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mercredi 4 juillet 2018

MAD CADDIES – Punk rocksteady




MAD CADDIES – Punk rocksteady
Fat WreckChords
7.5/10

Allez encore une reformation ! Ce qu’il y a de bien en ce moment c’est l’impression d’être retourné 20 ans en arrière et je vois encore Bobby dit L’Intox avec son sweat Millencolin me dire que le nouveau Mad Caddies c’est de la balle, que NoFX va sortir un album le mois prochain et qu’ils tourneront ensemble au prochain Deconstruction Tour. Une époque bénie où j’avais encore des cheveux dignes de ce nom.

Mais bon toujours est-il que le retour de Mad Caddies va faire pas mal d’heureux. Moi j’ai jamais trop adhéré au style, et même si, avec le recul, Duck and covers est un bon album, le côté festif m’a toujours un peu saoulé. J’avais par contre été emballé par leur reprise de S.O.S. de Abba sur leur EP The Holyday has been canceled.

Et c’est donc avec curiosité que je j’ai commencé à écouter Punk Rocksteady, un nouvel album composé uniquement de reprises.
Mais là où l’exercice est intéressant c’est que les californiens ont décidé de reprendre des titres de leurs potes issus de la sphère Epitaph / FatWreck de l’époque. Et ça c’est terriblement excitant parce qu’on connaît tous les groupes et quasiment tous les titres.

Et je dois avouer que certains titres m’ont vraiment bluffé, c’est le cas de She de Green Day ou encore Sorrow de Bad Religion, un titre lent à la base qui se prête parfaitement à une réinterprétation en reggae. Le plus surprenant est And we thought That Nation States Were a bad idea de Propagandhi qui est un morceau que je connais par cœur, le voir repris dans un autre style et surtout qu’il sonne plutôt bien m’a vraiment dupé. Le morceau d’Against Me a des sonorités cubaines originales et appréciables qui sentent bon le rhum et les cocotiers. Bonne reprise aussi avec Alien 8 de Lagwagon qui semble être écrite pour le style que lui donne Mad Caddies.
Je suis moins fan du titre des Misfits, peut être parce que je n’ai pas de lien de cœur avec les Misfits. Et pour Jean Is Dead des Descendents, un autre morceau du même album aurait pu être vraiment plus sympa du style Suburban Home par exemple.

Belle performance des Mad Caddies qui ont réussi à réinterpréter 12 titres à leur sauce, 12 classiques punkrock et ça marche parfaitement. Sans être fan de reggae ou des musiques approchantes je trouve l’ensemble cohérent, fun vraiment sympa.




J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   She




lundi 26 février 2018

A VULTURE WAKE – The appropriate Level of Outrage



A VULTURE WAKE – The appropriate Level of Outrage
Bird Attack Records
7/10

J’attendais depuis longtemps cet album, depuis l’annonce de la formation du groupe en 2016. Il faut dire que la composition a belle allure avec Chad Price, le chanteur de All, Joe Raposo le bassiste de LagWagon, Sean Sellers, le batteur de Good Riddance et Brandon landelius aussi guitariste dans Authority Zero. L’association de tous ces musiciens peut donner un résultat intéressant. En plus le producteur n’est autre que l’incontournable Bill Stevenson et the Appropriate sort sur le label en vogue en ce moment, Bird Attack Records, qui sort des trucs vraiment très bons depuis quelques années déjà.


Je vais couper court au suspens assez rapidement car je suis assez déçu par l’album après l’avoir écouté en boucle depuis quelques semaines. Ce n’est pas le fait qu’il soit mauvais mais avec le casting j’avais imaginé un album vraiment excellent ou tout du moins au-dessus du lot et, du coup, je ne pouvais qu’être déçu après une telle attente.


En toute honnêteté il y a quand même des très bons morceaux, j’adore Dead Languages par exemple qui me rappelle beaucoup The Black Zombie Procession. Il y a un contrôle sur le chant qui semble temporiser le morceau, Chad Price est un super chanteur, pas uniquement cantonné au rôle de remplaçant de Milo Auckerman, il a une belle voix qu’il maîtrise parfaitement autant dans les graves que lorsqu’il monte. Old World Order est aussi un très bon morceau, énergique avec des guitares incisives rappelant un peu Strung Out. Bucket, qui démarre l’album se défend aussi plutôt bien, assez nerveux rappelant aussi nos BZP. Les autres sont pas mal mais manquent vraiment de caractère.


