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dimanche 28 mars 2021

Morceau - Bad Astronaut

Des années que je n'avais pas entendu parler de Bad Astronaut (Joey Cape), voici le projet de retour avec le morceau Wide Awake

mardi 27 mars 2018

GODS OF MOUNT OLYMPUS – s/t (EP)




GODS OF MOUNT OLYMPUS – s/t (EP)
Bird Attack Records
4/5

On reproche souvent aux groupes de tourner en rond, de tous se ressembler. Les innovations étant rares. A ce titre, Gods Of Mount Olympus est assez surprenant et mérite qu’on s’intéresse et parle de lui.

Avant de dévoiler l’intérêt premier de cet EP, il est intéressant de dire que ce projet est au début un duo formé de Brian Wahlstrom et de Paul Rucker. Le premier cité a joué dans un éphémère projet de Joey Cape intitulé Scorpios. Quant à Rucker il est le batteur des Street Dogs.
Matt Riddle le bassiste de feu No Use For A Name est venu se joindre par la suite au duo ainsi que Steve Morris à la guitare. Ça fait, sur le papier, un groupe sympa sachant qu’en plus et j’ai volontairement oublié de le préciser que Brian est pianiste.

Alors dès les premiers accords de Blue Screen Light, derrière une guitare incisive, les notes de piano ont de quoi surprendre, le chant me rappelle un peu No Use for A Name, surtout la voix en fait. Ce curieux et inattendu mélange est aussi surprenant qu’intéressant, l’arrivée de Joey Cape sur ce premier titre, en tant qu’invité, est aussi un super moment. Brian et Joey sont restés proches.
Le deuxième morceau Cops On Saint Andrews est aussi super fun avec une rythmique très jazz et des mélodies pop punk. Original. De très belles mélodies sur Admission avec l’arrivée d’un violon. Si on récapitule on est tout de même sur un groupe étiqueté punk avec un chanteur qui joue du piano et un violon derrière et au final ça matche parfaitement. Alors oui on n’est pas dans du bourrinage de base « direct dans la face » mais plus sur du pop punk riche en mélodies et émotions mais le résultat est vraiment très bon.

Gods Of Mount Olympus, durant les 19 minutes de son premier EP parvient à insuffler un vent de fraîcheur et d’originalité dans ce mouvement qui ne demande que ça. A écouter et à découvrir.

J. NeWSovski





mercredi 19 avril 2017

WESTERN ADDICTION – Tremulous



WESTERN ADDICTION – Tremulous
Fat Wreck Chords
8.5/10

J’ai de moins en moins le temps de chroniquer des groupes américains et pourtant j’en écoute toujours un grand nombre et avec autant de bonheur. Je suis donc tombé dernièrement sur le nouvel opus de Western Addiction. Il y a deux ans j’avais parlé du petit EP 3titres I’m Not The Man rappelant au passage que depuis Cognicide en 2005 le groupe n’avait rien sorti d’autre.

Ce nouvel album est juste un concentré de punkrock rapide, énergique et d’une puissance déraisonnée, le premier titre, Clatter and Hiss en est d’ailleurs une belle représentation. Et par-delà, tous les titres sont bons, sortants des carcans mais rappelant au passage des groupe comme Only Crime ou Strike Anywhere. Le groupe se paie même le luxe, lors du dernier titre, Your life is precious, d’une belle ballade à l’américaine d’une rare intensité qui ferait au passage une jolie bande originale de film, un morceau dédié à David Jones, le chanteur d’Enemy You, décédé il y a deux ans.

Il y a de nombreux points communs entre les voix et la façon de chanter de Jason Hall et de Russ Rankin (Only Crime et Good Riddance) au point de parfois confondre les groupes (Righteous Lightning). D’ailleurs les groupes partagent aussi la même ligne directrice, celle d’aller droit au but en faisant un maximum de bruit.

Produit par Joey Cape et sobrement illustré d’une photographie signée par le Belge Thierry De cordier, Western Addiction se rappelle à notre bon souvenir avec un album énergique et direct.

J. NeWSovski


mardi 29 novembre 2016

JOEY CAPE – covers



JOEY CAPE – covers
One Week

Première sortie du nouveau label de Joey Cape (Lagwagon, Bad Astronaut, Me First And The Gimmie Gimmes, Afterburner…) dont le concept est assez sympa. Joey invite durant une semaine un groupe chez lui, il mange avec lui, dort chez lui et enregistre chez lui. Pas de production farfelue par-dessus, juste pour but de mettre en avant le groupe et sa créativité.

