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lundi 25 décembre 2023

SIZ - Blind

 


SIZ - Blind

Howlin’ Banana / Flippin’ Freaks

 

J’ai découvert Siz en concert, en ouverture de Fragile. Ce fut un concert marqué par quelques problèmes techniques, des soucis de guitare qui ont perturbé le set mais le groupe m’avait fait tout de même une belle impression. Les découvrir sur scène peut paraître étonnant sachant que le groupe a déjà sorti un album (Liquid en 2019) et un EP (avec Cosmopaark en 2022) mais mieux vaut tard que jamais comme on dit !

Le groupe est composé des deux frères Palis, Sylvain et Thoineau (Th Da Freak pour les deux) accompagnés par Rémi Lemoine à la basse (qui a aussi fait la pochette) et Quentin Plantier à la batterie (de Th Da Freak et Barimore) mais c’est avant tout le projet solo de Sylvain dans lequel il compose tout : musique et textes. Les morceaux ont été écrits en 2020, enregistrés en 2021, masterisés en 2022 et mis sur galette en 2023 !

 

Siz a le goût et la couleur des années 90 avec un rock noise comme sur It’s over, un titre vraiment puissant mais tout de même fortement teinté de touches pop, Siz s’aventure loin dans sa musique sur le terrain du psyché ou shoegaze comme sur le très bon Strange Loop et l’envoutant What does Moon Think. Le côté mélodique et l’influence Pixies peut se ressentir sur Illuminated qui monte en puissance au point de sonner comme une balade lourde façon Nirvana. D’ailleurs Sylvain n’a jamais caché son intérêt pour le groupe de Seattle, il a d’ailleurs participé à Influencesticide, une compilation française de reprises de Nirvana. On ressent fortement ce style sur These Questions, bien déstructuré mais qui part sur de belles mélodies sur son refrain, ce morceau me rappelle aussi My Bloody Valentine, d’ailleurs ce mélange de passages calmes et énergiques demeure une constante de Siz comme sur Eyes Don’t lie ou Ooook.

 

Siz vient de signer un très bon deuxième album très rock 90’s alternant mélodies et riffs puissants, une des meilleures sorties de l’année dans le style. A écouter d’urgence !

 

J. NeWSovski

 

 

 

https://howlinbananarecords.bandcamp.com/album/blind

https://sizzis.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/SIZband/

 

mercredi 19 août 2020

Interview - Intenable


Suite à ce délicieux troisième album nous avons posé quelques questions à Kévin, chanteur et guitariste d’Intenable pour nous en dire un peu plus.


Au passage, quelques jours après avoir fait l'interview, j'apprenais que Clem décidait de quitter le groupe tout comme Tibz son remplaçant à la basse...



A l'occasion de ce nouvel album vous êtes passés en mode quatuor, pourquoi ce changement ?
Ça faisait déjà quelques temps depuis "Quatrième mur" que l’idée de faire passer Clem de la basse à la guitare, comme dans notre ancien groupe Nina’school, nous attirait. Ça permet beaucoup de possibilités, d’entrelacements de riffs, de puissance aussi. Personnellement ça me laisse plus libre au chant et sachant que j’ai du mal à retenir mes propres paroles en concert, c’est bien que j’aie un peu moins de trucs à faire ! 



Certains groupes disent que le format idéal de groupe est le trio, Toi qui as expérimenté plusieurs formules qu'est-ce qui change vraiment entre 3 et 4 ?
Le format idéal est celui qui te permet de te rapprocher le plus possible des chansons que tu entends faire, avec les arrangements que tu souhaites, pour nous le quatuor était évident sur cet album. La formule en trio oblige à moins de sophistications, une exécution plus directe et un ressenti plus punk à mon sens. C’est un format qui m’a toujours charmé mais les désirs d’un groupe évoluent et comme en cuisine, c’est appréciable de varier un peu les ingrédients.