Le fait est que sur la durée, cet album est sympa sans plus, il n’y a pas assez de variations, les rares morceaux sensés raviver la flamme ou changer le rythme (JIB par exemple) peinent à prendre et au final je trouve l’ensemble trop linéaire, les morceaux plaisants, à mon goût, se trouvant tous au début. D’autre part il y a des riffs de guitare qui sont proches et qui reviennent régulièrement accroissant cette sensation de linéarité.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Dead Languages



mardi 30 janvier 2018

Clip - A Vulture Wake

J'attends la sortie de cet album avec impatience, toujours est-il que pour faire patienter, le super groupe (formé de membres de Good Riddance, Authority zero, LagWagon, RKL, Drag The River, All) nous balance une vidéo de Running Back Home.

mardi 29 novembre 2016

JOEY CAPE – covers



JOEY CAPE – covers
One Week

Première sortie du nouveau label de Joey Cape (Lagwagon, Bad Astronaut, Me First And The Gimmie Gimmes, Afterburner…) dont le concept est assez sympa. Joey invite durant une semaine un groupe chez lui, il mange avec lui, dort chez lui et enregistre chez lui. Pas de production farfelue par-dessus, juste pour but de mettre en avant le groupe et sa créativité.

C’est donc Joey Cape qui lance le bal en reprenant certains des titres de Lagwagon ou Bad Astronaut en acoustique. L’ensemble est touchant menée par une voix singulière empreinte de douceur et d’énormément de sensibilité. On retiendra les excellents Good Morning Night , E Dagger et Sick qui prennent une ampleur différente avec juste la voix accompagnée d’une gratte acoustique et d’un piano.

Les autres productions sont déjà sorties : Betty and the boy, Seth Anderson, Zach Quinn, Walt Hamburger

A écouter pour tout fan de la génération Fat Wreck empreint de nostalgie.




mercredi 9 septembre 2015

Joey Cape - Stitch Puppy


Joey Cape - Stitch Puppy
Fat Wreck Chords
8/10
Joey Cape est impressionnant. Ce mec apparaît dans un nombre de projets insensé que ce soit Lagwagon, Me First and The gimme gimmes ou ceux plus ou moins en pause comme Afterburner, Scorpios ou Bad Astronaut. Et il trouve en plus le temps de sortir ses projets solos.
Stitch Puppy est même son troisième album après Bridge (2008), et doesn't play well with others (2011). Connaissant le personnage et ce qu'il a pu faire avec ses side projects on sait à quoi s'attendre et sur ce point de vue nous ne somme pas déçus. Joey Cape, seul, joue de la folk mélodique et surtout très mélancolique. Mais loin d'être soporifique l'ensemble se veut touchant, varié et ce grâce aussi à l'apport de violons, piano (this life is strange) et parfois batterie.
Spill My Guts, 4ème morceau, voit intervenir le chanteur des Flatliners (Chris Cresswell), dans un registre inhabituel au point d'aller voir dans les crédits pour être sûr que ce soit lui.
Les bilingues apprécieront d'autant les textes, parfois sombres mais réfléchis et inspirés.

Rappelant étrangement pour nous, français, Fantomas, la pochette est un clin d'œil à la poupée que sa fille lui a offerte.

Un très bon album de Joey Cape, bien meilleur que Bridge sorti il y a sept ans, je ne pourrai le comparer à Does'nt play que je ne connais pas mais les titres sont beaux, doux et subtilement écrits.

Morceau préféré :  Gone baby gone 





mardi 11 novembre 2014

Lagwagon - hang



Lagwagon - Hang
Fat Wreck Chords
8.5/10
Il y a peu de temps je prenais une petite bière avec l'ami Joey Cape dans un petit troquet traditionnel dans le cœur de San Francisco. Encore sobre, il me dit : "tiens copain, jette donc une oreille au nouvel album de Lagwagon, j'aimerais bien savoir ce que t'en penses."
Je lui dis que la pochette est graphiquement réussie par contre cette photo peut, peut être, avoir une connotation notamment après la mort de Derrick Plourde (batteur du groupe) il y a quelques années (suicide par balle).
Joey insère la galette dans le lecteur du bar et on s'écoute ce 8ème opus. J'en profite pour mettre pour mettre un demi dollar dans la cible à fléchettes et lancer une partie de 301

L'album s'ouvre sur un morceau on ne peut plus classique du groupe : Burden Of Proof intro très calme, Joey chante sobrement juste accompagné d'une guitare acoustique puis tout bascule logiquement  avec l'énergie qui caractérise le groupe dès le deuxième morceau qui enchaîne parfaitement. Ce Reign me rappelle de nombreux vieux morceaux de Double Pladinium ou Resolve. Les titres s'enchaînent comme les triples 20 que Joey collectionne.  Je lui dit que cette nouvelle galette est tout de même fichtrement bonne et qu'elle me rappelle tout de même le très bon Resolve, dernier album en date sorti il y a... 9ans. Mais The Cog in the machine me déroute un peu avec des riffs énergiques empruntés à des métalleux chevelus puis Obsolete Absolute, qui s'étend sur près de 6 minutes me bouleverse un peu dans ma comparaison un peu hâtive. Burning Out in style est aussi un excellent titre avec une rythmique plus posée mais de bons passages notamment la deuxième partie. One More Song me, gonfle sur son intro, même si le chant peut être touchant il est trop aérien pour moi.
Joey ose me demander après son deuxième Bull ce que je pense des lyrics. Hey coco, je ne suis pas si bilingue que ça surtout après deux excellentes Alchemist's Heady Topper par contre je suis plus à même de juger l'excellent travail de Bill Stenvenson au Blasting Room qui a vraiment un super boulot avec cet album.
 La partie s'achève comme l'album  avec un magnifique Joey bien accompagné sur In Your Wake par une section rythmique très impressionnante. 

