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mardi 24 janvier 2017

POESIE ZERO– S/t



POESIE ZERO– S/t
8/10

Poésie Zéro aime bien se foutre de la gueule des gens, il faut rentrer dans le délire, le prendre au second degré et là c’est vraiment sympa. En tout cas c’était le cas pour les deux premiers albums, et pour communiquer à leur manière je dirais que leur précédent et 3ème opus « 2TAIT UNE GROSSE MERDE » ou plus subtilement pas ultra intéressant.

Donc pas d’attente particulière autour de ce quatrième. C’est pourtant une petite surprise que de prendre plaisir à l’écouter et de rapidement se voir hanter par certains morceaux comme L4ANARCHIE, HOOLIGAN ou IL FAUT VOLER qui se retiennent à une vitesse extraordinaire, sont catchy à souhait et au final d’une efficacité géniale. J’apprécie aussi ces jolis textes plein de bon sens comme sur INVICIBLE, « plus besoin de faire d’efforts avec une batte à la main… » les réflexions sur la scène des années 90 sur PLUS PERSONNE N42COUTE DE SKA les petites piques pleines de venin sur PHOTOGRAPHE DE CONCERT et ROCK N FOLK.

Poésie Zéro ne se fout pas trop de notre gueule puisque c’est pas moins de seize morceaux qui sont empaquetés derrière la traditionnelle pochette colorée et hormis quelques titres foireux souvent en raison des arrangements Photographe de concert par exemple ou FLINGUE DROGUE THUNE qui permet de tester rapidement la touche suivante du lecteur. La petite reprise de Renaud, TOUJOURS OI, pour toujours debout, vaut sa petite écoute.

Très sympa, cet album des irrévérencieux Poésie Zéro nous réconcilie avec le combo parisien. Des titres punkrock de qualité, bien mélodiques et accrocheurs et un second degré qui fait sourire à chaque morceau.
  
Meilleur titre :                         Il faut voler


A classer entre Guerilla Poubelle et Didier Super (ce qui laisse de la place...)

https://www.facebook.com/poesiezero/

J. NeWSovski



dimanche 15 janvier 2017

Clip - POESIE ZERO

Les irrévérencieux Poésie Zéro remettent les couverts avec un nouvel album éponyme. En attendant la chronique voici le clip du sympathique Il Faut Voler

samedi 30 mai 2015

Poésie Zéro - Constamment sous C

Vidéo super originale des copains de Poésie Zéro avec une GoPro calée sur la tête de Fickse en jouant l'imparable  Constamment sous C



mardi 28 octobre 2014

Poésie Zéro - l'album bleu


Poésie Zéro - l'album bleu
6/10
Après avoir annoncé la fin du groupe il y a quelques temps (un peu plus d'un an je crois), Poésie Zéro est enfin de retour.
Il y a deux camps quand on parle de Poésie Zéro ceux qui détestent et ceux qui adorent. C'est le cas pour beaucoup de groupes mais ici j'ai tout de même l'impression que les mecs qui détestent, détestent vraiment, jusqu'à pisser sur le groupe (au moins au figuré). Personnellement je considère vraiment ce projet comme un divertissement, un défouloir. Et puis si on le prend au second degré comme il se doit c'est très rigolo. Le débat est le même pour Didier Super d'ailleurs. Un peu de détente fait du bien à tout le monde.

Sur ce nouvel opus, intitulé l'album bleu, pour rester dans le thème du précédent (même nom mais la pochette est verte), Poésie Zéro envoie 17 titres ni plus, ni moins. Et on retrouve un peu de tout, du bon et du moins bon. Par contre contrairement aux précédents je n'ai pas trouvé de titre qui m'a fait me poiler. Et puis je n'aime pas les samples sur certains morceaux du début de l'album Oï Generation ou musique de droite par exemple. Ça passe mieux par la suite, notamment sur la deuxième partie de l'album où le bontempi a été un peu mis de coté. Il y a de bons morceaux mais l'ensemble est globalement, je trouve, plus sérieux que les précédents opus, au niveau des textes j'entends. On a tout de même le droit à quelques reprises francisées dont le groupe a le secret : Être chanceux de Daft Punk et Pharrell Williams et le sympathique Guerre-éclair Bop des Ramones avec une structure d'album qui s'apparente aux précédents.

