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mardi 5 mars 2019

COERCION – Veritas (EP)




COERCION – Veritas (EP)
Bird Attack Records
4.5/5

Sorti l’an passé sur Bird Attack Records sans faire trop de bruit, Veritas de Coercion est un sacré bon EP bien emmené par le titre lose to win, clippé et diffusé il y a quelques mois sur le blog.


A l’origine le groupe s’est formé en 1996 avec des membres de Good Riddance, Fury 66 et Death By Stereo pour ne citer que les plus connus. L’arrivée de Jim Miner de Death By Stereo à la guitare l’an passé a redonné vie et vigueur au groupe en apportant son jeu assez spécifique qui fait le charme de son groupe d’origine.

Passée la courte introduction, l’entrée en matière se fait de belle manière avec le nerveux Choices qui rappelle Only Crime avec des riffs métal dans la guitare. La voix de Jake Desrochers se pose parfaitement sur ce titre. Decease and desist se veut plus lent et plus mélodique tout en conservant une identité hardcore marquée, ce titre me fait un peu penser à certains morceaux d’Alkaline Trio. Coercion se révèle ensuite plus agressif sur The Reasoning avec un chant hargneux et un rythme effréné derrière. Pour finir je parlerai aussi de forgive me not, autre morceau au rythme lent, qui s’alourdit sur sa seconde partie révélant les références métal du groupe. Un bon morceau.


Veritas est un EP varié qui sur 6 titres explore de nombreuses facettes du punlrock rappelant au passage de nombreux groupes tout en réussissant à garder une qualité constante sur chaque morceau.

J. NeWSovski



lundi 18 juin 2018

NO FUN AT ALL – Grit



NO FUN AT ALL – Grit
Bird Attack Records
8/10

Je suis encore soufflé par le nombre de groupes des années 90 qui ont ressorti un album cette année ou les précédentes après avoir fait une longue pause : Satanic Surfers, Refused, At The Drive In, Descendents, Strung Out, Goldfinger, Frenzal Rhomb, Mad Caddies, Not Available…Aujourd’hui c’est le tour de No Fun At All.

Le groupe revient et rappelle la grande époque du punk suédois qui a bien garni ma discothèque. L’époque Burning Heart, Bad Taste Records… De bons souvenirs, très bons même.

Je garde en mémoire deux albums de No Fun At All que j’affectionne tout particulièrement : No Straight Angles et son côté Pennywise assumé et Out Of Bounds plus personnel et d’une grande efficacité.

Les suédois ne se sont jamais vraiment arrêtés entre Lowrider sorti en 2008 et passé dans l’anonymat depuis et ce Grit. Des concerts par-ci par-là, des festivals mais pas vraiment de nouveaux morceaux, jusqu’à ce que l’idée germe de sortir un nouvel album.
On retrouve dans Grit de bons morceaux comme No Fun Intended, A wonderful affair ou Runner’s High et l’esprit du groupe suédois est toujours là, on évite les mauvaises surprises car cet album est loin d’être décevant, il assure même plutôt bien. La voix d’Ingemar n’a ni perdu de son grain ni de son charme et c’est toujours l’atout principal du groupe. Les riffs sont aussi bien trouvés et le groupe sait proposer des morceaux variés rythmiquement (Lonely Stranger) qui ne donnent pas un arrière-goût de routine. Sur album ces morceaux tournent parfaitement à voir en concert où j’ai toujours trouvé le groupe quelque peu décevant, trop statique, à l’image de Bad Religion.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   No Fun Intended






mardi 27 mars 2018

GODS OF MOUNT OLYMPUS – s/t (EP)




GODS OF MOUNT OLYMPUS – s/t (EP)
Bird Attack Records
4/5

On reproche souvent aux groupes de tourner en rond, de tous se ressembler. Les innovations étant rares. A ce titre, Gods Of Mount Olympus est assez surprenant et mérite qu’on s’intéresse et parle de lui.

Avant de dévoiler l’intérêt premier de cet EP, il est intéressant de dire que ce projet est au début un duo formé de Brian Wahlstrom et de Paul Rucker. Le premier cité a joué dans un éphémère projet de Joey Cape intitulé Scorpios. Quant à Rucker il est le batteur des Street Dogs.
Matt Riddle le bassiste de feu No Use For A Name est venu se joindre par la suite au duo ainsi que Steve Morris à la guitare. Ça fait, sur le papier, un groupe sympa sachant qu’en plus et j’ai volontairement oublié de le préciser que Brian est pianiste.

Alors dès les premiers accords de Blue Screen Light, derrière une guitare incisive, les notes de piano ont de quoi surprendre, le chant me rappelle un peu No Use for A Name, surtout la voix en fait. Ce curieux et inattendu mélange est aussi surprenant qu’intéressant, l’arrivée de Joey Cape sur ce premier titre, en tant qu’invité, est aussi un super moment. Brian et Joey sont restés proches.
Le deuxième morceau Cops On Saint Andrews est aussi super fun avec une rythmique très jazz et des mélodies pop punk. Original. De très belles mélodies sur Admission avec l’arrivée d’un violon. Si on récapitule on est tout de même sur un groupe étiqueté punk avec un chanteur qui joue du piano et un violon derrière et au final ça matche parfaitement. Alors oui on n’est pas dans du bourrinage de base « direct dans la face » mais plus sur du pop punk riche en mélodies et émotions mais le résultat est vraiment très bon.

