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mardi 27 avril 2021

samedi 1 juin 2019

Félix de LANE A-t'Il Bon Goût ?

Aujourd'hui les Rêveries ont décidé de rester dans le local avec une interview de Félix, guitariste de LANE, le groupe angevin fraîchement monté et déjà auteur d'un EP et d'un premier album paru en début d'année. Une interview riche dans laquelle les Rêveries retrouvent pas mal de références communes, et vous ?



Quel est ton groupe culte ?

mardi 1 janvier 2019

Bilan 2018

Bonne Année à tous !!

Voici arrivée l’heure du bilan de l’année, certainement l’exercice le plus compliqué à faire.  Ce petit classement personnel spécial punkrock & dérivés s’est établi en fonction du plaisir que j’ai pris à écouter et surtout réécouter les albums sortis cette année. 



J.Newsovski
Albums Français

jeudi 29 novembre 2018

LAURA JANE GRACE & THE DEVOURING MOTHERS – Bought to rot



LAURA JANE GRACE & THE DEVOURING MOTHERS – Bought to rot
Bloodshot Records
8.5/10

Voici le premier album de Laura Jane Grace, chanteuse d’Against Me ! Je m’attendais à retrouver un album folk voire acoustique, posé et calme mais la dame sait surprendre et propose une musique proche de son groupe originel tout en élargissant son panel vers la seconde partie de l’opus.


Ainsi China Beach, qui débute l’album, rappelle au bon souvenir de The Clash, avec ce riff de guitare auquel on aurait rajouté un chant bien déjanté plus proche du hardcore. J’aime beaucoup Born In Black qui, sous des airs de As The Eternal Cowboy avec son tempo lent et ses envolées lyriques, parvient à frapper juste. Dans un registre proche de ce qu’on lui connaît j’accroche beaucoup aussi à The Airplane song la rythmique est bonne, le morceau est entraînant, dansant même, le refrain est super. Dans le style il y a aussi I Hate Chicago, dont les textes vindicatifs resteront en mémoire, ce serait d’ailleurs amusant d’entendre le morceau chanté là-bas. Cette chanson, comme l’a expliqué LJG en interview est une chanson sur le divorce et le fait qu’elle ait dû s’installer là-bas pour être proche de son ex-femme et de sa fille, pas vraiment un choix en sorte, elle s’est sentie piégée dans une ville qui ne l’a jamais acceptée. Le titre aurait pu s’insérer parfaitement sur un album comme Searching For a former Clarity. On met du temps à rentrer dans Reality Bites mais il y a une bonne énergie dans ce morceau.


Puis Laura Jane s’éloigne quelque peu de son univers pour en explorer d’autres et, sans être un spécialiste de Dylan (#lecartographe), je trouve The Acid Test Song proche de ce dernier, avec un mélange de folk et de blues. C’est aussi le cas sur The Hotel Song et quelque part Apocalypse Now (& later). Dans ce registre elle se débrouille plutôt bien et sa voix marche à merveille.


Puis le titre Screamy Dreamy s’apparente à un voyage vers l’inconnu, un morceau très aérien, émo et poétique. Très réussi.


Ce premier album de Laura Jane Grace alterne donc des morceaux punks comme Against Me ! sait les faire mais s’aventure aussi sur des contrées blues, folk et même aussi plus originalesn l’ensemble est fait avec beaucoup de savoir-faire, d’expérience et de talent.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                  The Airplane Song



lundi 3 octobre 2016

Against Me ! – Shape Shift With Me



Against Me ! – Shape Shift With Me
Total Treble Music
7/10

Il y a deux ans avec la sortie de Transgender Dysphoria Blues, Against Me ! revenait clairement sur le devant de la scène réussissant à pondre un album ultra efficace et ce malgré un line-up totalement remanié.
Shape Shift with me débarque donc avec une base solide derrière lui et déjà appuyé par une grosse tournée programmée aux cotés de Bad Religion.

Tout démarre avec Provision L3, un titre politique sur les scanners de sécurité et leur utilisation. « What can you see inside of me ? » scande Laura Jane Grace à la voix difficilement reconnaissable sur ce morceau. Ce titre est un vrai brûlot et laisse entrevoir de belles choses. Mais la suite de l’album est plus surprenante alternant entre le très bon et le trop pop.
On retrouve des morceaux déjà présentés il y a quelques mois sous forme de clips : Crash et 333. J’aime bien ce dernier, LE single de l’album, avec un refrain très fort et accrocheur qui s’imbrique dans les titres majeurs de la discographie du groupe. J’aime bien aussi Norse Truth, rugueux à souhait et bien barré ainsi que le très bon Dead Rats, qui me fait penser aux Buzzcocks. 12:03 se veut dans le registre classique du groupe et plaira aux vieux fans.

Shape Shift est aussi plein de morceaux accrocheurs mais trop calibrés, destinés à plaire à un grand nombre, ce qui laisse cet album s’ouvrir une porte vers un public plus large que Transgender qui était très punk dans son fond et sa forme. Certains titres sont mélodiques et manquent de cette touche propre au groupe floridien qui faisait mouche autrefois et qui passait par notamment d’un peu plus de folie dans le chant. C’est le cas de morceaux comme Boyfriend, Delicate, Petite…, Rebecca. qui sont plaisants mais manquent du petit grain en plus. J’ai peur que sur scène ils soient trop mous.

Un 7ème album plaisant sur certains titres mais assez décevant dans l’ensemble. Laura Jane Grace voulait parler d’amour, elle explique que de nombreux groupes l’ont déjà fait mais pas du point de vue d’un transsexuel. Ceci explique peut-être le côté mélodique et accessible qui peut permettre à son message de mieux passer. On se replongera avec bien plus plaisir dans le précédent opus plus brut, plus direct et moins mainstream.

Morceau préféré :           333