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dimanche 10 mars 2024

DROID FANTOM – Emptiness Takes Time

 


DROID FANTOM – Emptiness Takes Time

Krod Records

Il y a actuellement des sorties en quantité astronomique chaque semaine, il devient donc difficile de suivre parfaitement l’actualité musicale sans passer à côté d’albums que l’on ne devrait pourtant pas rater. Et Droïd Fantom fait partie de ceux-là. Emptiness Takes Time est sorti fin 2023, dans une période de l’année où les sorties sont intenses et, malgré l’appui de Krod Records, j’ai mis du temps avant de me rappeler cet album et me lancer à son écoute.

Il est difficile de parler de groupe pour Droïd Fantom car à la base il s’agit du projet solo de Mickaël, chanteur et guitariste de Flèche. Depuis la pause du groupe (2019 et l’album Do Not Return Fire) les idées se sont accumulées et il a décidé de composer seul. Pour donner plus de puissance à l’album il a appelé son ami Loïc, batteur de Flèche, pour tenir la batterie en studio.

 

Droïd Fantom rappelle un bon nombre de groupes de la fin des années 90 et des années 2000. Je pense rapidement à Sensefield quand le duo part dans de longues mélodies chaloupées sur Strong ou balance des refrains chargés en fuzz mais tout de même très aériens (The Plan). On peut penser aussi au Foo Fighters notamment sur Denial et sa structure en ruptures. J’aime le côté aérien qui peut se dégager de certains morceaux comme Far and Fast qui possède en lui une touche shoegaze à la Elliott de la même manière on peut penser aux Get Up Kids sur Silence Is Not Patience.


Mickaël sait créer des mélodies et son chant, différent que dans Flèche, accentue ce côté mélodique, il me rappelle un peu Ben de Do Not Machine. Droïd Fantom se veut être plus posé et calme que son ancien groupe, il n’empêche que lorsqu’il s’agit de faire du bruit les automatismes sont toujours là (Gelled Water).


Beaucoup de références pour le projet du parisien qui s’inscrit parfaitement dans la lignée de son groupe précédent tout en possédant une identité propre basée sur des mélodies plus calmes et une atmosphère davantage shoegaze.



Il aurait été dommage de ne pas revenir sur 2023 et écouter ce superbe premier album de Droïd Fantom qui a aussi le pouvoir de nous faire revenir au début des années 2000 en pleine vague émo.

 

J. NeWSovski

 

https://droidfantom.bandcamp.com/album/emptiness-takes-time

 


mardi 2 janvier 2024

LE BILAN 2023

 






ALBUMS PUNKROCK

Et c'est parti pour un compte à rebours de mes trente albums préférés de l'année en punkrock et ses proches dérivés.

30- BEASTLY- Maya Bunder

29- EPIQ – Pas bravo la viande

28- TRUCKKS- Funambule Carnage

27- TURBO PANDA- Julia

26- TOPSY TURVYS- It can’t be easy

25- MALADROIT- Real Life Weirdos

24- NOT SCIENTISTS- Staring at the sun

23- SAMIAM – Stowaway

22- The DEAD KRAZUKIES – From the underworld

21- BERMUDChetter Humin

20- SIZBlind

19- MAGNITUDE – Of days renewed

18- RANCID – Tomorrow never comes

17- P.O. BOX- Space available

16- FOREST POOKY – Violets are red, roses are blue and dichotomy

15- DIESEL BOYGets old

14- DIRTY FONZY – Full speed ahead

13- SPANISH LOVE SONGSNo joy

12- QUENTIN SAUVÉ – Enjoy the view

11- BRUTAL YOUTH – Rebuilding year


Attention on arrive dans le Top 10...

mardi 26 septembre 2023

PHANTOM BAY – Underground [EP]

 


PHANTOM BAY – Underground [EP]

Krod Records

 

Phantom Bay sortait il y a un peu plus d’un an son premier album (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2022/05/phantom-bay-st.html), celui-ci leur a permis de tourner avec Militarie Gun et Turnstile notamment. Mais, très productifs, les allemands se sont vite remis à la composition et voici que débarque déjà un EP de 5 titres toujours chez Krod Records.

