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mercredi 2 octobre 2019

samedi 24 juin 2017

RANCID – Trouble Maker



RANCID – Trouble Maker
Hellcat Records / Epitaph
9/10

Par toutatis Rancid est de retour ! On se doutait de l’arrivée de cet album en voyant leur nom à l’affiche du Hellfest il y a quelques mois, mais que ça fait du bien de les retrouver.

C’est leur 9ème album, et même si tout le monde garde en mémoire les vieux comme And Out Come The Wolves, Life won’t wait ou Let’s go qui rappellent certainement à tous notre adolescence et quelques souvenirs de périodes marquantes, je fais cependant partie de ceux qui ont bien apprécié les récents aussi, que je considère souvent sous-estimés par les fans. Let the Dominoes fall et Honor is all we know n’ont peut-être pas fait trop de bruit à leur sortie, peut-être parce que l’époque a changé et que l’on passe plus rapidement à autre chose mais aussi parce que la vague punk est désormais loin derrière. Il n’empêche que j’invite tout le monde à y jeter une oreille car ils tiennent plutôt bien la barre et vous serez surpris de les (re)découvrir.

Trouble Maker est, une nouvelle fois, enregistré par Mr Brett Gurewitz et il sonne fichtrement bien. Après plusieurs écoutes, la chose que je me suis dit c’est que Rancid a fait du Rancid sans prendre de grands risques, certains morceaux se rapprochent même beaucoup de l’époque de And out. Mais d’un point de vue personnel je trouve ça plutôt plaisant que le groupe soit dans la continuité et au final il n’est que très rarement sorti de sa zone de confort si ce n’est sur l’album éponyme de 2000 très brut et direct. Mais s’il faut trouver de la nouveauté c’est dans les multiples projets annexes que le groupe se fait plaisir (Transplants notamment).

Les californiens ne se sont pas fichus de nous car, encore une fois, ce n’est pas moins de 19 titres qui sont présents sur la galette. Je serai d’ailleurs curieux de savoir combien Tim Armstrong a pu composer de morceaux. Un mec vraiment hors normes.

Pour faire vite on va citer les excellents Telegraph avenue, Ghost of a chance, Track Fast qui ouvre brillamment l’album, An intimate close up ou Where I’m going, du très bon ska à l’ancienne qui va me réconcilier avec le style. Mais on aurait pu aussi peut être faire l'impasse sur Make It Out Alive, Molly Make Up Your mind et I Got them blues again pour alléger l'ensemble et le rendre plus homogène.

Je pense que même si le groupe a certes perdu de sa fraîcheur et qu’il s’est certainement embourgeoisé il n’en demeure pas moins un pilier du style, capable de créer des morceaux accrocheurs, typés que peu de groupes peuvent faire.

Trouble maker ne sera pas l’album qui révolutionnera leur discographie, il est moins bon que les albums phares And Out come the wolves, Life Won’t wait, Rancid 2000… mais je prends énormément de plaisir tout de même à l’écouter, le réécouter en boucle.

Rancid n’est pas mort, n’en déplaise à certains. 

Life won’t wait.

J. NeWSovski

Morceau préféré :              An intimate close up of a street punk trouble maker




mardi 22 janvier 2013

Bad Religion - True North




Bad Religion - True North

Epitaph

7/10
La sortie d’un nouveau Bad Religion est toujours un évènement notamment parce que le groupe est un monument du punkrock mondial et qu’il a énormément contribué a faire progresser le style, le démocratiser. C’est aussi une influence majeure de grand nombre de groupes actuels. Les doyens californiens (moyenne d’âge : 45 ans) sont dans le circuit depuis le début des années 80 et avec 16 albums ils doivent être l’un des groupes les plus prolifiques dans le style. Rappelons aussi que Brett Gurewitz, l’un des 3 guitaristes, est le fondateur d’Epitaph, label majeur des années 90-2000 (Pennywise, NoFX, Rancid, Descendents…).



True North est annoncé comme un album rapide de Bad Religion (par Fletcher de Pennywise), en réalité ce n’est pas vraiment le cas. Il se situe au même niveau que The Dissent Of Man, peut être un peu meilleur mais est loin d’égaler le triptyque The Process Of Belief / The Empire Strikes First / New Maps Of Hell. Énergique sur certains titres comme « Fuck you » « changing Tide » ou « Land of Endless Greed » ce dernier imposant la marque de fabrique du groupe : Chant qui monte sur le refrain, chœurs et solo de Brett. Mais les californiens se montrent moins inspirés sur une petite poignée de titres « darhma and the bomb » (référence à Lost ?) « vanity »  ou la balade « hello cruel world » bien partie mais qui se meure petit à petit. Sur la fin on a le droit a une série de morceaux intéressants et sympas mais pas non plus des plus clinquants : « crisis Time », « the island » « my head is full of ghosts »… 
Même s’il arrive à la cinquantaine Greg Graffin se veut toujours un excellent chanteur avec des textes inspirés (« changing Tide »), derrière les gars sont toujours affutés, que ce soit Mr Brett, qui se fait bien plaisir sur les solos, ou  Brooks Wackerman très affuté à la batterie. Après, et même si les mecs sont des pointures, je me demande où est l’intérêt des 3 guitares ?



Certainement pas l’album le plus mémorable de Bad Religion, True North, avec sa pochette old school, se veut certes agréable à l’écoute mais n’apporte pas la fraicheur et l’énergie d’un New Maps Of Hell, pourtant assez récent. On ne se permettra pas la comparaison avec un No Control de 1989, définitivement leur meilleur album à ce jour, mais plus avec un Recipe For Hate à la qualité assez proche.



3 titres à retenir : Changing Tide; Land of Endless Greed ; True North





Au passage mon petit 
top 10 des albums de Bad Religion 


1- No Control

2- Suffer
 

3- The empire strikes first

4- Generator

5- New Maps Of Hell

6- The Process Of Belief

7- Against The Grain

8- Stranger Than Fiction

9- Recipe For Hate

10- True North