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lundi 16 avril 2018

Interview - Niko de Tagada Jones


En février dernier nous avons pu interviewer Niko de Tagada Jones avant le passage du groupe au Chabada à Angers lors de leur tournée avec Ultra Vomit. Une interview riche qui est ici condensée autour de l'engouement que suscite le groupe et sa démarche depuis 25 ans.

Photo par LN


Bientôt 25 années pour Tagada Jones, qu’est ce qui a évolué entre le groupe à ses débuts et le groupe maintenant ?

Niko : ça beaucoup évolué en 25 ans, on a commencé comme des lycéens : personne ne savait jouer. On a fait des concerts très vite. Je prends souvent cet exemple là mais, nous, on a commencé suite au mouvement alternatif. Ça avait explosé juste avant et on arrivait derrière, mais il y avait déjà tout le réseau existant qui faisait que, nous, quand on a commencé à jouer on pouvait aller faire des concerts dans des squatts, dans des cafés concerts, il y en avait vraiment beaucoup partout en France.

samedi 15 mars 2014

Tagada Jones – Dissident


Tagada Jones – Dissident
Enragé prod / At(h)ome
7/10
Tagada Jones fête ses 20 ans cette année et compte bien les fêter. Cet album, le 7ème, regroupe pas moins de 20 titres, des featurings à la pelle et 2 reprises.
J’ai un peu délaissé le groupe après le duo Manipulé et l’envers du décor que je considère comme deux très bons albums dans un style punk hardcore original avec l’arrivée de machines. Gus, le deuxième chanteur et également responsable des samples, est parti à ce moment-là et j’ai trouvé le groupe bien moins original, trop linéaire voire même un peu trop plat parfois.

Dissident, qui est sorti il y a un mois, envoie quelques bombes, placées en début d’album De l’amour et du sang, plutôt sympa avec un texte qui retrace une chronologie qui s’écoute parfaitement. Les titres s’enchaînent Instinct Sauvage, Le chaos dans LE style Tagada avec un punkrock vindicatif et nerveux qui s’appuie sur un mur de guitares, une voix mise en avant et des textes. Évidemment les textes sont des éléments importants dans le groupe, je crois l’avoir déjà dit dans la chronique du précédent album que je les trouvais parfois un peu trop démagos, je réitère même si je vais mesurer tout de même mes propos, les thèmes sont, sur certains titres, assez simples je pense à Tout casser ou Tous unis. Ce dernier titre qui reprend un thème universel que n’importe quel groupe de HxC a déjà repris et que Tagada a déjà du certainement exploiter 3 ou 4 fois… Vendetta semble plus sincère, le message d’un père qui protège son enfant, par contre musicalement c’est plus que moyen…

Le groupe enchaîne les clins d’œil soit dans les textes (instinct sauvage pour Sepultura et son refuse/ resist), soit dans la musique (karim et Juliette pour les Bérus, d’ailleurs Loran y fait un feat).
D’autre part Superpunk envoie un message à certains blogueurs ou auditeurs (je ne sais pas vraiment) qui critiquent le groupe. Le morceau est bien fait et intéressant par contre je ne suis pas sûr que les 13 logos posés sur le flyer de l’album viendront claquer la bouche des détracteurs…

Les featurings sont de bons morceaux, notamment celui avec Reuno de Lofofora, celui avec Steph Burriez de Loudblast ansi que celui avec Poun de Black Bomb A, je suis, par contre, nettement moins fan de dernier rendez-vous avec le gars de Tryo.

Je trouve aussi dommage la pochette, Tagada nous avait habitués sur ses derniers opus à nous produire de très jolis dessins soignés. Cette photo est certes efficace mais bon… elle ne vaut pas le joli  serpent qui est présent sur le livret intérieur et au dos du digipack.
Idem je trouve moyen le logo sur la pochette : producteur 100% indépendant. Alors je ne connais pas beaucoup de groupes dans ce style là qui ne sont pas indés, et honnêtement ceux qui écoutent ce style le savent déjà. Coller un tel sticker vient certainement du label, certes, mais ce n’est pas l’idée la plus lumineuse qu’ils aient eue. Sa présence vient juste apporter un peu de trouble.

Bref c’est un album qui reprend un peu du poil de la bête dans la discographie des Rennais. Il y a de bons morceaux qui se révèleront encore meilleurs sur scène, là où le groupe est vraiment le plus fort. 20 titres c’est un peu long et l’album aurait gagné en efficacité sans certains morceaux.

Mon titre préféré: On ne chante pas on crie