Photo : Christophe Garin



Les textes d'Envier Les Vivants abordent de nombreux thèmes, certains sont tristes et mélancoliques d'autres engagés mais ils ont tous en commun d'êtres superbement écrits. Comment se passe justement cette écriture, comment choisis-tu tes sujets ? Te cales tu sur la musique pour écrire ou l'inverse ?

Merci beaucoup pour le compliment. Ce sont parfois les musiques qui m'inspirent les sujets et parfois certaines instrus collent à des thèmes que je voulais aborder, aucun mode d'emploi récurrent pour ça. Pour l’étape de développement en revanche, c’est la plupart du temps l'écoute des musiques qu’on écrit en groupe et qu’on préprod ensemble qui m’aide à dérouler les textes, à trouver des fils rouges qui font sens avec les sujets, des cohérences formelles... Environ 50% des textes de l’album ont été écrits rapidement puis laissés de côté parce que je les trouvais médiocres. Voyant l’échéance du studio arriver et n’ayant rien écrit d'autre, je les ai ressortis, enregistrés à l’arrache de mon côté sans quasiment les avoir retouchés, les autres membres ont validé, et ils sont restés tels quels au final. J’ai très peu confiance en moi sur ça mais la seule validation de mes camarades de groupe, les sachant plutôt exigeants, réussit à me convaincre que ça passe.



Je trouve que la génération actuelle de groupes français est très engagée que ce soit dans leurs textes ou dans leurs participations à des actions de soutien. Je pense à Guerilla Poubelle, Justine, Charly Fiasco, Heavy Heart, Birds In Row...et Intenable. Sensibiliser les gens est quelque chose qui vous tient à cœur ?

Sans parler de la musique en elle-même, de la pertinence des propos ou des actions, l’existence des groupes que tu cites est réjouissante déjà pour l’aspect de « groupes qui pensent et font penser ». A l’inverse, celle de pseudos artistes qui ne remettent rien en question, surtout pas leurs propres comportements, qui ne tournent que pour leur gueule, leur cachet, est de plus en plus démoralisante pour nous. On préfère évidemment faire partie de la première catégorie. Le terme de « sensibiliser » est bien choisi parce qu’il n’a pas forcément de dimension « prof à élève », « sachant vers non sachant ». On peut dire que oui, ça nous tient à cœur de partager nos visions de certains sujets sociaux ou politiques, déconstruire quelques stéréotypes, tenter de reboucher des pièges dans lesquels on peut nous même tomber, et voir comment ça va être interprété. Si certains de nos textes aident à penser contre ses certitudes, à ouvrir des portes, on en serait ravis, même si on n’a pas la prétention de penser que ce sera le cas.




Vous avez toujours porté du soin à vos artworks et particulièrement celui-ci. J'ai la version vinyle, elle est juste superbe. Peux-tu m'en parler, qui l'a réalisé ? 

La personne qui a fait le dessin est Arya Prznierska (instagram : @przynini). C’est une amie de Clem dont les œuvres nous ont séduit direct par leur côté à la fois brouillon, intense et brutalement vivant. Ça correspondait à l’univers de l’album qui raconte des gens cabossés, usés, survivants, mais aussi de désir incontrôlable, de chaos pour un réel changement, tout ça ressortait bien de ses propositions. L’agencement des dessins et des textes écrits à la main qui constitue les visuels des formats CD et Vinyle a été fait par notre pote Delphine Tournier (flowers-and-bones.weebly.com). On les remercie toutes les 2 pour leur patience et leur participation à ce projet. 





Pourquoi ce titre d'album ?

C’est une phrase que je voulais mettre dans un texte voire en titre de chanson il y a longtemps, puis je l’ai complètement oublié. Elle m’est revenu un soir alors qu’on était avec ma copine à un concert Kaiser Quartet, quatuor à corde allemand superbe. Pendant tout le concert je n’ai pas arrêté de trouver des raisons évidentes pour la choisir comme titre de cet album, pour sa sonorité qui me plaisait et pour la cohérence que j’y trouvais avec chaque chanson. Je laisse aux gens le soin de l’interpréter à leur façon à l’écoute de l’album.



