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lundi 14 mars 2022

jeudi 23 décembre 2021

Clip - Jim Lindberg

Rappelant un peu la vidéo de Joey Cape, voici Jim Lindberg et The Palm of your hand.

samedi 11 décembre 2021

JIM LINDBERG – Songs from the Elkhorn trail

 


JIM LINDBERG – Songs from the Elkhorn trail

Epitaph

Jim Lindberg est le chanteur emblématique de Pennywise depuis 1988, il a été celui de Black Pacific, durant la petite dispute entre 2010 et 2012, et chante aussi toujours dans WRATHS, même si ce dernier n’a rien sorti depuis plus de 5 ans.

Ce projet solo est donc surprenant même si beaucoup de chanteurs de groupes punkrock des années 90-2000 en ont fait de même. On attend d’ailleurs celui de Russ Rankin (Good Riddance) pour les semaines à venir. Surprenant mais pas inintéressant.

En effet, Songs from the Elkhorn Trail, ne s’apparente pas un disque de folk acoustique enregistré au coin d’un feu de camp (cf pochette) mais plutôt un album assez varié, certes folk mais typé americana où interviennent trompette, piano, tambourin, harmonica. Pour cela Jim Lindberg s’est entouré de Dave Hidalgo à la batterie (Social Distorsion), Joe Gittleman (Mighty Bosstones) à la basse et Marc Orrell (Dropkick Murphys, Black Pacific) à la guitare.

L’ensemble donne des titres enjoués comme le single You’re not alone, remuant et accrocheur ou le titre introductif The palm of your hand plutôt bien fait aussi. Plus doux mais plus intense I feel like the sun se révèle touchant, la trompette dessus apporte une originalité intéressante. Finalement la chanson du coin du feu existe tout de même et il s’agit de Hello Again, très douce mais entraînante son refrain fonctionne à merveille.

Autres moments de mélancolie avec Don’t lay me down et It’s Only à cent mille lieues de Pennywise, c’est intéressant de le voir sortir de sa zone de confort et il y arrive à merveille. Même configuration sur Blood on your hands qui explore un côté davantage country, un peu à la manière de ce que Greg Graffin (Bad Religion) fait aussi sur ses albums solos. Par contre il aurait pu se passer de la boîte à rythme sur The basement, se passer de toute la chanson même…

 

J’ai pu lire quelques chroniques peu emballées par les textes de Lindberg jugés assez simples toujours est-il que musicalement Songs from the Elkhorn Trail est plutôt une réussite, un album varié qui mélange parfaitement émotions, mélancolie et mélodies entrainantes. Surprenant et intéressant c’est bien les mots qui conviennent.

 

J. NeWSovski

 

https://jimlindberg.bandcamp.com/album/songs-from-the-elkhorn-trail

 

lundi 18 octobre 2021

lundi 14 mai 2018

PENNYWISE – Never Gonna Die



PENNYWISE – Never Gonna Die
Epitaph
8/10

Pennywise ne mourra jamais, c’est le message et le titre de ce nouvel album, le 12ème. Pourtant j’ai bien cru que le départ, pendant 3 ans, de Jim Lindberg allait plomber le groupe. Son retour s’est fait en douceur avec Yesterdays et son enregistrement de vieux morceaux composés au début des années 90 à l’époque où feu Jason Thirsk était le bassiste. Cet album a permis au groupe de tourner et surtout de se retrouver.

Aujourd’hui le temps est venu d’amener des choses nouvelles et autant le dire rapidement cet album est fichtrement bon.

Never Gonna Die qui donne son nom à l’album est un morceau très rapide et vif qui rappelle quelques clinquants morceaux d’About Time. Clairement le groupe semble avoir respiré un air de nostalgie car Keep Moving On est aussi emprunt du son et de l’inspiration du début des années 90 et me fait même penser à American Jesus de Bad Religion. Petit ralentissement sur Goodbye Bad Times morceau pas loin d’être en mid tempo qui n’est pas une totale réussite mais passe tout de même. Pennywise n’est pas le genre à sortir des titres lents ou des ballades donc dès qu’on s’en rapproche c’est bon à écouter.

Le titre qui ne m’emballe pas vraiment est We set Fire ses sonorités passent mal sur le début puis sur le refrain. She Said, qui enchaîne, se révèle bien plus efficace rappelant l’époque From The Ashes.