C’est donc Joey Cape qui lance le bal en reprenant certains des titres de Lagwagon ou Bad Astronaut en acoustique. L’ensemble est touchant menée par une voix singulière empreinte de douceur et d’énormément de sensibilité. On retiendra les excellents Good Morning Night , E Dagger et Sick qui prennent une ampleur différente avec juste la voix accompagnée d’une gratte acoustique et d’un piano.

Les autres productions sont déjà sorties : Betty and the boy, Seth Anderson, Zach Quinn, Walt Hamburger

A écouter pour tout fan de la génération Fat Wreck empreint de nostalgie.




mercredi 9 septembre 2015

Joey Cape - Stitch Puppy


Joey Cape - Stitch Puppy
Fat Wreck Chords
8/10
Joey Cape est impressionnant. Ce mec apparaît dans un nombre de projets insensé que ce soit Lagwagon, Me First and The gimme gimmes ou ceux plus ou moins en pause comme Afterburner, Scorpios ou Bad Astronaut. Et il trouve en plus le temps de sortir ses projets solos.
Stitch Puppy est même son troisième album après Bridge (2008), et doesn't play well with others (2011). Connaissant le personnage et ce qu'il a pu faire avec ses side projects on sait à quoi s'attendre et sur ce point de vue nous ne somme pas déçus. Joey Cape, seul, joue de la folk mélodique et surtout très mélancolique. Mais loin d'être soporifique l'ensemble se veut touchant, varié et ce grâce aussi à l'apport de violons, piano (this life is strange) et parfois batterie.
Spill My Guts, 4ème morceau, voit intervenir le chanteur des Flatliners (Chris Cresswell), dans un registre inhabituel au point d'aller voir dans les crédits pour être sûr que ce soit lui.
Les bilingues apprécieront d'autant les textes, parfois sombres mais réfléchis et inspirés.

Rappelant étrangement pour nous, français, Fantomas, la pochette est un clin d'œil à la poupée que sa fille lui a offerte.

Un très bon album de Joey Cape, bien meilleur que Bridge sorti il y a sept ans, je ne pourrai le comparer à Does'nt play que je ne connais pas mais les titres sont beaux, doux et subtilement écrits.

Morceau préféré :  Gone baby gone 





mardi 11 novembre 2014

Lagwagon - hang



Lagwagon - Hang
Fat Wreck Chords
8.5/10
Il y a peu de temps je prenais une petite bière avec l'ami Joey Cape dans un petit troquet traditionnel dans le cœur de San Francisco. Encore sobre, il me dit : "tiens copain, jette donc une oreille au nouvel album de Lagwagon, j'aimerais bien savoir ce que t'en penses."
Je lui dis que la pochette est graphiquement réussie par contre cette photo peut, peut être, avoir une connotation notamment après la mort de Derrick Plourde (batteur du groupe) il y a quelques années (suicide par balle).
Joey insère la galette dans le lecteur du bar et on s'écoute ce 8ème opus. J'en profite pour mettre pour mettre un demi dollar dans la cible à fléchettes et lancer une partie de 301

L'album s'ouvre sur un morceau on ne peut plus classique du groupe : Burden Of Proof intro très calme, Joey chante sobrement juste accompagné d'une guitare acoustique puis tout bascule logiquement  avec l'énergie qui caractérise le groupe dès le deuxième morceau qui enchaîne parfaitement. Ce Reign me rappelle de nombreux vieux morceaux de Double Pladinium ou Resolve. Les titres s'enchaînent comme les triples 20 que Joey collectionne.  Je lui dit que cette nouvelle galette est tout de même fichtrement bonne et qu'elle me rappelle tout de même le très bon Resolve, dernier album en date sorti il y a... 9ans. Mais The Cog in the machine me déroute un peu avec des riffs énergiques empruntés à des métalleux chevelus puis Obsolete Absolute, qui s'étend sur près de 6 minutes me bouleverse un peu dans ma comparaison un peu hâtive. Burning Out in style est aussi un excellent titre avec une rythmique plus posée mais de bons passages notamment la deuxième partie. One More Song me, gonfle sur son intro, même si le chant peut être touchant il est trop aérien pour moi.
Joey ose me demander après son deuxième Bull ce que je pense des lyrics. Hey coco, je ne suis pas si bilingue que ça surtout après deux excellentes Alchemist's Heady Topper par contre je suis plus à même de juger l'excellent travail de Bill Stenvenson au Blasting Room qui a vraiment un super boulot avec cet album.
 La partie s'achève comme l'album  avec un magnifique Joey bien accompagné sur In Your Wake par une section rythmique très impressionnante. 