Est-ce compliqué de ne pas pouvoir faire de concerts pour défendre cet album ?

C’est évidemment relou d’être obligés d’attendre septembre (et encore) pour pouvoir repartir sur les routes, voir comment les gens ont reçu le disque, échanger autour. Grâce à ce merveilleux monde moderne on peut déjà en avoir une petite idée à travers les chroniques qu’on lit, les messages qu’on reçoit, c’est déjà pas mal. Et en prenant un peu de recul c’est vraiment un problème d’enfant gâté comparé à la déferlante de souffrance que peut amener cette épidémie chez certaines catégories de la population, par plein de biais différents. On ne se plaint donc pas et on se prépare aux prochaines dates en espérant qu’elles auront lieu.





lundi 26 août 2019

EQUIPE DE FOOT - Marilou




EQUIPE DE FOOT - Marilou
Ideal Crash
9 sur 10

Si l'hymne de la Ligue des Champions ne vous fait plus frissonner et si VEGEDREAM vous tape sur le système depuis le titre mondial de 2018, tentez l'expérience EQUIPE DE FOOT. Et bien que le lien avec le sport roi reste énigmatique (il est plus volontiers question de la faucheuse dans les textes des Bordelais que de la victoire à 3 points), force est de constater qu’EQUIPE DE FOOT double la mise avec un deuxième album de haute volée. Le premier se nommait Chantal, celui-ci reste fidèle aux prénoms féminins, Marilou. Alexandre Cabanac (guitare) et Mickael Martin (batterie) demeurent des adeptes d'un son brut DIY qui mélange subtilement le garage-rock, le punk-rock et le bon vieux grunge des années 90. L'album démarre pied au plancher avec deux petites bombes : "Bald is when you're out of hair" et surtout l'imparable "I could go to sleep and die" sur laquelle la batterie martiale de Mickael impressionne. Ces deux morceaux sont truffés de riffs bien gras, de mélodies contagieuses et de refrains accrocheurs chantés à deux voix par les deux compères. EQUIPE DE FOOT maitrise à merveille l'alternance de couplets plutôt tranquilles et de refrains saturés et énergiques. Les Bordelais savent aussi calmer le jeu et s'octroyer de petites respirations avec des ballades lo-fi comme "Not about wrinkles" ou encore "Marilou", le titre éponyme composé de paroles en français et en anglais. Les quelques interludes jalonnant l'album mettent notamment en exergue le sens de l'humour du duo comme l'hilarant "C'est super". Mais la marque de fabrique d'EQUIPE DE FOOT reste le gros son et les titres à consonance grungy comme "The Dictionary guys", "Funny wife" et ses sifflotements ou encore "A little disagreement" et ses sonorités nirvanesques période Bleach. "Spoiled" marque la fin de l'album avec une structure plus complexe : durée supérieure à 5 minutes, tempo lent, lourd et flottant, incursion d'un piano bancal et de chœurs féminins...

EQUIPE DE FOOT fait fort avec ce deuxième opus et sa nouvelle égérie, Marilou, nous séduit totalement. Au passage, la réussite du duo montre par ailleurs le dynamisme de la scène bordelaise qui n'en finit plus de voir émerger des groupes tous aussi intéressants les uns que les autres. 


Mr Caribou



Morceau préféré :                                    I could go to sleep and die







jeudi 4 juillet 2019

Clip - SIZ

Mr Caribou nous en a parlé il y a quelques jours, voici Under My Skin par les bordelais de SIZ

jeudi 27 juin 2019

SIZ - Liquid



SIZ - Liquid
Flippin Freaks
8,5 sur 10

La musique est parfois une histoire de famille. Il y a peu nous évoquions les prolifiques TH DA FREAK, le projet de Thoineau Palis. Son frère Sylvain, par ailleurs bassiste de TH DA FREAK, est également à l'honneur avec son groupe SIZ qui secoue à son tour la scène bordelaise. 