Il n’y a donc certes rien de nouveau dans cet album, le groupe joue à fond ce qu’il sait faire de mieux et ça tombe bien car, dans le style, il est dans les meilleurs. On se réjouit que, trente ans après, il soit toujours actif et surtout efficace.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Never gonna Die


https://www.facebook.com/pennywise

mardi 17 octobre 2017

WRATHS – My home (EP)



WRATHS – My home (EP)
Bird Attack Records
4.5/5

Je démarre cet EP sans en savoir plus ce mystérieux groupe qu’est Wraths. Et derrière une pochette terne et peu accueillante s’alignent 4 titres joués à l’ancienne qui me rappellent Dag Nasty.

 La voix ne laisse pas trop de doute quant à l’identité du chanteur car il s’agit de Jim Lindberg de Pennywise, et après recherches les autres membres de Wraths qui l’accompagnent viennent en partie de feu 1208, un groupe de seconde division qui jouait du Pennywise, sans le charme, il y a quelques années. Il se trouve qu’ils viennent de la même ville et se sont réunis pour former ce groupe, un peu à l’image de Freddy Madball et Toby H2O avec Hazen St.


J’aime bien ces 4 morceaux (en particulier My home et This is my farewell) qui rappellent les vieux trucs du début des années 90, les rythmiques sont vraiment atypiques, sans être ultra rapides elles offrent énormément de variété et, le charme du groupe repose en partie sur ça. Puis la voix de Lindberg est aussi parfaite dessus.

Alors que Pennywise prépare un nouvel album il est marrant de le retrouver dans ce projet, lui qui, pourtant ne se disperse pas en général. 

Ce groupe mérite vraiment d’être écouté et suivi tant son énergie et sa maîtrise du sujet est impressionnante.


J. NeWSovski








samedi 3 décembre 2016

PENNYWISE - Ninety eighty eight



PENNYWISE - Ninety eighty eight
Theologian records

J'ai cru au premier abord, en lisant juste le titre, à un nouvel album de Pennywise mais en voyant la pochette, qui est la même qu’A Word From The Wise, j'ai compris que le groupe rééditait cet EP culte de leur tout début de carrière.  Et en même temps sur le même support on retrouve aussi Wild Card (ce qui était déjà le cas sur la première réédition) avec la magnifique reprise de Ben E King, Stand By Me, plus un morceaux issu de la compilation Soul Arch dont la reprise de Black Flag (Gimmie Gimmie Gimmie) et

J'avais déjà l'édition précédente avec le son de l'époque mais j'aime cette compile d’EPs pour sa spontanéité dans la musique, la vélocité des morceaux. Il y a des titres géniaux Final Chapters, Gone ou encore Maybes rare morceau punk à mixer du hip-hop. Il est marrant aussi de voir comment la voix de Jim a évoluée tant elle est parfois peu reconnaissable.


Pennywise démarrait sa carrière il y a près de 30 ans et ces titres faisaient les beaux jours des vidéos de surf et skate, ils ont certes pris quelques rides aujourd’hui mais je prends autant de plaisir à les écouter.


mardi 12 janvier 2016

Ignite - A war against you



Ignite - A war against you
Century Media Records
6/10
Premier album depuis 9 ans et le très bon Our Darkest Days, Ignite est bel et bien de retour. La pause effectuée vient aussi du départ temporaire de Zoli Teglas au micro de Pennywise pour combler l'absence de Jim Lindberg. Durant cette période il a enregistré un album et fait la grosse tournée qui l'a accompagné. Jim de retour Zoli est revenu aux affaires et quelques mois après voici donc ce 6ème album.
Toujours aussi engagé, Ignite est un groupe qui s'implique dans beaucoup de causes. Ce nouvel album avait donc à cœur d'approcher des sujets importants et de signer un retour marquant.
Je note un nombre intéressant de titres efficaces et accrocheurs,  Begin Again  qui commence  parfaitement l'album en balançant un titre typique du son Ignite avec ce chant si singulier et ce mélange de punk et de hardcore. Nothing Can Stop Me est un titre plus calibré qui pourrait satisfaire un plus large public, il a été écrit pour un proche du groupe atteint d'un cancer et prend donc un sens particulier. This is a war est aussi un titre important de l'album, Zoli y pousse sa voix. Mais Ignite retrouve aussi sa marque de fabrique avec des titres plus lents aux rythmiques tranchées, plus mélodiques comme Oh No Not Again, légèrement pénible sur son refrain.

A war against you est un album qui se révèle intéressant sur certains morceaux et qui attirera certainement de nouveaux fans du fait que certains morceaux sont calibrés pour un public   plus large mais globalement il me déçoit et reste très inférieur à A place Called Home ou même Our Darkest Days.

