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mardi 4 juillet 2023

RANCID – Tomorrow Never Comes

 


RANCID – Tomorrow Never Comes

Epitaph / Hellcat

Rancid est un groupe culte qui aura marqué de façon indélébile toute la scène punkrock, et forcement quand je parle du groupe je pense à son superbe album and out comes the wolves (1995) mais aussi Let’s go (1994) et life won’t wait (1998). Le passage aux années 2000 a plutôt bien commencé avec l’album éponyme sorti la même année et puis par la suite le groupe a enchaîné les albums sans jamais atteindre les sommets qu’il avait côtoyés dans les années 90.

 

Mais la sortie d’un album du groupe de Tim Armstrong reste toujours un évènement surtout que celui-ci est leur dixième et qu’il débarque tout de même après un hiatus de 6 ans. Il s’affiche dans un bel emballage noir et jaune avec juste le logo et des photos des membres du groupe, sobre et dans la lignée des précédents, mettant l’accent sur la musique avec, encore une fois, une grosse quantité de morceaux (16).

Tomorrow never comes démarre sur les chapeaux de roue façon Rancid 2000, très rythmé avec une grosse basse et l’alternance des 3 chants. Une superbe entrée en matière. Mud, Blood & Gold enchaîne et offre en à peine plus d’une minute un refrain bien accrocheur et dans le même style on notera Don’t make me do it très rapide et puissant, un vrai morceau punkrock.

J’aime beaucoup New American, le chant d’Armstrong y est vraiment très bon avec son petit accent et puis les lignes de basse de Matt Freeman sont justes magiques. Il nous refait d’ailleurs un peu plus tard une petite introduction à la Maxwell Murder sur le très efficace Eddie The Butcher.

Un autre morceau que j’affectionne est Drop Dead Inn notamment parce qu’il est chanté par Lars avec sa voix éraillée et accrocheuse. Magnificent Rogue est aussi un très bon morceau, il dégage un côté nerveux du groupe mis en avant par la batterie tout en restant sur des bases qui permettent d’identifier directement le groupe, c’est un morceau hargneux, un bon défouloir.

 

Sans se mentir cet album n’est pas leur meilleur, il se veut dans la lignée de Trouble maker, Honor et Dominoes, soit un bon album, énergique avec ce que l’on attend de Rancid : les chants alternés de Tim Armstrong et Lars Frederiksen, des riffs acérés et par-dessus la basse de Matt Freeman. Sur ces points Tommorrow Never Comes regorge de morceaux efficaces sans jamais en trouver de vraiment excellents comme dans les années 90. Mais ceux qui, comme moi, aiment écouter toujours de nouveaux morceaux seront ravis de cet album et surtout heureux de voir que Rancid est toujours en vie, bien portant et prêt à en découdre sur scène.

 

J. NeWSovski

Titre préféré :                    New American

 

https://rancid.bandcamp.com/album/tomorrow-never-comes

https://www.facebook.com/rancid

https://rancidrancid.com/



jeudi 16 décembre 2021

LARS FREDERIKSEN – To victory (EP)

 


LARS FREDERIKSEN – To victory (EP)

Pirates Press

Co-Leader de Rancid, Lars Frederiksen est un incontournable dans la scène punk depuis plus de 30 ans. On le connait aussi dans son autre projet avec The Bastards, dans Oxley’s Midnight et dans Old Firm Casuals aussi. Différents groupes pour différents styles, on le sait investi dans la scène Oï et aussi Le personnage est charismatique et sa voix si singulière reste une madeleine de Proust pour nombre d’entre nous.

 

En cette année 2021, il a décidé de franchir le pas et sortir un EP en solo où il se retrouve à chanter, jouer de la guitare et faire quelques arrangements annexes. Plutôt que de proposer de nouvelles compos il a préféré réinterpréter différents morceaux de son répertoire : deux de The Old Firm Casuals, deux de Lars Frederiksen and the bastards auxquelles il ajoute un titre de UK SUBS, dans lequel il a joué et un de KISS.

