chanter ajoute un gros plus au groupe qui fait preuve de beaucoup de variété dans son style.

Gather Up The Chaps est très court car les 12 pistes se consument en moins de 26 minutes. Et après un morceau introductif plutôt bon où l'on entend les trois chanteurs (the trash), War of Colossus se révèle un excellent morceau, notamment sur sa fin. Sergio's here adopte une rythmique atypique et le chant de Dave additionné à celui de Brendan fait un joli mélange. If Dave Did It est de loin le plus explosif mais aussi non dénué d'humour. Et Dan Andriano, dont je n'ai jamais été fan de la voix, chante en grande partie seul sur You Dumb Dildos, un titre plutôt fun pour un morceau dynamique et finalement surprenant.

La pochette rend hommage à Minor Threat, que je pourrai rajouter à la rubrique Question d'artwork tant elle a été déclinée et continue de l'être.


Un album qui respire la bonne humeur et qui part souvent dans tous les sens mais cette diversité fait aussi tout son charme car à aucun moment on ne ressent lassitude ou quelque chose de déjà entendu.


Morceau préféré : If Dave dit it




dimanche 30 mars 2014

Dogchains – give / take


Dogchains – give / take ep
Straight and alert records – Life to live records – balance records

 Seulement 6 titres composent ce petit EP de moins de 10 minutes par contre le rapport qualité prix est assuré. Le moins que l’on puisse dire c’est que Dogchains envoie une sacré dose d’énergie avec un hardcore oldschool rappelant directement les mythiques MINOR THREAT ainsi que la scène straight edge des années 80 qui en a découlé (Youth Of Today en tête).  Mais Dogchains applique aussi quelques influences du New York Hardcore, notamment sur Sun. Le chant, lui, me rappelle Henry Rollins sur de nombreux titres dont le dernier et très bon Telescope.

Au passage Dogchains est un groupe allemand de Schweinfurt qui a commencé à jouer il y a tout juste deux ans, autant dire que c’est plus que prometteur. Je vous conseille donc d’y jeter une oreille sur bandcamp. Et au passage de vous pencher sur les productions de Straight and Alert.


dimanche 9 mars 2014

Interior Queer – s/t



Interior Queer – s/t
Jazz Wheck ; Dirty Guy Rock ; 30HD
8.5/10
On avait pu découvrir Interior Queer fin 2012 avec une petite interview et un morceau sur la somptueuse compilation Quihabet aures audiendi, audiat ! du fanzine que vous lisez actuellement. Mais je tiens tout de même à re-présenter Interior Queer.
Dans un premier temps le nom du groupe est, je trouve, excellent, il met en avant l’humour du trio et permet ensuite une déclinaison importante du concept. La pochette de ce premier opus éponyme en est une belle démonstration.
La qualité d’interior Queer vient de la qualité de ses musiciens qui ne sont pas les premiers venus non plus. Bruno (guitare + chant) officie, ou officiait (je ne sais pas où en est vraiment le groupe) dans RAVI, Nono (batterie) qui était derrière les fûts dans Jetsex est une machine à frapper capable de jouer à plus de 4grs et proche du coma éthylique (cf le concert avec Jetsex en Vendée il y a 5 ans…) et Jimmy à la basse qui a joué ou joue dans un nombre incroyable de groupes, on citera Jetsex, Maladroit, Crossing The Rubicon. Et puis pour l’album, Pat, qui faisait la gratte avant l’album, a enregistré ses parties et à quitté le groupe. On se souvient de lui pour ses séances d’exhibitionnisme dans Jetsex, mais aussi pour les Cavaliers, Four Slicks, Hellmotel

Interior Queer envoie donc 12 morceaux avec ce premier album qui ne sortira qu’en vinyle et numérique, chose qui me paraît tellement évidente à l’heure actuelle. Le désormais trio envoie un punkrock mélangeant plusieurs influences que ce soit du garage ou des choses plus old school. So Much Fun renvoie très rapidement vers des groupes de la trempe de Minor Threat avec un débit ultra rapide et une rythmique effrénée.
Le groupe se rapproche aussi des influences de RAVI notamment sur des titres comme Tourettes ou Lubrificator qui font la part belle aux mélodies.
Et puis c’était peut être la touche de Pat mais certains passages sont clairement marqués par sa « patte », Masked Bomb et son coté surf ou le solo sur Hipster Avoiders, reste à espérer que le groupe saura garder cette fraicheur et cette originalité sans lui.
A noter que l’album a été enregistré en deux fois avec pas loin d’une année séparant les deux enregistrements.

Alors oui c’est un très bon album mais Interior Queer ne connaîtra jamais qu’une notoriété relative. Cependant il aura le mérite de me rappeler que le punkrock est un défouloir sans prise de tête, qui s’écoute à fond, et se vit dans les minuscules salles qui peuplent les souterrains des villes et pour ça je ne peux qu’être admiratif de ce genre de groupes, les féliciter pour le plaisir qu’ils distribuent.


Mon titre préféré: Tourettes

dimanche 18 août 2013

Question d'Artwork



Il y a un élément dans un album qui peut paraître accessoire, surtout aujourd’hui à l’heure de la dématérialisation, mais auquel j’attache beaucoup d’importance et qui donne aussi une empreinte au disque, il s’agit de la pochette. Qu’on l’appelle couverture, jaquette, cover art ou artwork  cet élément est le visuel de la musique.

Dans le punkrock comme dans les autres styles l’artwork a son importance avec ses références, ses clins d’œil, son bon goût  mais aussi ses ratés.

Aujourd’hui, à travers cette nouvelle rubrique récurrente j’aimerais mettre plusieurs pochettes en avant et qui ont toutes un point commun : rendre hommage et faire référence à un autre album.

C’est en mars 1984 que sort le premier EP de Minor Threat sur Dischord. Le groupe de Ian MacKaye a su en quelques titres définir les lignes et les codes du hardcore tout en créant le terme et le style Straight Edge. En 1989 le groupe compile ses morceaux sur la complete discography à l’artwork identique si ce n’est la couleur.

 
1984 - Minor Threat - first EP
1989 - Minor Threat - Complete dicography