 

Phantom Bay possède un style intéressant mélangeant hardcore traditionnel et post hardcore et fait autant référence à Touché Amoré qu’à Quicksand. L’écoute d’un morceau comme Ends Meet permet de voir l’étendue du talent du quatuor poussant le curseur émotionnel bien haut, un morceau vraiment très bon où le chant déchire littéralement un mur de guitares. Mais sur le morceau d’ouverture, Airtight, Phantom Bay affiche un style plus direct et plus percutant façon Comeback Kid alors que Space résonne comme un joli mélange de Touché Amoré et Converge, le morceau s’appuie sur un climat lourd puis part dans un registre très post hardcore vraiment séduisant.

Les Allemands terminent avec Collective decline, un titre plus mélodique que les précédents mais qui fait preuve d’une belle intensité notamment en raison du chant éraillé. Ce titre me fait penser aux angevins de Fragile, avec cette même capacité à nous transporter.

 

L’année dernière Phantom Bay faisait partie des très belles surprises, les allemands reviennent aujourd’hui très fort avec un EP d’une grande intensité. Un coup de cœur qui se confirme et toujours un groupe à suivre de très près.

 

J. NeWSovski

https://phantombay.bandcamp.com/album/underground

https://www.facebook.com/phantombaypunks/

https://www.instagram.com/phantom.bay/




vendredi 21 juillet 2023

Playlist estivale




Voici la nouvelle playlist qui vient célébrer ce nouvel été qui s'annonce bien chaud. 
L'occasion de pouvoir écouter quelques coups de cœur de ces dernières semaines.


Informations sur les groupes ci dessous :

samedi 15 juillet 2023

P.O. BOX – Spaceavailable

 


P.O. BOX – Spaceavailable

Krod Records / Guerilla Asso

 

P.O. Box est un groupe dont l’on parle peu mais qui peut se vanter d’avoir une carrière impressionnante avec 22 ans d’existence, plus de 900 concerts au compteur, des tournées à travers le monde (Japon, Canada, Russie, Turquie…), ils ont ouvert pour des groupes mythiques : LagWagon, Against Me!, No Use For A Name… D’autres groupes légendaires sont venus faire des featurings sur leurs albums : The Flatliners, The Slackers, Big D & The Kids Table. Impressionnant quand on y repense pour un « petit » groupe de Lorraine.

P.O. Box revient 9 ans après le précédent album et ce quatrième opus s’ouvre avec Ouroboros un défouloir d’1 minute 30 très punk à la manière de Guerilla Poubelle, ce morceau dont le nom vient du serpent qui se mord la queue est une référence à notre système capitaliste. Dear Ed démarre plus doucement, le morceau est écrit comme une lettre à Edward Bernays, considéré comme le père de la propagande politique et d’entreprise, architecte de la manipulation des masses. Structuring Structured Structures aborde le thème de la reproduction des hiérarchies sociales selon le concept de Pierre Bourdieu. Rien qu’en trois morceaux on comprend vite que le groupe est engagé et que cela transpire à travers ses textes.

 

On retrouve ensuite le featuring de Matt Carson de The Jb Conspiracy, groupe de ska-punk anglais, sur le morceau Comité Invisible puis Stacey Dee de Bad Cop Bad Cop sur Dancing In your Shoes, sa voix apporte une vraie fraîcheur au morceau, et la voir apparaître avec un groupe français est quand même super classe. Sur April 13’ c’est Rémi Mayot de Can’t Bear This Party et Freygolo qui est invité tandis que Sam Rothon de Tree House Fire apparaît sur From Alamo To Tobago, qui commence tout en douceur avant de partir sur un reggae parfaitement maîtrisé. J’aime beaucoup le refrain d’Alicia, très mélodique et ‘Till the end dont les chœurs fédérateurs sont magiques.

 

P.O. Box est de retour avec un album marquant qui mixe avec talent punkrock, ska et reggae, et dans le style, je pense que sur la scène française on peut parler de référence tout simplement.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/poboxband/

https://guerillaasso.bandcamp.com/album/spaceavailable-2



lundi 6 mars 2023

TOPSY TURVY’S – It can’t be easy

 


TOPSY TURVY’S – It can’t be easy

Krod Records / Opposite Prod

 

Le temps passe vite et cela fait maintenant déjà 15 années que les poitevins sont dans le circuit et pourtant j’ai l’impression que c’était encore hier que sortait Fall In Love With An Alien Girl. Entre temps le groupe a enchaîné les concerts en France mais aussi à travers l’Europe et le monde, les Eps et les splits avec notamment JOHK, Sidewalk ou les Israéliens de Useless I.D.