Déjà auteur d'une flopée d'EP, SIZ sort un premier long format "Liquid". Un premier album dense et énergique qui bénéficie à la production des services d'Arthur de JC Satan. La patte du dernier se fait d'ailleurs sensiblement entendre sur un titre comme "Come back into the sea" (le chant doublé et le final bruitiste rappellent les illustres bordelais). Les influences de SIZ sont assez larges et prennent globalement naissance dans les années 90, du grunge ("Terminus") à l'indie rock. Plus récente, la vague garage californienne a probablement laissé des traces sur les jeunes Français. Sur "Cascada", le morceau d'ouverture, et "Poisonous" on ne peut s'empêcher de penser à TY SEGALL et à MEATBODIES

Electrique et puissant, la musique de SIZ fait également la part à la mélodie et aux refrains catchy ("Fantasize" ou encore le délicat "The tide rises"). SIZ a le bon goût de se permettre quelques embardées, changements de tempo ou parenthèses psychédéliques sur ces huit titres dont la durée ne passe jamais sous la barre des quatre minutes. "Under my skin" demeure l'un des moments forts du disque : ligne de basse heavy, guitares inspirées et chant accrocheur. "Eyes Contact" fait la part belle aux variations et changements de rythme : de la basse post-punk introductive aux refrains grungy.


Malgré un nombre incalculable d'influences, "Liquid" fait preuve d'une incroyable cohérence. Fort d'une énergie communicative, ce premier album est à écouter d'urgence sur la route des vacances.
Mr Caribou

Morceau préféré :                                    Under My Skin





lundi 15 avril 2019

TH DA FREAK - Freakenstein




TH DA FREAK - Freakenstein
Howlin Banana Records
8,5 sur 10

Bordeaux, la belle endormie. Voilà un cliché tenace sur la capitale girondine. Pourtant, des groupes comme MARS RED SKY ou encore JC SATAN montrent toute la diversité et le dynamisme de la scène locale. Nouveau venu dans le paysage bordelais, TH DA FREAK enfonce le clou. Très prolifique (pas moins de trois sorties discographiques en 2018), le groupe mené par THOINEAU PALIS signe déjà son retour avec "Freakenstein". 

Toujours très inspiré par l'imagerie des années 90, notamment au travers de ses clips, TH DA FREAK délivre un album très inspiré. Mélangeant avec réussite le grunge, le garage et la surf-music californienne, les Bordelais attaquent pourtant l'album en surprenant avec "Thrill ! Love ! Freakenstein !" : 30 secondes de claviers et de cuivres dissonants évoquant un thème cinématographique. Mais "Nutty" et le très garage "Surrender" rassurent vite l'auditeur. La structure couplet clair et refrain saturé fait mouche. TH DA FREAK balance avec malice entre mélodies pimpantes et gros riffs bien gras. Si "Mars Attacks !!" constitue une parenthèse pop rafraichissante, les choses sérieuses reprennent avec "Kurtains". Clin d'oeil assumé à l'idole KURT COBAIN, ce titre très grungy fleure bon les 90's. Le single "Peeling The Onion" qui rappelle le son des Américains de WAVVES ou le très noise "Freakenstein" font également partie des réussites de cet album. "Hospital", qui frôle les 5 minutes, délaisse la structure couplet / refrain et révèle un versant plus expérimental. "Freakenstein" s'achève en sifflotant, avec une ballade acoustique ("Adios Freakos").

Mieux produit que ses prédécesseurs, "Freakenstein" est un très bon cru. Pour les très productifs TH DA FREAK, il n'est peut-être que le début d'une longue série en 2019. 


Mr Caribou


Morceau préféré :                                    Surrender





dimanche 1 avril 2018

Julien Pras A-t'il Bon Goût ?