Sur les six morceaux il y en a deux que j’adore, tout d’abord Skunx repris juste à la guitare électrique, le clip qu’il a tourné le mettant seul au centre d’un stade vide rajoute à la gravité de son regard, ce morceau a plus de 20 ans mais il est toujours aussi redoutable. Lars s’éraille la voix comme jamais.

L’autre morceau qui est vraiment très bon est Army of Zombies il provient aussi de l’album avec les Bastards, cette version est différente, davantage rock steady que punk, plus smooth et plus groove. Le reste est de bonne facture aussi notamment le Coming Home de Kiss ou Motherland de The Old Firm Casuals dans une version épurée et touchante.

 

A écouter impérativement pour les fans du personnage.

 

J. NeWSovski

 



https://www.facebook.com/larsfrederiksenofficial

lundi 8 novembre 2021

samedi 24 juin 2017

RANCID – Trouble Maker



RANCID – Trouble Maker
Hellcat Records / Epitaph
9/10

Par toutatis Rancid est de retour ! On se doutait de l’arrivée de cet album en voyant leur nom à l’affiche du Hellfest il y a quelques mois, mais que ça fait du bien de les retrouver.

C’est leur 9ème album, et même si tout le monde garde en mémoire les vieux comme And Out Come The Wolves, Life won’t wait ou Let’s go qui rappellent certainement à tous notre adolescence et quelques souvenirs de périodes marquantes, je fais cependant partie de ceux qui ont bien apprécié les récents aussi, que je considère souvent sous-estimés par les fans. Let the Dominoes fall et Honor is all we know n’ont peut-être pas fait trop de bruit à leur sortie, peut-être parce que l’époque a changé et que l’on passe plus rapidement à autre chose mais aussi parce que la vague punk est désormais loin derrière. Il n’empêche que j’invite tout le monde à y jeter une oreille car ils tiennent plutôt bien la barre et vous serez surpris de les (re)découvrir.

Trouble Maker est, une nouvelle fois, enregistré par Mr Brett Gurewitz et il sonne fichtrement bien. Après plusieurs écoutes, la chose que je me suis dit c’est que Rancid a fait du Rancid sans prendre de grands risques, certains morceaux se rapprochent même beaucoup de l’époque de And out. Mais d’un point de vue personnel je trouve ça plutôt plaisant que le groupe soit dans la continuité et au final il n’est que très rarement sorti de sa zone de confort si ce n’est sur l’album éponyme de 2000 très brut et direct. Mais s’il faut trouver de la nouveauté c’est dans les multiples projets annexes que le groupe se fait plaisir (Transplants notamment).

Les californiens ne se sont pas fichus de nous car, encore une fois, ce n’est pas moins de 19 titres qui sont présents sur la galette. Je serai d’ailleurs curieux de savoir combien Tim Armstrong a pu composer de morceaux. Un mec vraiment hors normes.

Pour faire vite on va citer les excellents Telegraph avenue, Ghost of a chance, Track Fast qui ouvre brillamment l’album, An intimate close up ou Where I’m going, du très bon ska à l’ancienne qui va me réconcilier avec le style. Mais on aurait pu aussi peut être faire l'impasse sur Make It Out Alive, Molly Make Up Your mind et I Got them blues again pour alléger l'ensemble et le rendre plus homogène.

Je pense que même si le groupe a certes perdu de sa fraîcheur et qu’il s’est certainement embourgeoisé il n’en demeure pas moins un pilier du style, capable de créer des morceaux accrocheurs, typés que peu de groupes peuvent faire.

Trouble maker ne sera pas l’album qui révolutionnera leur discographie, il est moins bon que les albums phares And Out come the wolves, Life Won’t wait, Rancid 2000… mais je prends énormément de plaisir tout de même à l’écouter, le réécouter en boucle.