Globalement moins dans la déconne que sur les précédents albums Poésie Zéro peine plus à me convaincre malgré quelques bons titres (La crise du disque, Punk...), la faute à des sonorités parfois déroutantes.

Mon titre préféré:           La crise du disque

Il est à prix libre sur bandcamp allez vous faire votre avis repassez vous au passage les précédents avec des morceaux vraiment excellents.


dimanche 21 septembre 2014

Clip de Poésie Zéro

Leur album est presque prêt et à quelques semaines de sa sortie les lascars de Poésie Zéro nous livrent un premier titre Oï Generation. On remarquera l'arrivée de sons électro.

samedi 14 juin 2014

Clip - Justin(e)

Les Justin(e) nous sortent un deuxième petit clip issu de leur 4ème album D+/M-
Réalisé une nouvelle fois par Fikce.

mercredi 16 avril 2014

Justin(e) – D+/M-


Justin(e) – D+/M-
Guerilla asso / Can I say Records
8/10
Deux ans après le split avec leurs super potes de Santa Cruz et un peu plus de trois après Treillières Über Alles voici le quatuor de Nantais qui remet le couvert et nous pond un 4ème album intitulé D+/M-.
Il est clair que le statut des Nantais a pas mal évolué ces dernières années et je dois avouer que depuis Accident N°7 je suis totalement conquis par ce que fait le groupe. Il fait désormais partie de ces groupes majeurs et influents de notre scène nationale. Moins rentre-dedans que Guerilla Poubelle, l’autre figure de proue au chant aussi en français, le groupe se veut être plus littéraire dans les textes. On a déjà cité maintes fois les références au Zabriskie Point et à leur parolier François Bégaudeau, et, Justin(e) ne déroge pas une nouvelle fois à la règle. Les textes sont poussés, travaillés pleins de références littéraires, historiques ou culturelles. Alexandre, qui écrit tous les textes, fait un travail remarquable qui demande pour l’auditeur un gros travail de recherche pour la compréhension. Il aurait été d’ailleurs sympa de laisser quelques petites pistes dans le livret sur chaque chanson pour nous aider. Mais même sans tout comprendre c’est superbement écrit.

L’artwork est assez sympa et s’articule autour du concept du titre. Sur la version vinyle, celle que j’ai, le verso est truffé d’inversion de lettres de façon dyslexique. La version cd semble représenter un bulletin de notes trimestriel. C’est original et plutôt bien fait.

On rentre dans le vif du sujet avec Faux Problèmes, un morceau rapide et bourrin. Je suis assez surpris par le son et notamment le traitement de la voix d’Alexandre en particulier sur les passages où il y a des chœurs. Justine a besoin de mettre son atout et sa différence en avant on n’entend pas et on ne comprend pas tout, la basse (toujours aussi énorme au demeurant) et la guitare prennent parfois le dessus sur la voix et c’en est dommage.
Enchaîne Je m’en vais ou je m’en vas… un titre original et accrocheur. Je crois en percevoir le sens et c’est d’ailleurs aussi ce qui est intéressant avec ces textes, se replonger dans des explications de textes. Les titres se suivent et sans tous les détailler je retiendrai Le septième titre qui, musicalement, m’accroche beaucoup ainsi que ses textes. Sur la frontière voit apparaître des featurings avec Marthe et Eva qui viennent apporter une grosse d’énergie au titre qui est vraiment très bon sur le refrain. C’est d’ailleurs un des points forts de Justine que de créer des refrains entraînants et fédérateur comme aussi sur Tu ne marcheras plus jamais seul
J’aime aussi beaucoup les morceaux plus lents, les « mid -tempo » habeas corpus et Cila entraînants et mélodiques. Ce sont d'ailleurs pour moi deux des meilleurs moments de ce nouvel album.
Viva World Cup est la référence traditionnelle au foot mais elle prendra toute sa valeur et sa force en concert, sur album ça passe plus difficilement. Et puis comme c’est la tradition sur les versions vinyles, le groupe reprend un morceau de Santa Cruz avec On a des guests qui se veut être un excellent moment tant pour les invités, les musiciens que les auditeurs.