Gods Of Mount Olympus, durant les 19 minutes de son premier EP parvient à insuffler un vent de fraîcheur et d’originalité dans ce mouvement qui ne demande que ça. A écouter et à découvrir.

J. NeWSovski





mardi 13 mars 2018

KRANG – Singalong




KRANG – Singalong
Bird Attack Records / Melodic Punk Style
8/10

Krang est un groupe Tchèque qui sort avec Singalong son deuxième album avec une distribution aux Etats Unis sur Bird Attack Records et en Europe via Melodic Punk Style, deux labels ayant le vent en poupe. Le groupe a aussi beaucoup tourné à travers le monde. On va parler chiffres tout de suite car cette donnée suffit à elle seule à donner une idée de Singalong : 11 titres pour 19 minutes.

On sait maintenant que Krang joue vite, le quatuor maîtrise aussi bien le style. Des textes assez fun, une pochette qui n’est pas en reste et puis des titres très rapides (IDDQD) qui appliquent les codes du punkrock mélodique avec une bonne voix et des chœurs bien posés.

 Quelques titres sortent du lot, No fun in fundamentalism, rapide et accrocheur ; le plus posé Zombie should be slow ou encore Indiana Jones hates nazis and snakes qui me fait un peu penser aux vieux NoFX. La petite reprise de Help des Beatles qui clôture l’album vaut aussi une petite écoute, ça fait d’ailleurs plaisir de réentendre des groupes faire des reprises un peu fun sur album.

Il n’y a certes rien d’original mais l’ensemble est super bien fait, propre et bien maîtrisé. Krang, est un jeune groupe plein d’énergie qui amène une bonne dose de fraîcheur et sait apporter variations dans son album, chaque titre est différent et c’est appréciable. Un groupe à suivre.

J. NeWSovski

Morceau préféré                                   Indiana Jones Hates Nazis and Snakes






lundi 26 février 2018

A VULTURE WAKE – The appropriate Level of Outrage



A VULTURE WAKE – The appropriate Level of Outrage
Bird Attack Records
7/10

J’attendais depuis longtemps cet album, depuis l’annonce de la formation du groupe en 2016. Il faut dire que la composition a belle allure avec Chad Price, le chanteur de All, Joe Raposo le bassiste de LagWagon, Sean Sellers, le batteur de Good Riddance et Brandon landelius aussi guitariste dans Authority Zero. L’association de tous ces musiciens peut donner un résultat intéressant. En plus le producteur n’est autre que l’incontournable Bill Stevenson et the Appropriate sort sur le label en vogue en ce moment, Bird Attack Records, qui sort des trucs vraiment très bons depuis quelques années déjà.


Je vais couper court au suspens assez rapidement car je suis assez déçu par l’album après l’avoir écouté en boucle depuis quelques semaines. Ce n’est pas le fait qu’il soit mauvais mais avec le casting j’avais imaginé un album vraiment excellent ou tout du moins au-dessus du lot et, du coup, je ne pouvais qu’être déçu après une telle attente.


En toute honnêteté il y a quand même des très bons morceaux, j’adore Dead Languages par exemple qui me rappelle beaucoup The Black Zombie Procession. Il y a un contrôle sur le chant qui semble temporiser le morceau, Chad Price est un super chanteur, pas uniquement cantonné au rôle de remplaçant de Milo Auckerman, il a une belle voix qu’il maîtrise parfaitement autant dans les graves que lorsqu’il monte. Old World Order est aussi un très bon morceau, énergique avec des guitares incisives rappelant un peu Strung Out. Bucket, qui démarre l’album se défend aussi plutôt bien, assez nerveux rappelant aussi nos BZP. Les autres sont pas mal mais manquent vraiment de caractère.


Le fait est que sur la durée, cet album est sympa sans plus, il n’y a pas assez de variations, les rares morceaux sensés raviver la flamme ou changer le rythme (JIB par exemple) peinent à prendre et au final je trouve l’ensemble trop linéaire, les morceaux plaisants, à mon goût, se trouvant tous au début. D’autre part il y a des riffs de guitare qui sont proches et qui reviennent régulièrement accroissant cette sensation de linéarité.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Dead Languages



samedi 24 février 2018

Clip - KRANG

Krang est un groupe de République Tchèque dont on parlera rapidement avec la sortie de leur album Singalong. En attendant voici le clip de no fun in Fundamentalism.



jeudi 9 novembre 2017

CONTRA CODE – Wasted Already



CONTRA CODE – Wasted Already
Bird Attack Records / Mud Cake Records
7.5/10

Cet album date de 2015, mais la sortie en vinyle sur le label allemand Mud Cake Records permet de mettre en avant ce groupe canadien méconnu.