Rancid n’est pas mort, n’en déplaise à certains. 

Life won’t wait.

J. NeWSovski

Morceau préféré :              An intimate close up of a street punk trouble maker




mercredi 22 octobre 2014

Rancid - honor is all we know


Rancid - honor is all we know
8.5/10
Hellcat / Epitaph

C'est avec une grande joie que je retrouve Rancid, les cultissimes Rancid, l'un de mes groupes de punkrock préférés. Ils livrent ici (et déjà) leur 8ème album.

J'adore, car à l'image d'Indestructible, le premier titre a un message très clair à passer, c'est Back where I belong qui démarre la série de 14 titres. Un titre rudement efficace qui comme son nom l'indique renvoie aux belles heures du groupe. Toujours est-il qu'à mon sens le groupe n'a pas vraiment eu de période creuse. Indestructible et let the dominoes fall sont au final de bons albums, pas les meilleurs certes, mais de très bonne facture tout de même. Il manque peut être dans chacun d'entre eux quelques titres forts et accrocheurs pour les tirer vers le haut, mais honnêtement ils sont très honorables et dament le pion à pas mal de groupes surtout durant la période à laquelle ils sont sortis.

La première chose que l'on ressent à l'écoute c'est toujours l'excellente complémentarité entre les voix de Lars et Tim, ce dernier toujours aussi atypique est inimitable et n'a pas son pareil pour composer quant à Lars Fredericksen, il impose par son timbre et son charisme. Honor is all we know fait la part belle à un éclectisme en terme de styles avec des morceaux rapides et efficaces Raise Your Fist aux chœurs vindicatifs que ne renieraient pas Sick Of It All et autres Terror, Grave Digger ou encore Power Inside . Collision Course, lui, semble tout droit sorti de Life Won't Wait.
Rancid n'explore plus le reggae mais le ska, comme à l'époque de Out come the wolves, avec Evil's my friend qui se laisse écouter tranquillement ou le steady comme sur everybody's sufferin' pas très convaincant notamment sur le chant (pour une fois).
Already dead est un morceau "chanté" qui me surprend agréablement et me fait penser à de nombreuses références dans d'autres styles, c'est la première fois que j'entends Tim et Lars chanter de cette façon et ça mérite d'être réentendu. Malfunction est aussi un très joli titre, emballant avec un refrain vraiment sympa.
Honor is all we know est, pour une première fois dans leur discographie je pense, chanté par les trois front men puisque Matt Freeman vient aussi apposer sa voix très spéciale comme il le fait désormais depuis quelques albums.


Dans un bel écrin se terre donc ce nouvel album de Rancid qui se révèle être une nouvelle fois très bon sans être non plus le sommet de leur carrière, que l'on réservera à Out come the wolves. La production signée Mr Brett Gurewitz est simplement énorme. Cet album annonce aussi certainement une tournée à venir (Hellfest ?) et ça c'est une excellente nouvelle. A noter que pour les possesseurs de vieilles 205 le groupe a fait l'effort de sortir l'album en cassette... Quand je disais que le format allait revenir...

Mon titre préféré :                 back where I belong


dimanche 25 mai 2014

Oxley midnight Runners - we are legion (EP)



Oxley midnight Runners - we are legion (EP)

Voici un petit EP de 3 titres sorti d'un peu nulle part. Oxley Midnight Runner est un quatuor formé de quelques pointures dont Mike des Fatskins et surtout Lars Frederiksen de Rancid.
On plonge dans un registre streetpunk / oï d'excellente facture qui, malgré la courte durée du 45t, arrive à nous séduire d'entrée. Le titre We Are Legion qui donne son nom à l'EP est celui qui est à mon goût le meilleur, le plus efficace  mais aussi le plus mélodique.
C'est donc une belle découverte et je note déjà leur nom en attendant un éventuel album.