Joey remporte assez facilement  la partie de 301, l'animal est un habitué des bars, il est fier de sa victoire mais aussi de son album. Et il a raison.

C'est donc le 8ème album dans une carrière commencée au début des années 90, Lagwagon n'a jamais raté d'album (Blaze est moins bon mais ce n'est pas non plus une bouse) . J'aime beaucoup les premiers très incisifs et directs (Hoss, Trashed, Duh) mais ce Hang est tout de même sacrément intéressant car il allie le style des premières à des titres plus mélodiques, plus mélancoliques aussi.

Mon titre préféré:           Reign

vendredi 16 mai 2014

Me First and The Gimme Gimmes - are we not men ? We are diva !


Me First and The Gimme Gimmes - are we not men ? We are diva !
Fat Wreck Chords
8/10
J'adore les Me First and Gimme Gimmes, j'adore ce concept de potes venant de plein de groupes différents reliés par le punkrock et le même sens de la dérision qui décident de monter leur groupe de reprises sans se prendre une seconde au sérieux. Une idée d'adolescent. Les Me First ont pondu de très bons albums et des reprises super fun mais le soucis pour moi vient de morceaux issus de la culture américaine qui m'est parfois très éloignée. Donc autant j'ai pris du plaisir à écouter certains morceaux dont je connaissais l'original autant avec ceux que je ne connaissais pas le concept était moins pertinent.

Ce nouvel album réunissant la traditionnelle bande formée autour de Fat Mike (basse - NoFX), Joey Cape (guitare - LagWagon), Spike Slawson (chant - Swinggin Utters), Chris (Guitare - No Use For A NAme) et Dave (batterie - LagWagon) fait la part à des tubes chantés par des Divas. Et là c'est vraiment sympa parce que tout le monde a déjà entendu une bonne majorité de ces titres. My Heart Will Go On de Céline Dion, I Will Survive de Gloria Gaynor, Believe de Cher, Beautiful de Christina Aguilera... Des reprises d'autant plus intéressantes que le groupe vient les agrémenter en reprenant dedans des riffs de Sonic Reducer des Dead Boys, Everybody's happy nowadays des Buzzcocks notamment.

C'est donc, une nouvelle fois, sur le thème de la dérision, de la bonne humeur et de la camaraderie que les Me First posent ce nouvel opus. Certainement pour moi le plus plaisant à ce jour. Rayon de soleil de ce printemps et début d'été il aura par contre du mal à survivre au quotidien mais tournera grandement en soirée.

mercredi 6 novembre 2013

Tribute to Tony Sly




Tribute to Tony Sly
Fat Wreck Chords
8.5/10
Décédé l’an passé, Tony Sly était l’un des personnages importants voire incontournables d’un style musical qui connut son apogée dans les deux derniers tiers des années 90. Chanteur et guitariste de No Use For A Name, qui fut, pour les plus jeunes lecteurs,  un très bon groupe. Pas tout à fait au niveau des Bad Religion, NoFX, Pennywise ou Rancid je trouve, mais un élément majeur tout de même surtout lorsqu’on (ré)écoute Leche Con Carne ou Making friends et des titres comme On The Outside, Soulmate, Justified Black Eye ou Fairytale of New York avec Shane Mc Gowan. Ce tribute sorti finalement assez rapidement après le drame montre l’aura qu’avait Tony Sly sur la scène et c’est un hommage puissant et émouvant que ses amis lui rendent.

La liste des groupes participants est impressionnante : Bad Religion, LagWagon, Pennywise, NoFX, Rise Against, Snuff, Alkaline Trio, Anti-Flag,  Boucing Souls…
Les reprises sont parfois étonnantes comme On the Outside par jon snodgrass and the dead peasants, ce dernier officiait dans Armchair Martian et Drag The River. Une reprise calme et posée qui met en valeur le texte fort. Un titre aussi repris par Snuff qui de façon un peu surprenante est presque dans le même registre. Mention spéciale aussi pour Bad Religion avec Let It Slide ou American Steel et Alkaline Trio qui offre de très belles versions. Je reste cependant un peu sur ma faim avec le Justified Black Eye exécuté par … Simple Plan.

Un hommage touchant à une grande figure du punkrock qui alterne des versions posées, acoustiques et des versions  plus fidèles et qui regroupe  la fine fleur de la scène mondiale.

Mon titre préféré: Jon Snodgrass – on the Outside