 

Pour ce premier album, la recette est la même qu’auparavant mais l’expérience acquise par le groupe se ressent pleinement dans cet album et franchement je trouve que les poitevins ont énormément progressé depuis leurs débuts. Je trouve qu’ici le chant est bien partagé et amène un vrai vent de fraîcheur et musicalement, le côté mélodique est rondement bien mené. Je prendrai comme exemple le morceau Not So Long, qui démarre avec une accroche sur le chant féminin bien enchainé avec le chant masculin de façon très powerpop, l’alternance apporte une dynamique super intéressante qui se révèle être le point fort du groupe. It can’t be easy révèle d’ailleurs une belle homogénéité dans la qualité ses morceaux. Les poitevins aiment poser et tirer leurs mélodies comme sur Forever Alone ou encore le très bon Perfect Day. D’une façon générale je trouve que le groupe a un peu délaissé le côté punkrock au profit de sonorités plus indie-pop tout en s’octroyant quelques rythmiques rapides comme sur la fin de Question Eveything.

 

Je suis assez surpris par l’ensemble des morceaux qui possèdent une vraie personnalité et ne rappellent pas cinquante autres groupes. Alors on pourra reprocher certains détails comme l’accent par moments, le chant féminin aussi parfois trop haut mais il n’en demeure pas moins un très bon album, certainement l’un des meilleurs dans son style.

Mention spéciale aussi à la très belle pochette qui fait suite aux précédentes sur le thème de l’invasion extraterrestre.

 

J. NeWSovski

 

 

https://topsyturvys.bandcamp.com/

https://www.topsyturvys.net/

https://topsyturvys.bandcamp.com/




lundi 13 février 2023

Playlist de l'hiver

Voici la playlist de cet hiver 2023. Beaucoup de groupes à (re)découvrir, avec une belle alternance dans les styles allant de la folk au hardcore en passant par la noise, le stoner ou la new wave… Place à l’écoute !

 




Fortune Cookie Club - La révolte

Les cousins québécois de Montréal viennent de sortir un nouvel album Diviser les nuances, un album dont on parlera très rapidement et qui se démarque par son nombre d’invités. Sur La Révolte, Kévin d’Intenable / Nina’school vient prêter sa voix.

Bandcamp

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lundi 30 janvier 2023

BASEMENT GARY – As BG as they wanna be

 


BASEMENT GARY – As BG as they wanna be

CCC Prod / Paranoïa /Krod Records

 

 

 

Ce premier album de Basement Gary sort conjointement sur le micro label de Guillaume Circus (W-Fenec, Joining  the circus…) Counter Culture and Circus Prod ainsi que sur le label de l’ami Jean-Louis de Paranoïa, la version vinyle est quant à elle gérée par Krod Records de l’ami Jordan. Mais il est difficile de dire que Basement Gary est un jeune groupe qui débute car nous avons pu suivre la naissance du groupe et son évolution à travers de nombreux morceaux diffusés en vidéos sur youtube. Et puis les gars viennent de Freygolo, Can’t Bear This Party, South Berkeley et Chasing Paperboy, des groupes dont on a déjà pas mal parlé ces dernières années dans les Rêveries.

 

BASEMENT GARY est un groupe de punkrock très mélodique aux sonorités pop, il semble que ses membres ont été biberonnés à Blink 182 et Angels Airwaves. Beaucoup d’énergie donc sur une grande partie des morceaux mais aussi un côté mélodique bien employé.

Alors dès les premières notes de l’introduction (I’m Gary) les réfractaires aux claviers dans le punkrock (dont je fais partie) vont avoir les oreilles bousculées mais What I can get vient, avec un peu plus de sobriété, poser de belles lignes mélodiques. Il y a un côté très fun qui ressort du groupe, on sent la bonne humeur et le côté solaire (This ain’t a like song). Très efficace sur son refrain Like a millionaire est pour moi le morceau le plus accrocheur de ce premier album, il est entraînant et accrocheur à souhait.

 

Le groupe sait aussi jouer vite et de façon expéditive comme Let Me Breath qui rappelle l’époque Chasing Paperboy ou Nanana plutôt rigolo. De l’humour il y en a aussi sur l’interlude (the voice mail interlude)

 

The Ghost Of You And I sonne comme un morceau du premier et légendaire album des Transplants, j’adore cette rythmique avec le décalage du chant posé dessus au début. BG is for Basement Gary arrive (presque) à me réconcilier avec le clavier en apportant une grosse dose de fun plutôt originale et agréable.

