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jeudi 4 avril 2019

Clip - L7

Toujours d'attaque L7 est de retour avec un nouvel album dont est extrait Burn Baby

mardi 6 mai 2014

The Brats – scaring the girls


The Brats – scaring the girls
Sous un nom assez répandu (il y a un groupe New Yorkais et un vieux groupe danois qui s’appellent aussi comme ça) se cache un groupe composée de 4 jeunes filles. The Brats sort son premier album 9 titres qui se présente dans un très bel artwork sérigraphié.

Sur le premier morceau (calamity) on retrouve la formule qu’ont empruntée les Donnas la décennie précédente à savoir un punkrock simple et efficace aux inspirations ramonesques avec plusieurs voix en même temps et une rythmique pas très rapide. Les morceaux suivants diffèrent et se posent davantage sur la longueur et dans le traitement des mélodies, me faisant vraiment penser aux groupes des années 90 qui mélangeaient rock, noise et punk. Et si je dois prendre des références féminines je parlerais de Babes In Toyland et des premiers L7. Touchant vraiment à tout les Brats embrassent l’indé mélodique de bonne facture avec notamment Fire Fire Come ou le bruitiste avec Cerbère.

Difficile donc de cerner la personnalité du quatuor helvète qui ne livre pas un album homogène mais 9 titres où l’on ressent des influences multiples qui me rappellent les bonnes choses des années 90.

Mon titre préféré: calamity

https://www.facebook.com/thebratsmusic


Merci au passage à Seb de Nova express pour la découverte

samedi 30 novembre 2013

Disagony – venom dish



Disagony – venom dish

Snowhite

8/10
Disagony nous embarque dans la Delorean de Marty Mc Fly, programmée sur un retour direct dans les 90’s en pleine vague noise/punk couramment nommée aussi grunge. Disagony c’est pour moi un mélange de L7 et de Hole. La comparaison est facile car d’une part c’est une chanteuse et de l’autre sa voix se rapproche de Courtney Love et de Donita Sparks. Au niveau du son on reste dans le même registre avec un beau mur de guitares. « Unburied from sand »  « tender revolver » ou  « cut » pourraient sortir de Hungry For Stink de l’album des californiennes, avec une touche de modernité stoner en plus. « Spirit mechanism » rappelle aux heures les plus calmes de la fin de Hole et aux débuts de la carrière solo de Courtney Love. Une belle ballade, mélodique où le timbre de voix fait des merveilles. « Forever Fool » est du même acabit, une superbe ballade qui termine l’album de belle manière et qui montre à quel point le groupe maîtrise la mélodie. « Stop rewind » démarre sur une intro dans la plus pure tradition de Hole, le reste  du morceau est un peu plus complexe dans un style plus indé avec un son de gratte un peu plus crade mais force est de constater que pour l’instant ça marche et pour quelqu’un qui n’aurait pas connu les 90’s je pense qu’il y a moyen de prendre une petite claque.  

Après il y a des choses qui, pour moi, marchent moins bien, des morceaux qui sonnent trop pop « wild generation y » ou « insobriety » sur lesquels on regrette que le mur de guitares se soit fissuré.

Et dans tout ça, après avoir bien re-brassé deux des groupes grunge féminins américains les plus influents (pas de référence aux Babes In Toyland même si on pourrait…), on découvre que Disagony est un groupe suisse. Putain ces Suisses sont vraiment retors en musique ces dernières années ! Je passe sur les Nostromo, Favez et compagnie mais je pense à Archers and Arrows, Hathors et j’en oublie certainement un bon nombre. L’air helvétique  semble être bien chargé en ce moment ce qui nous permet d’avoir des voisins qui s’éclatent pas mal.

Et dans tout ça Venom Dish, le premier album de Disagony, qui s’est réfugié dans une jolie pochette avec une femme nue (est-ce la chanteuse ?) est un bel album que je prends plaisir à écouter et que je réécouterai encore dans plusieurs mois avec autant de plaisir je pense. Amenant son lot de nostalgie et de mélancolie tout en permettant un bon lâchage de chiens.

Mon titre préféré: forever fool