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samedi 15 juillet 2023

P.O. BOX – Spaceavailable

 


P.O. BOX – Spaceavailable

Krod Records / Guerilla Asso

 

P.O. Box est un groupe dont l’on parle peu mais qui peut se vanter d’avoir une carrière impressionnante avec 22 ans d’existence, plus de 900 concerts au compteur, des tournées à travers le monde (Japon, Canada, Russie, Turquie…), ils ont ouvert pour des groupes mythiques : LagWagon, Against Me!, No Use For A Name… D’autres groupes légendaires sont venus faire des featurings sur leurs albums : The Flatliners, The Slackers, Big D & The Kids Table. Impressionnant quand on y repense pour un « petit » groupe de Lorraine.

P.O. Box revient 9 ans après le précédent album et ce quatrième opus s’ouvre avec Ouroboros un défouloir d’1 minute 30 très punk à la manière de Guerilla Poubelle, ce morceau dont le nom vient du serpent qui se mord la queue est une référence à notre système capitaliste. Dear Ed démarre plus doucement, le morceau est écrit comme une lettre à Edward Bernays, considéré comme le père de la propagande politique et d’entreprise, architecte de la manipulation des masses. Structuring Structured Structures aborde le thème de la reproduction des hiérarchies sociales selon le concept de Pierre Bourdieu. Rien qu’en trois morceaux on comprend vite que le groupe est engagé et que cela transpire à travers ses textes.

 

On retrouve ensuite le featuring de Matt Carson de The Jb Conspiracy, groupe de ska-punk anglais, sur le morceau Comité Invisible puis Stacey Dee de Bad Cop Bad Cop sur Dancing In your Shoes, sa voix apporte une vraie fraîcheur au morceau, et la voir apparaître avec un groupe français est quand même super classe. Sur April 13’ c’est Rémi Mayot de Can’t Bear This Party et Freygolo qui est invité tandis que Sam Rothon de Tree House Fire apparaît sur From Alamo To Tobago, qui commence tout en douceur avant de partir sur un reggae parfaitement maîtrisé. J’aime beaucoup le refrain d’Alicia, très mélodique et ‘Till the end dont les chœurs fédérateurs sont magiques.

 

P.O. Box est de retour avec un album marquant qui mixe avec talent punkrock, ska et reggae, et dans le style, je pense que sur la scène française on peut parler de référence tout simplement.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/poboxband/

https://guerillaasso.bandcamp.com/album/spaceavailable-2



lundi 30 janvier 2023

BASEMENT GARY – As BG as they wanna be

 


BASEMENT GARY – As BG as they wanna be

CCC Prod / Paranoïa /Krod Records

 

 

 

Ce premier album de Basement Gary sort conjointement sur le micro label de Guillaume Circus (W-Fenec, Joining  the circus…) Counter Culture and Circus Prod ainsi que sur le label de l’ami Jean-Louis de Paranoïa, la version vinyle est quant à elle gérée par Krod Records de l’ami Jordan. Mais il est difficile de dire que Basement Gary est un jeune groupe qui débute car nous avons pu suivre la naissance du groupe et son évolution à travers de nombreux morceaux diffusés en vidéos sur youtube. Et puis les gars viennent de Freygolo, Can’t Bear This Party, South Berkeley et Chasing Paperboy, des groupes dont on a déjà pas mal parlé ces dernières années dans les Rêveries.

 

BASEMENT GARY est un groupe de punkrock très mélodique aux sonorités pop, il semble que ses membres ont été biberonnés à Blink 182 et Angels Airwaves. Beaucoup d’énergie donc sur une grande partie des morceaux mais aussi un côté mélodique bien employé.

Alors dès les premières notes de l’introduction (I’m Gary) les réfractaires aux claviers dans le punkrock (dont je fais partie) vont avoir les oreilles bousculées mais What I can get vient, avec un peu plus de sobriété, poser de belles lignes mélodiques. Il y a un côté très fun qui ressort du groupe, on sent la bonne humeur et le côté solaire (This ain’t a like song). Très efficace sur son refrain Like a millionaire est pour moi le morceau le plus accrocheur de ce premier album, il est entraînant et accrocheur à souhait.

 

Le groupe sait aussi jouer vite et de façon expéditive comme Let Me Breath qui rappelle l’époque Chasing Paperboy ou Nanana plutôt rigolo. De l’humour il y en a aussi sur l’interlude (the voice mail interlude)

 

The Ghost Of You And I sonne comme un morceau du premier et légendaire album des Transplants, j’adore cette rythmique avec le décalage du chant posé dessus au début. BG is for Basement Gary arrive (presque) à me réconcilier avec le clavier en apportant une grosse dose de fun plutôt originale et agréable.

 

 

On peut dire que ce premier album est plutôt réussi et ravira les afficionados de punkrock (très) mélodique. Le clavier qui peut rebuter un certain nombre se veut exploité de façon originale et se laisse finalement apprécier.

 

 

 

J. NeWSovski

 

https://basementgary.bandcamp.com/album/as-bg-as-they-wanna-be

 https://www.facebook.com/BasementGary06/



samedi 22 novembre 2014

Jean_Hub - the distance between us


Jean_Hub - the distance between us
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Quand vous entendrez les premières notes de The Distance between us vous reconnaîtrez rapidement les voix de Chasing Paperboy et Can't Bear This Party. Jean Hub est la contraction de Jean et Hubert un duo de Nice, décidé à se faire plaisir en envoyant de la pop punk.

Honnêtement je suis assez partagé par ce premier album (d'où le *). D'un coté il y a des morceaux emballants avec des passages percutants où la cohésion entre les deux chants est parfaite et puis il y a un coté vraiment trop pop qui me saoule. Drive me somewhere sonne comme du New Found Glory, trop mélo pour moi (et pourtant j'aime bien le glucose...). L'apport des synthés est trop présent au point de parfois l'emporter sur le reste. Frank Mikael's greatest Hits, par exemple, est un morceau qui mixe du Angels and Airwaves avec du Aqua sur son intro (la voix du début), c'est trop déroutant...

Par contre j'accroche sur des morceaux plus rock'n'roll comme Drunk but not scared tonight, étrange mélange entre At The Drive In et Ozma ou A lack Of Time, joli morceau lent, plus aérien et chargé.

Durant 15 pistes les Niçois brouillent les pistes, se font plaisir c'est évident mais arrivent à me perdre. En fait pour être plus précis c'est la première partie de l'album et la toute dernière qui sont les plus déroutantes à mon goût.

L'album est à prix libre sur Bandcamp, une bonne façon de vous faire une idée et de me la partager.