Affichage des articles dont le libellé est distillers. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est distillers. Afficher tous les articles

lundi 28 avril 2014

Brody Dalle – diploid love


Brody Dalle – diploid love
Queen of Hearts/Caroline
7/10

Avant de parler de cet album je me dois de présenter Brody Dalle. La jolie jeune femme fut la chanteuse à crête et guitariste des Distillers, ce groupe qui a sorti deux très bons albums sur Hellcat records (sing sing death house est un incontournable). Elle fut mariée à la même époque avec Tim Armstrong de Rancid (et Transplants et Operation Ivy et boss de Hellcat). Emporté par l’engouement général le groupe signe sur une major pour sortir le mitigé Coral Fang et à la même époque elle divorce. The Distillers splitte en 2004 et Brody se lance dans une aventure avec Josh Homme de Queens Of The Stone Age avec lequel elle est d’ailleurs toujours mariée et avec lequel elle a deux enfants. L’australienne monte un autre groupe, Spinerette, avec Alain Johannes (QOTSA) et Jack Irons (RHCP /Pearl Jam) notamment, avec lequel elle sort juste un album puis splitte aussi. La belle se lance donc aujourd’hui dans une aventure solo avec ce premier album Diploid Love.
Je suis assez partagé car j’aime de nombreux morceaux, le timbre de voix de Brody est toujours aussi beau et ici elle chante, elle ne gueule plus et du coup elle se rapproche de plus en plus de Courtney Love. Elle amène donc douceur et mélancolie dans de nombreux titres. Elle arrive aussi à mixer de nombreuses influences pour en faire quelque chose de cohérent avec des choses très rock, du stoner, un rock planant et même des incartades mariachis en sur un morceau.
Reste que l’ensemble même s’il est rock sent trop l’électro dans ses arrangements. J’aurais tellement préféré un bon son bien brut sur la batterie, Josh Homme aurait pu lui « prêter » Dave Grohl histoire de balancer un peu plus. Ce son électro me dérange et rend l’album trop moderne et trop pop mainstream. Ce son coïncide aussi avec le fait que Shirley Manson de Garbage soit aussi présente sur un titre et qu’inversement Brody apparaisse sur un titre du nouveau Garbage.

Au final cette production d’Alain Johannes est certes très bonne mais manque du son très rock autour duquel toutes les formations de miss Dalle tournaient. Reste que les titres sont plaisants et super bien composés. D’où mon dilemme.


mercredi 21 août 2013

Burning Lady – until the walls fall




Burning Lady – until the walls fall
 Concrete Jungle Records
9/10


Une belle pochette qui sent bon le rock’n’roll dans la plus pure tradition Hellcat Records, en noir et blanc avec une belle tarentule, je suis sûr que Tim Armstrong ne la renierai pas.

Burning Lady est un quatuor du Nord Pas De Calais qui a la particularité d’avoir une chanteuse. C’est vrai que ces derniers temps les groupes avec un chant féminin, au-delà d’être de plus en plus nombreux, sortent de très bons albums  je pense notamment à Annita Babyface et the tasty poneys, Bigblast ou encore The Black Stouts.

Burning Lady envoie donc un bon punkrock des familles comme le laisse entrevoir sa pochette et la hauteur de la crête de son bassiste. Je pense rapidement à Tilt sur les premiers morceaux (Story Of My Scene) pour la tonalité de la voix de Sophie proche de celle de Cinder Block, un peu moins éraillée peut être. Les titres mélodiques sont rapides et efficaces, très propres parfois trop… Mais le son est parfait, normal Jason Livermore du Blasting Room s’y est collé. Toujours est-il que Burning Lady marche aussi sur les traces des Distillers et même osons le dire Rancid pour ce coté bien rock’n’roll (Until The Walls Falls) que vient parfois adoucir quelques morceaux plus roots façon Operation Ivy (Back To Lausanne ou Girls with sunglasses). Les chœurs et les parties chantées par le bassiste (El verano del Rekalde) viennent ajouter un coté moins académique à l'ensemble.

Le dernier morceau est tout simplement superbe (wasted Time) en acoustique avec la collaboration de Kévin de The Decline et Slim Wild Boar et d’un violoniste qui offre un énorme duo et une très belle fin d’album. On se surprend à chanter No Fun en chœur et se prendre dans la montée progressive du titre. Belle performance du guitariste qui offre une performance assez originale dans ce style de musique.



Burning Lady réussit donc un beau coup en sortant un très bel album simple,  efficace et beau qui n’a rien à envier aux références américaines. Et ce n'est que le premier... La scène française se porte bien et elle va être intéressante à suivre ces prochaines années.

3 titres à écouter : wasted Time ; story of my scene ; never forget