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mardi 3 juillet 2018

mercredi 18 novembre 2015

BoySetsFire - s/t



BoySetsFire - s/t
End Hits Records / Bridge 9 rds
8.5/10
J'avais presque oublié qu'il y a deux ans Boysetsfire était sorti de sa pause pour sortir un bon album (while a nation sleeps ) renouant avec son glorieux passé. Celui-ci, sans titre, est sa suite logique.


Gardant la même structure qu'After The Eulogy, qui au passage fête ici ses 15 ans... Un album magistral qui aura laissé son empreinte dans le registre émocore tant prisé dans le début des années 2000.  Boysetsfire revient donc avec les mêmes bases et la même structure en alternant des morceaux énergiques et violents et d'autres plus mélodiques et intenses.

Le début de cet album éponyme est d'ailleurs une belle réussite avec des titres très bons comme le puissant Savage Blood qui démarre très fort et se pose sur la fin. Le second morceau, Cutting room floor, rappelle au bon souvenir de la décennie précédente en proposant un titre mélodique mais possédé emmené par la voix singulière et magique de Nathan Gray. Les morceaux se suivent, parfois moins intéressant, Don't panic, par exemple, avec son refrain un peu lourd ou The filth is rising, bourrin mais confus. Cependant l'album retient en lui en quelques jolis morceaux Ordinary lives, One match, certes calibré pour plaire mais vraiment efficace, ou torches to paradise parfait pour rappeler quelques grands morceaux écrits dans le passé.

A nouveau un bel album pour le groupe de Philadelphie et même si certains titres sont moins pertinents il n'en demeure pas moins un fin mélange de mélodies et de rage le tout enveloppé par un grand talent d'écriture.

Morceau préféré :  Breathe In, Breathe Out




samedi 27 juin 2015

After The Fall - Dedication



After The Fall - Dedication
Bridge Nine records
9/10

Grosse sensation il y a deux ans lors de la sortie de Unkind, After The Fall était une de mes révélations, offrant un renouvellement naturel de la scène punk hardcore internationale.

Deux ans après, le groupe revient sur le devant de la scène avec un album un peu spécial car, comme son nom l'indique, il est dédié à la mémoire de Brian Peters, un des membres fondateurs du groupe décédé des suites d'un cancer en 2013. Une grosse charge émotionnelle qui se ressent sur tous les textes de l'album (close your eyes and go to sleep forever, you will never wake up again sur Twenty Nine)

Avec un gros son, évidemment produit par l'incontournable Bill Stevenson, Dedication ne fait que confirmer l'impression ressentie sur Unkind, les américains développent sur dix morceaux un punk hardcore digne héritier des Propagandhi, Strike Anywhere et autres Good Riddance. Autant le dire tout de suite l'album est très court (18 minutes) mais intense, rapide et touchant, rappelant au passage forcement le Full Circle de Pennywise dédié à Jason Matthew Thirsk.

Un album spécial mais indispensable terriblement marqué par la disparition d'un des membres du groupe. Il n'en demeure pas moins d'une efficacité redoutable de par son énergie, son honnêteté et la qualité mélodique de ses morceaux

Morceau préféré :  Reflection