Dans un style proche de Good Riddance ou Only Crime, Contra Code ne prend pas de gants quand il s’agit d’envoyer du gros punkrock. Les canadiens jouent vite, envoient des riffs de guitare sympas et accrocheurs qui rappellent Strung Out pourtant si singulier. On ne compte pas le nombre de morceaux détonants (Road Rash, Pickabar, Iron Herd…) mais même si les sonorités tirent parfois vers le métal il n’empêche qu’ils dégagent une certaine mélodie (Kill ou Concrete)


Il s’agit ici de leur premier album et il ne laisse aucun répit. On pourra tiquer sur l’originalité assez superflue cependant il regroupe tout ce qu’on attend d’un album de punkrock notamment la rapidité et l’efficacité. Sa touche perso se pose davantage sur son jeu de guitare et son chant éraillé.

A suivre.
J. NeWSovski




jeudi 19 octobre 2017

mardi 17 octobre 2017

WRATHS – My home (EP)



WRATHS – My home (EP)
Bird Attack Records
4.5/5

Je démarre cet EP sans en savoir plus ce mystérieux groupe qu’est Wraths. Et derrière une pochette terne et peu accueillante s’alignent 4 titres joués à l’ancienne qui me rappellent Dag Nasty.

 La voix ne laisse pas trop de doute quant à l’identité du chanteur car il s’agit de Jim Lindberg de Pennywise, et après recherches les autres membres de Wraths qui l’accompagnent viennent en partie de feu 1208, un groupe de seconde division qui jouait du Pennywise, sans le charme, il y a quelques années. Il se trouve qu’ils viennent de la même ville et se sont réunis pour former ce groupe, un peu à l’image de Freddy Madball et Toby H2O avec Hazen St.


J’aime bien ces 4 morceaux (en particulier My home et This is my farewell) qui rappellent les vieux trucs du début des années 90, les rythmiques sont vraiment atypiques, sans être ultra rapides elles offrent énormément de variété et, le charme du groupe repose en partie sur ça. Puis la voix de Lindberg est aussi parfaite dessus.

Alors que Pennywise prépare un nouvel album il est marrant de le retrouver dans ce projet, lui qui, pourtant ne se disperse pas en général. 

Ce groupe mérite vraiment d’être écouté et suivi tant son énergie et sa maîtrise du sujet est impressionnante.


J. NeWSovski








lundi 19 juin 2017

AUTHORITY ZERO – Broadcasting To The Nations



AUTHORITY ZERO – Broadcasting To The Nations
Bird Attack Records
7.5/10
J’avais bien aimé le précédent album d’Authority Zero qui remonte à il y a 4 ans. Je comparais même le groupe à Pennywise et Rise Against par son coté énergique et rapide et, même si je dois avouer ne jamais l’avoir réécouté depuis sa sortie, ce nouvel opus attire tout de même ma curiosité.

Et les premiers titres ne peuvent que me plaire tant ça dépote sévère. First One In The Pit, Destiny and Demise mais aussi Reconciliation vont à fond avec un chant très plaisant par-dessus. Du bon punkrock mélodique à l’ancienne comme on en trouvait sur l’album d’avant. Faut dire aussi que le groupe existe depuis 1994 ça explique peut-être aussi sa maîtrise du style

Le groupe se permet quelques escapades dans le ska-reggae, pas vraiment ma came, mais le style semble revenir ces derniers temps. En tout cas ce summer sickness me rappelle les chansons cool de Mad Caddies ou de Goldfinger. A petite dose ça passe plutôt bien, qui plus est avec cette chaleur. Dans le même style on retrouve La Diabla et Creepers mais ce qui est le plus intéressant dans le groupe reste ses brûlots No Guts No Glory ou when we ruled the world.

Un autre album qui ne révolutionnera pas le style mais qui se laisse écouter avec plaisir.

J. NeWSovski

Morceau préféré :              First One In The Pit         






mercredi 10 mai 2017

DARKO – Bonsai Mammoth



DARKO – Bonsai Mammoth
Bird atttack records / Lockjaw Records
8.5/10

Voici ici un groupe anglais de punkrock mélodique plutôt bien foutu qui sort ici son tout premier album après un certain nombre d’EP et de singles.

Darko rappelle la fine fleur du début des années 2000, tout d’abord Propagandhi, Life Forms pourrait être un morceau des Canadiens, dans l’intro calme puis dans le déluge sonore qui suit, puis des groupes comme Strung Out (I knew I should have taken that left turn at…) ou Strike Anywhere (hiraeth). Les anglais aiment les guitares joueuses, les solos et surtout la vitesse, la batterie égraine un rythme ultra soutenu que seul The Chernobyl effect, morceau interlude en plein milieu, vient à peine perturber.

J’apprécie aussi la superbe pochette, raffinée et détaillée. D’ailleurs les visuels sont en général plutôt bien traités par le groupe anglais qui semble prêter une attention particulière à son image depuis quelques années.

C’est, au final, une belle surprise et une belle découverte avec un album d’une grande intensité qui, à défaut d’être d’une originalité absolue, balance un punkrock rapide et énergique. Juste ce qu’il faut.

J. NeWSovski