Julien Pras est le chanteur et guitariste de Mars Red Sky, il officiait aussi aux même postes dans Calc il y a quelques années. Il vient de sortir son troisième album solo intitulé Wintershed.








Ton groupe culte ?

jeudi 8 février 2018

BLACK TURPENTINE – Failure




BLACK TURPENTINE – Failure
Autoproduction
8/10

Black Turpentine est un groupe de hardcore chaotique originaire de Bordeaux qui ne laisse que très peu de répit à nos oreilles durant les 24 minutes de cet album.

On pense rapidement à Converge pour le côté torturé et la lourdeur des titres. Le groupe n’a pas de temps à perdre et envoie du gros façon bulldozer très rapidement (Failure). On sent la puissance mais aussi de la violence à travers les titres (The masses ou Dark Circles) et là ou parfois ce genre de groupe devient trop lourd, Black Turpentine arrive à allier des passages plus mélo notamment sur Intermission ou In The Arms Of Pain. Et même s’il déboule à pleine balle, No Fucking Clue apporte tout de même de la fraîcheur avec un groove bien senti. Quant à Child from The Tide il termine ce premier album dans un registre plus post hardcore qui me plaît vraiment bien.


Au final Failure se révèle un album malin, diversifié et super intéressant. Derrière une entrée en matière brutale se cache des plans séduisants. Je serai attentif à leurs éventuelles dates dans la région car c’est le genre de groupe qui, sur scène, donne tout et même plus


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Child from the tide





samedi 11 novembre 2017

Clip - Julien PRAS

On le connait comme étant le chanteur et guitariste de Mars Red Sky, voici Julien Pras (à nouveau) en solo avec Divine Spark issu de Wintershed


vendredi 26 mai 2017

Vidéo - SHOB

Petite vidéo du jour avec l'ami Shob et ses acolytes et le titre Karma Obscur


vendredi 14 avril 2017

Clip - MARS RED SKY

 Un petit moment qu'on n'avait pas parlé de Mars Red Sky, voici donc le clip de Under The Hood.

lundi 10 avril 2017

mardi 28 mars 2017

INTENABLE – Quatrième mur



INTENABLE – Quatrième mur
Guerilla Asso / Deux pieds deux dents / Panda Records
8.5/10

Inculte que je suis car je ne découvre Intenable qu’aujourd’hui…
Pourtant le groupe existe depuis six ans déjà, est formé d’anciens membres de Nina’school et de the Helltons éparpillés un peu partout en France (Paris, Bordeaux et Montpellier) et en est déjà à son deuxième album.

Intenable conserve le même talent à écrire des textes que Nina’School, les paroles sont belles bien senties notamment sur ce titre imparable que j’adore : Elégie. Un véritable bijou dans lequel on plonge sans retenue (« Tes lèvres ont tremblé, tes yeux clairs ont foncé, lors de ta confidence, y a des blessures qu’on partage plus qu’on panse... » pour ne citer qu’un extrait).

Le quatrième mur doit prendre son titre au livre de Sorj Chalandon sur une pièce de théâtre montée au Liban croisant juifs, palestiniens, en pleine guerre. Toujours est-il qu’avec 15 titres il est chargé l’album !

On pense à Justin(e) notamment sur Quatrième mur, un excellent morceau dont l’écriture rappelle beaucoup celle du groupe de Treillières. Mais le quatuor assume aussi un côté mélodique revendiqué et c’est vrai que l’ombre punkrock qui survole l’album est parfois très haute (27ème heure, funambule)
Le groupe manie avec tant de finesse cette capacité à créer des chansons accrocheuses c’est le cas avec le sulfureux Christine qui se chantonne dès la première écoute et reste en tête longtemps après.

Intenable signe un deuxième album accrocheur, mélodique avec une plume affutée. Parfois léger, il n’en demeure pas moins un très bon album de punkrock et prouve qu’on peut faire des choses plus pop tout en gardant la classe avec talent.



J. NeWSovski
Titre préféré :                     Elégie