Joey remporte assez facilement  la partie de 301, l'animal est un habitué des bars, il est fier de sa victoire mais aussi de son album. Et il a raison.

C'est donc le 8ème album dans une carrière commencée au début des années 90, Lagwagon n'a jamais raté d'album (Blaze est moins bon mais ce n'est pas non plus une bouse) . J'aime beaucoup les premiers très incisifs et directs (Hoss, Trashed, Duh) mais ce Hang est tout de même sacrément intéressant car il allie le style des premières à des titres plus mélodiques, plus mélancoliques aussi.

Mon titre préféré:           Reign

vendredi 16 mai 2014

Me First and The Gimme Gimmes - are we not men ? We are diva !


Me First and The Gimme Gimmes - are we not men ? We are diva !
Fat Wreck Chords
8/10
J'adore les Me First and Gimme Gimmes, j'adore ce concept de potes venant de plein de groupes différents reliés par le punkrock et le même sens de la dérision qui décident de monter leur groupe de reprises sans se prendre une seconde au sérieux. Une idée d'adolescent. Les Me First ont pondu de très bons albums et des reprises super fun mais le soucis pour moi vient de morceaux issus de la culture américaine qui m'est parfois très éloignée. Donc autant j'ai pris du plaisir à écouter certains morceaux dont je connaissais l'original autant avec ceux que je ne connaissais pas le concept était moins pertinent.

Ce nouvel album réunissant la traditionnelle bande formée autour de Fat Mike (basse - NoFX), Joey Cape (guitare - LagWagon), Spike Slawson (chant - Swinggin Utters), Chris (Guitare - No Use For A NAme) et Dave (batterie - LagWagon) fait la part à des tubes chantés par des Divas. Et là c'est vraiment sympa parce que tout le monde a déjà entendu une bonne majorité de ces titres. My Heart Will Go On de Céline Dion, I Will Survive de Gloria Gaynor, Believe de Cher, Beautiful de Christina Aguilera... Des reprises d'autant plus intéressantes que le groupe vient les agrémenter en reprenant dedans des riffs de Sonic Reducer des Dead Boys, Everybody's happy nowadays des Buzzcocks notamment.

C'est donc, une nouvelle fois, sur le thème de la dérision, de la bonne humeur et de la camaraderie que les Me First posent ce nouvel opus. Certainement pour moi le plus plaisant à ce jour. Rayon de soleil de ce printemps et début d'été il aura par contre du mal à survivre au quotidien mais tournera grandement en soirée.

dimanche 17 juin 2012

Joey Cape & Tony Sly – acoustic volume two



Joey Cape & Tony Sly – acoustic volume two
Fat Wreck
5.5/10
Belle pochette et beau montage photo pour ce deuxième volet du split acoustique entre deux pointures du punkrock mélodique des années 90. Le précédent Acoustic date déjà de 2004.
Joey Cape (Lagwagon, Bad Astronaut, Afterburner, Me First…) est très efficace dans ce registre, sa voix étant très écorchée voire tremblante par moments (« I must be hateful » ou « broken record »). L’émotion qu’il dégage est prenante.
Tony Sly passe moins bien à mon goût, les accompagnements étant moins sombres (le piano sur « soulmate » ou l’accordéon sur « chasing rainbows » tous deux de NUFAN). C’est parfois, osons le dire, chiant comme sur « under the garden » ou trop édulcoré « pre-medicated murder ».  Pas de titre avec les deux chanteurs ensemble, c’est dommage et je dirais même que ça manque, on a du coup un peu l’impression que chacun a enregistré ses titres dans son coin.
Au final c’est un disque certes chargé d’émotion et que tout fan de Lagwagon, No Use ou du premier volume aura à cœur d’écouter mais sur la longueur (12 titres – 36 minutes) il faut avouer qu’on finit par s’ennuyer. Et contrairement à ce que je pense régulièrement, un simple EP aurait été suffisant : sur vinyl, 3 titres et une face chacun… Enfin je dis ça, je dis rien…