 

 

On peut dire que ce premier album est plutôt réussi et ravira les afficionados de punkrock (très) mélodique. Le clavier qui peut rebuter un certain nombre se veut exploité de façon originale et se laisse finalement apprécier.

 

 

 

J. NeWSovski

 

https://basementgary.bandcamp.com/album/as-bg-as-they-wanna-be

 https://www.facebook.com/BasementGary06/



jeudi 19 janvier 2023

LIOTTA SEOUL – Worse

 


LIOTTA SEOUL – Worse

Krod Records

 

Liotta Seoul est un trio allemand récemment signé sur Krod Records avec déjà trois albums au compteur en comptant celui-ci.

Cet album est la compilation ou plutôt l’assemblage de 8 singles sortis ces six derniers temps par Liotta Seoul, cela explique peut-être l’effet que l’on ressent à l’issue de l’écoute de Worse. Je trouve, en effet, que le groupe part un peu dans tous les sens, que ce soit vers la pop moderne aux sonorités trop électro comme sur Laugh ou le rock musclé de Want You. Un manque de continuité entre chaque titre en quelque sorte.

Chaque chanson a sa propre identité et il est parfois difficile de trouver le lien commun entre tous. On trouve tout de même ce goût prononcé pour les mélodies comme sur le morceau d’ouverture qui est le attrayant à mon goût Won’t you love me ou bien sur star, ce sont deux morceaux énergiques à grosse guitare, bien portés par un chant très agréable.

Il y a quelque part une approche assez proche de Turnstile sur le fait de jouer lourd tout en essayant d’accrocher un maximum. Après je suis nettement moins fan d’un morceau comme Disgusting, aux rythmiques trop pop à mon goût et bien entendu la fin de Laugh dont je parlais auparavant. J’ai du mal à entendre du punkrock qui part dans ce style assez novateur. Trop pour moi en fait.

Worse se termine par le très joli Beauty Salons qui, sur près de 5 minutes, nous entraîne dans un univers très poétique et langoureux. Un excellent titre.

 

Liotta Seoul est clairement un groupe dont on entendra parler les années à venir, il regorge de talent et pour l’instant part un peu trop dans tous les sens pour me ravir totalement.

 

J. NeWSovski

 

 

https://liottaseoul.com/

https://www.facebook.com/liottaseoul/



mardi 1 novembre 2022

QUITTERS – Captain are we thinking ?

 


QUITTERS – Captain are we thinking ?

KROD records / Dingleberry records / Bad Mood Asso / Fireflies Fall / Joe Cool / Pasidaryk Pats

 

Avec une très jolie pochette (signée Miron Osaki) qui accompagne bien le titre se dévoile le nouvel album de Quitters, un des groupes dont j’avais invité les lecteurs à suivre l’évolution et qui ne cesse de progresser.

Après deux Eps (le dernier date d’il y a trois ans) et un album le groupe de Montpellier a changé à nouveau de line up, passé en quatuor pour le 1er album, il a changé récemment de guitariste avec l’arrivée de Riton qui remplace Antho.

 

Je trouve que le groupe continue d’évoluer production après production et sur ce deuxième album je le trouve plus pointu allant chercher de très belles mélodies (ce petit riff sur The Inside Zone), délaissant parfois le côté punkrock pour un son plus indie et parfois powerpop comme sur Borders qui pourrait même faire penser à Weezer. Me rappelant aussi au passage un groupe comme Sexypop sur Some things never change ou When the sun goes down ils ont en commun cette qualité pour produire des chansons énergiques mais mélodiques.

On retrouve beaucoup d’intensité sur Broken World, plus lourd que les autres morceaux il apporte une ambiance plus grave.

Les Montpelliérains innovent avec Atacama Desert et son introduction toute douce en français avant de s’énerver et de partir dans de belles harmonies. Riton pousse aussi de la voix sur Welcome To Hell aux faux airs de Lysitrata.

Très beau titre pour conclure avec Voluntary Control et sa rythmique bien chaloupée.

 

A noter le nombre important de labels qui participe à la sortie de cet opus, je ne sais pas trop comment se réparti le travail de chacun mais ils doivent être contents d’avoir cet album à leur catalogue.