D+/M- est un bon album qui prend de la valeur au fur et à mesure des écoutes avec quelques titres vraiment très intéressants et d’autres moins bien sentis et plus basiques. Je lui reproche cependant un son pas super équilibré surtout sur la voix et je lui préfère Treillières Über Alles et Accident n°7 que je conseille toujours vivement pour découvrir le groupe. Mais reste à savoir si dans quelques semaines d’écoutes je n’aurais pas changé d’avis…


Mon titre préféré:             Habeas Corpus




mercredi 2 avril 2014

François-Xavier Josset a t'il bon goût ?

François-Xavier Josset, ce nom doit vous rappeler l'auteur d'un Hiver à Paris, agréable roman chroniqué il y a quelques semaines sur le blog mais c'est aussi et surtout un sacré musicien que l'on retrouve derrière les fûts de Justin(e), au micro de Poésie Zéro, ou dans Mon Autre Groupe. , on l'a aussi vu quelques temps dans Maladroit et dans d'autres formations. Autant dire que lui aussi fait partie de ces personnages incontournables de notre bonne vieille scène punkrock nationale. 




Ton groupe culte ?

mardi 4 mars 2014

Un hiver à Paris – François Xavier Josset


Un hiver à Paris – François Xavier Josset
Can I Say Records / I read books.

François Xavier Josset est un personnage qu’en tant que lecteur des Rêveries vous devez connaître. Batteur des Justin(e), chanteur et parolier de Poésie Zéro, parolier aussi du titre Prévert Kosma Paris des Guerilla Poubelle et (accessoirement) graphiste et modèle sur accident n°7 des Justin(e).
Le jeune homme de 29 ans est un acteur incontournable de notre bonne vieille scène punkrock nationale.
Un Hiver A Paris est son premier roman, il fait deux cent pages et est édité par Can I Say Records qui inaugure en même temps sa branche littérature avec I Read Books (qui risque très rapidement de s'enrichir du livre d'Alexandre, le chanteur de Justin(e)).

C’est donc l’histoire d’un jeune nantais qui quitte son cocon pour partir travailler à la capitale, il en profite pour rompre avec sa copine et s’éloigner involontairement de ses potes. Plein d’idéaux, plein de rêves, le personnage va se prendre un retour de bâton.

C’est un roman basé sur l’isolement, la relation aux autres, à soit même, la solitude… On s’y retrouve peut être tous à un moment ou à un autre.

Le style est intéressant, parfois très appliqué avec beaucoup de comparaisons et de métaphores filées qui rend le début assez scolaire. L’arrivée à Paris est par exemple est un peu lourde je trouve. Par la suite l’effet s’estompe et on se laisse vraiment prendre dans l’histoire jusqu’à en perdre cette sensation, signe que ça marche. François Xavier pose même de très jolies phrases et même si c’est très facile de citer celle qui est au dos du livre  mais c’est vrai qu’elle est belle… :  « …sous un ciel noir, j’apprécie presque ces promenades aux cotés des arbres perforant le béton des trottoirs. Loin de l’alcool des autres, je comprends parfaitement mon anonymat ici… »
Et puis autre chose qui ne se révèle pas aisée, il ne cite à aucun moment le nom d’un personnage.
On se dit aussi qu’il y a un fond de vérité et de parallélisme avec la vie de l’auteur mais que neni  la fin vient nous certifier le reste et puis ce nantais là ne semble avoir aucune passion.


C’est donc un premier roman intéressant, bien écrit et plaisant, loin de l’univers punkrock auquel on aurait pu s’attendre. Il se lit très vite et c’est un bon gage de qualité sachant qu’il m’arrive parfois de rester bloquer des semaines sur certains…

Dsipo sur Can I Say Records :