Morceau préféré :  Begin Again




mardi 8 juillet 2014

Pennywise - yesterdays


Pennywise - yesterdays
Epitaph Records
8.5/10
Aaaah Pennywise... On se souvient des embrouilles de 2011. Jim, le chanteur, après un clash avec Fletcher était parti pousser la chansonnette dans un nouveau projet : The Black Pacific avec lequel il a sorti un LP. Pennywise avait poursuivi l'aventure en s'octroyant les services de Zoli d'Ignite. Et comme un vieux couple qui se rabiboche Jim est rentré à la maison et aujourd'hui un 11ème bébé voit le jour.
C'est vrai que 11 ça commence à chiffrer et on se rapproche petit à petit de Bad Religion, leur maître absolu. Et dès le premier morceau un changement important est à noter, Pennywise sonne oldschool. Oldschool Pennywise faut-il comprendre, époque du premier album éponyme et aussi Unknown Road. Une rythmique dynamique mais pas très élevée accompagne What you deserve et Noise Pollution avec un son qui rappelle celui des débuts et notamment une guitare incisive. Restless Time et Violence never Ending accélèrent le rythme et se trouvent être efficaces. La suite de l'album est du même acabit avec des titres efficaces sans être ultra accrocheurs, on retiendra quand même Slow Down qui, avec un peu plus de folie aurait pu nous immerger totalement dans les 90's et rappeler au bon souvenirs des excellents titres d'About Time.
Yesterdays porte donc bien son nom et, au delà de sa pochette nostalgique, rappelle les grandes heures du groupes et notamment les 4 excellents premiers albums. Tous les fans de la première heure prendront donc du plaisir à l'écouter et se raviront du retour de Jim. L'aventure continue.

Mon titre préféré:           Slow Down


Je remercie Olivier de m'avoir éclairé sur cet album qui est en fait très spécial puisqu'il s'agit de morceaux composés il y a des années justement à l'époque des Unknown Road et compagnie, d'où le titre et ce style que j'ai pu, dans la chronique, caractériser d'old school. Les morceaux ont donc été composés il y a longtemps mais enregistrés cette année. Il s'agit donc bien d'un nouvel album avec de "nouveaux anciens titres". Si cette tirade peut s'écrire...

Au passage j'en profite pour faire un petit top 5 de mes albums préférés du groupe d'Hermosa Beach.

1. Full Circle (1997)

2. About Time (1995)

3. Pennywise (1992)

4. Yesterdays (2014)


5. Land Of The Free (2001)

vendredi 20 avril 2012

Pennywise – all or nothing



Pennywise – all or nothing
Epitaph
7.5/10
Cela va faire maintenant 3 ans que l’emblématique Jim Lindberg a quitté le groupe pour d’obscures raisons et est parti monter Black Pacific une belle copie de Pennywise avec la voix de Pennywise ! Son remplaçant Zoli Téglás, aussi chanteur d’Ignite, a pris le poste pour dépanner au début puis s’est installé durablement jusqu’à cet album. Le risque de Zoli c’est qu’il a une voix très marquée, qui au sein d’Ignite, ne laisse pas indifférent (je citerai Paps, barman mélomane qui le décrit comme « le chanteur à la voix de cathédrale ») et je ne voyais pas ce que cela pouvait donner sur du Pennywise et j’en avais même peur au point de ne pas vouloir regarder les quelques vidéos live qui tournent sur YouTube. Tout d’abord la pochette est volontairement un clin d’œil aux albums mythiques du groupe le premier Pennywise de 1991, qui imposa le son du groupe de Hermosa Beach et Full Circle qui sortit après la mort Jason Matthew Thirsk en 1997et qui est de loin leur pièce maitresse. Nouveau départ et on repart sur la pochette avec le mythique logo cette fois-ci vert sur fond noir. Musicalement on ne va pas chercher trop loin, le groupe fait ce qu’il a toujours fait depuis 24 ans à savoir un punkrock rapide et mélodique appuyé par des choeurs. Le chant de Zoli n’est pas le même que dans Ignite, il chante sans pousser et force est de constater que ça passe. Sur certains morceaux c’est même très efficace « stand strong » est certainement le meilleur titre. Parfois ça marche nettement moins bien « songs of sorrow » par exemple déstabilise au début. J’ai l’impression qu’il a lissé son chant au point de se fondre dans le moule laissé par Lindberg et peut être que j’attendais ce petit grain original qui fait des merveilles dans Ignite. On le perçoit par moments comme sur la fin de « X Generation ». Un album qu’on attendait avec beaucoup de curiosité qui n’est pas décevant mais assez classique et dans la lignée finalement des précédents, il est cependant loin d’arriver à la cheville d’un Full Circle, About Time ou même Land Of The Free ?.