 

Proche du registre de Young Harts qui a sorti un très bon album il y a quelques mois, Quitters confirme tout le bien qu’on pense de lui et s’inscrit production après production dans le paysage musical national comme un groupe majeur.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/quittersmusic

https://quittersmusic.bandcamp.com/album/captain-are-we-thinking




mardi 18 octobre 2022

BETWEEN BODIES – Electric Sleep

 


BETWEEN BODIES – Electric Sleep

Krod Records / I corrupt records

 

Le premier EP des allemands (de Cologne et Paderborn mais aussi Toronto !) est sorti il y a tout juste 3 ans mais la période de confinement a freiné le groupe et c’est à distance qu’il a pu composer les prémices de ce premier album. Mais j’avais hâte d’entendre la suite de In The Fence, très prometteur à sa sortie.

 

Between Bodies rappelle bon nombre de groupes de la scène emo punk du début des années 2000 comme Saves The Day, Jets To Brazil et les Get Up Kids. Les amateurs du style à l’apoque, dont je fais partie, seront donc ravis. Le groupe n’est pas dénué de nombreux charmes comme le fait d’avoir plusieurs chanteurs qui amène une belle variété sur les titres.

Je trouve que le chant principal a évolué et a su absorber ses influences comme sur On the grave où l’on sent clairement une touche Flatliners, il prend les mêmes intonations que Chris Cresswell, ce côté hargneux et accrocheur si plaisant. Ce titre possède de belles mélodies et la fin est juste trop belle. Il y a aussi un peu d’influence de The Deadnotes, je trouve que, tout comme leurs compatriotes, les allemands savent alterner les phases énergiques et calmes avec brio et de façon si simple que c’en est déconcertant.

C’est cette capacité à produire de belles mélodies qui est intéressante chez eux en allant dans des lignes très douces (waking up ou crosses in the distance et son orgue) tout en exprimant une belle énergie comme sur Stronger than me et, pour le coup, cela me rappelle aussi mon groupe coup de cœur de ces dernières années à savoir Heavy Heart.

Et quand il s’agit d’aller au charbon et de montrer un peu de hargne on en prend une bonne dose avec l’intense Night Children.

J’aime bien aussi la pochette et le côté désuet et incongru de cette cabine téléphonique abandonnée sur cette plage.

 

Ce n’est pas une découverte mais plutôt une belle confirmation. Between Bodies vient de signer ici un très bel album qui marquera cette année sans aucun doute.

 

J. NeWSovski

 

https://betweenbodies.bandcamp.com/album/electric-sleep

https://www.facebook.com/betweenbodiesrock/



mercredi 3 août 2022

clip - Quitters

Les Quitters sortent leur nouvel album en novembre sur Krod Records, pour patienter voici Borders.

jeudi 26 mai 2022

PHANTOM BAY – S/t

 


PHANTOM BAY – S/t

Krod Records

 

Certains labels ont parfois le flair pour dénicher des groupes vraiment talentueux, c’est ce que j’aime chez Krod Records qui a su sortir des groupes comme The Deadnotes, Cold Reading ou Elm Tree Circle, que j’écoute encore très régulièrement. Aujourd’hui avec la sortie du premier album éponyme de Phantom Bay c’est une sacrée trouvaille que nous a trouvé le label, désormais établi à Berlin depuis quelques années.

Phantom Bay vient de Brème en Allemagne et s’est constitué en 2020, autant dire que le groupe est tout jeune et pourtant il ressort une belle intensité de ces 11 morceaux. Alliant punkrock, hardcore et belles mélodies le groupe associe un chant qui rappelle fortement celui de Jérémy Bolm de Touché Amoré, ainsi c’est souvent crié et poussé à la rupture (No One Likes) montrant des fragilités intéressantes. Le trio peut se révéler complexe avec des mélodies hachées (fleeting feeling) ou rapides (Trembling world).

 

Une petite interlude est bien sentie avec Nachteinbruch qui laisse supposer une fin d’album explosive et, effectivement, Separate ways redémarre très fort plus punkrock que les autres morceaux, le groupe joue encore sur l’intensité. Puis accélère sur la puissance avec Quit playing The Blues.

 

 

Phantom Bay fait partie de ces groupes qui évoluent dans la même sphère que Touché Amoré et y puisent certainement leur influence principale, mélangeant avec une facilité déconcertante punkrock, hardcore et screamo tout en dosant finement énergie et intensité. Phantom Bay est donc un sacré groupe qui sera très intéressant à voir sur scène.

Une jolie petite claque !

 

J. NeWSovski

 

 

 

https://phantombay.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/phantombaypunks/

https://www.phantombay.net/