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dimanche 18 septembre 2022

JACK AND THE BEARDED FISHERMEN – Playful Winds

 


JACK AND THE BEARDED FISHERMEN – Playful Winds

Mighty Worm / Araki Records / Slow Death

Pour tout avouer je pensais qu’à l’instar de nombreux groupes, Jack And The Bearded Fishermen s’était éteint après de belles promesses. Mais huit années après son prédécesseur, la surprise est totale car les Bisontins sont toujours bien en vie et même en grande forme.

Durant cette absence ou cette pause on a pu suivre certains de ses membres dans Red Gloves et d’autres dans Horskh et Go Spleen.

Playful Winds sort cette année de façon discrète, sans grande promotion mais avec tout de même le relai de nombreux acteurs de la scène (New Noise et Mowno pour ne citer qu’eux). Débutée avant le confinement, sa conception a pu profiter du temps offert pour s’étoffer et permis aussi au groupe de s’enregistrer eux-mêmes à la maison, au studio zèbre de Besançon.

Tout d’abord j’adore l’entrée en matière de Beware of birds, qui quelque part semble emprunter des idées à Red Gloves pour finalement sonner comme un morceau de ce groupe mythique qu’était Portobello Bones. C’est aussi un hommage aux Oiseaux d’Hitchcock. JatBF utilise un peu la même recette sur Atlantide, qui met en avant une grosse basse. Elle devient même énorme sur Lips As A martyr au point de faire penser aux rythmiques de Quicksand. Puis le ton se durcit ensuite sur Fingers crossed ou Silent Films avec une belle démonstration de puissance.

Les deux chants apportent vraiment un plus au groupe, davantage de profondeur et de diversité.

J’aime aussi beaucoup le côté immersif (season) parfois très aérien comme sur Circles and dots et ses 7 minutes intenses.

 

J’ai toujours cru en Jack and the bearded fishermen, qui album après album proposait des choses personnelles et intenses. Ce retour se fait avec fracas et Playful Winds se veut, à mon humble avis encore plus puissant Un grand album.

 

J. NeWSovski

 

 

http://www.jackandthebeardedfishermen.org/

https://jackandthebeardedfishermen.bandcamp.com/album/playful-winds



mercredi 3 juin 2015

The Rebel Assholes - Follow The Line (ep)



The Rebel Assholes - Follow The Line (ep)
Kicking Records / Mighty Worm

Je crois pouvoir annoncer que The Rebel Assholes a franchi une étape ces dernières années et ce à force de tournées, de concerts endiablés mais aussi de titres et d'albums réussis.

Un packaging impeccable avec un artwork juste superbe révèle les deux galettes. J'adore cette pochette, la typo est bien choisie et j'adore ce style quelque peu asiatico-communo-soviétique.A l'intérieur un cd contenant le court EP Follow The Line et le dvd de la tournée asiatique.

Je vais tiquer sur le fait de proposer un si bel objet et de ne mettre qu'un EP dedans... un album ça aurait été classe ou alors poser quelques titres live de la tournée ou d'autres reprises à la fin du EP histoire d'étoffer la bête... Mais bon le principal c'est de se faire plaisir à l'écoute.

Je vais juste chroniquer ici le EP, j'essaierai de revenir sur le DVD bientôt.

Parmi les 8 titres Road sweet road est le morceau que j'attendais de la part du groupe, un titre catchy au refrain ravageur, une fois écouté il reste à jamais dans la tête. Pour sûr que ce sera le morceau phare du groupe. Il me fait penser à certains titres de Dead End, un peu plus lent que les alsaciens mais tout aussi accrocheur. L'intro est d'ailleurs parfaite pour lancer le morceau. Follow The Line me fait directement penser aux Flying Donuts de par son titre (le premier album) et sa structure. Pour conclure le groupe s'attaque à un monument des Burning Heads : Hey You. Ce titre qui finit les concerts des Orléanais, vous savez le moment où Pierre pose sa gratte pour prendre le micro, enrouler le câble autour de son bras et finir accroupi sur le bord de la scène. Le titre apparaît aussi sur le tribute au premier opus des Burning et il est très bien repris même si, en toute objectivité, la voix de Pierre rend tout de même mieux. C'est amusant de voir que Pierre apparaissait sur le premier album des TRA.
Mais ce que je craignais est hélas arrivé : cet EP est nettement trop court...


The Rebel Assholes me fait penser à nos feux Homeboys que l'on aurait mixé avec les Flying Donuts et Dead End et ce nouvel EP est très bon. Mis en avant par le titre Road sweet road, il regorge de morceaux plaisants et accrocheurs. Bref indispensable pour un groupe devenu désormais incontournable de la nouvelle scène punkrock française.






mercredi 22 janvier 2014

Sna-Fu – knives & bells



Sna-Fu – knives & bells
Klonosphère ; mighty Productions ; season of mist
8.5/10
Il s’agit déjà du 3ème album des Parisiens, pourtant, en Province, force est de constater que leur réputation reste encore discrète. Il faut dire que le groupe ne participe qu’à très peu de compilations et ne multiplie pas non plus les splits et autres EPs. Pourtant Sna-Fu, grand désordre orchestre, est une valeur sûre de notre scène hardcore punk nationale en partie grâce à des prestations scéniques toujours remarquées mais aussi un premier album (tonerre binaire) tout simplement excellent. Leur second effort s’est révélé plus difficile d’accès, et a, après réflexion, certainement ralenti la propagation de la renommée du groupe.
Knives & Bells arrive donc avec le bon goût de la surprise pour moi et je dois avouer qu’il m’a un peu dérouté sur les premiers jours d’écoute. Je trouve qu’il fait une véritable pirouette  par rapport au précédent et se retrouve d’une facilité d’accès évidente.
Dans un premier temps le son est tout simplement énorme, digne des grosses prods américaines et ça ne s’entend pas souvent chez des groupes de cette trempe par chez nous, pourtant quand on voit le nombre de groupes qui se font enregistrer ou mixer au Blasting room… Le son est donc énorme mais je le trouve parfois un peu trop propre pour ce genre de musique.
Dans un second temps certains titres font mouche dès la première écoute, c’est bête mais en sortant  de mighty galvanizer je m’attendais à un truc un peu plus verrouillé, plus difficile.

Sna-Fu a donc évolué et s’écarte de plus en plus du fantôme Refused qui planait au dessus de son nom. L’album commence de façon très efficace avec le titre Furious and fast, d’une grosse puissance sonore dont certains passages me rappellent the Hives de façon assez évidente, notamment sur les breaks et le chant qui pousse. L’impression se poursuit sur You don’t like this song qui au passage me fait penser un peu à Raised Fist, idem sur certains riffs sur Gangs qui évoquent immédiatement les RATM. L’efficacité est parfois déconcertante, nombre de morceaux passent pour des classiques : All In, au phrasé et aux rythmiques encore une fois très Raised Fistiennes.
On ne peut que se rendre compte de la puissance mais aussi du coté accrocheur des morceaux. Cet album est fait pour marcher et tout exploser. Mais sur certains titres le groupe retrouve son coté Mighty Galvanizer plus difficile d’accès (deadosaurs).

Un nouvel album pour Sna-Fu qui saura séduire de nouveaux auditeurs et reconquérir le cœur de ceux qui avaient été séduits par Tonnerre Binaire mais déçus par le suivant. Le son est juste énorme, ce qui est peut être trop pour ce style mais les compos montrent tout le talent de composition du groupe. Le sourire perce à l’idée qu’une tournée se prépare.

Mon titre préféré: furious and fast