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mercredi 20 septembre 2023

THE TRADERS – How much art can you take ?



THE TRADERS – How much art can you take ?

Hell Vice I Vicious / Decadent Records / Disque Ardent /White Russian Records / Bad Mood Asso

 

Sans révéler un grand mystère The Traders fait parmi des mes groupes français préférés, leur premier et seul album jusqu’à aujourd’hui (too young… so old) a été une belle claque à sa sortie en 2013 et il tourne encore très régulièrement sur ma platine. Aussi, il y a quelques semaines, voire quelques mois, quand le groupe a annoncé sa reformation avec un album à la clef j’ai senti mon palpitant s’accélérer. Le trio Lyonnais a distillé les nouveaux morceaux petit à petit pour faire monter la jauge d’impatience. Puis à la fin des vacances l’annonce du drame est arrivée.

Vous le savez désormais, mais Clément, le guitariste qui a joué aussi dans Intenable et Nina’school, est décédé début août. L’annonce fut brutale. Une nouvelle dévastatrice pour tous ceux qui ont côtoyé Clément ou l’ont simplement croisé lors d’un concert.

Une situation très compliquée à quelques semaines de la sortie du deuxième opus et à quelques mois de la tournée aux Etats-Unis qui doit les entrainer notamment à Gainesville (la ville d’Hot Water music) en compagnie de Quitters.

 

How Much art can you take ? sort donc dans un contexte bien particulier et très lourd. J’ai cru comprendre que le groupe assurera tout de même une partie de ses dates avec leur pote Charles qui devrait prendre la guitare pour l’occasion.

 

L’album commence avec Roads of Ostende, qui après une petite introduction toute douce, applique à la lettre le style Traders avec une grosse basse, un rythme pas trop rapide mais un gros sens de la mélodie. Le refrain est très accrocheur avec les chœurs qui apportent une belle profondeur au morceau. Enchaîne ensuite Insults qui restera le premier morceau composé avec Clément lors de son arrivée dans le groupe. Le chant de Peno est toujours aussi singulier avec un joli grain de voix qui me rappelle par moments celui du chanteur des Brixton Robbers.

Les anciens membres du groupe viennent prêter main-forte en posant leur voix, c’est le cas de Mike Noegraff sur The Basement qui amène un vent de fraîcheur mais surtout une jolie douceur comme un voile de coton sur la fin du morceau. Anthony, lui, intervient sur Thanks, doc… un très bon morceau dont les variations de rythme sont très intéressantes. J’aime d’ailleurs quand le groupe part pied au plancher avant de baisser le rythme comme sur A new role model. J’aime aussi l’intensité que les lyonnais réussissent à faire passer (marching as a luxury).

 

L’album emprunte son nom à Patrick Costello de Dillinger Four qui l’a tatoué sur son torse tandis que l’artwork ne pourra laisser indifférent. Pour moi c’est le seul point noir de cet album.

 

The Traders sort donc ce deuxième album dans des conditions très particulières, il n’en demeure pas moins tout aussi intéressant et percutant que son prédécesseur.

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/wearethetraders/

https://thetradersss.wixsite.com/hmacyt

https://wearethetraders.bandcamp.com/album/how-much-art-can-you-take-album-2023

https://www.instagram.com/we_are_the_traders/



dimanche 15 janvier 2023

HUNDRED EYES – Faking and pretending

 


HUNDRED EYES – Faking and pretending

Bad Mood Asso

 

Si proche mais si loin… Hundred Eyes vient de Marseille, c’est un trio et son premier album est sorti en septembre dernier chez son voisin de Bad Mood Asso et pourtant hormis ces petites infos c’est la grande inconnue sur ce groupe que je trouve très prometteur à l’écoute de ces 12 titres.

 

Faking and pretending explore un punkrock orienté post-punk avec une puissance contenue que le chant éraillé amplifie allègrement. Le chant, même si on peut trouver une certaine redondance, est, je trouve, l’un des points forts du groupe.

Hundred Eyes possède un côté mélodique qui parfois peut me rappeler des groupes plus soft comme feu Powell du Mans au début des années 2000 comme sur that you won’t be missed, we won’t get hurt, un morceau énergique et très rythmé qui propose une jolie intensité. C’est aussi sur le cas sur le morceau d’ouverture, I’m Leaving now, qui s’emballe assez rapidement et révèle un sentiment d’urgence.

On touche aussi le côté post-hardcore / screamo sur We are finding problems qui me fait penser que le trio marseillais semble assez proche de Yarostan qui évolue aussi dans un style assez proche.

Belle démonstration de puissance dans un univers très sombre sur Not Sure Of What I Became qui n’est pas sans rappeler les années 90 et les expérimentations sonores des groupes grunges.

 

Hundred Eyes est donc une belle découverte qui ravira ceux qui apprécient les sonorités lourdes, les sons bruts tout en appréciant les mélodies.

 

J. NeWSovski

 

https://hundredeyestheband.bandcamp.com/

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samedi 19 novembre 2022

JOYBLASTERS – Pizza Mountains

 


JOYBLASTERS – Pizza Mountains

Bad Mood Asso

 

En 2020 pour fêter la fin du confinement j’avais sorti une petite playlist assez fun avec notamment un morceau de Joyblasters. Deux ans après voici qu’arrive leur premier album : Pizza Mountains. Autant le dire tout de suite le titre me rappelle cette chanson magique que le mythique groupe vendéen Garage FeAver jouait en live : Finkbraü Mountain. Les initiés comprendront…

Toujours est-il que Joyblasters joue la carte fun à fond reprenant souvent les ficelles du style avec beaucoup d’aisance. La voix est plaisante avec un bon accent et les chœurs se révèlent efficaces et bien placés (Pizza Mountains). Il y a un petit côté Uncommonmenfromars notamment sur des morceaux comme Pet Peeve (la façon de poser le chant) ou Howling wind voire même Dirty Fonzy sur Home ou Roman candle.

L’alternance du chant est intéressante notamment sur Fishtank ou Flat flag car elle amène une variété bienvenue sur l’album.

Au passage The Joyblasters  jouent en trio et viennent de Marseille, ils ont déjà deux Eps de sortis. Leurs pochettes sont signées par. Lauris Schulz.

Loin d’être original mais il devient difficile de l’être, The Joyblasters joue un punkrock rapide et solaire qui amène à taper du pied et fredonner en chœur. Pizza Mountais est un album fun, frais, propre et efficace !

 

J. NeWSovski

 

https://joyblasters.bandcamp.com/album/pizza-mountains

https://www.facebook.com/joyblasters

https://www.instagram.com/joyblasters/

 


mardi 1 novembre 2022

QUITTERS – Captain are we thinking ?

 


QUITTERS – Captain are we thinking ?

KROD records / Dingleberry records / Bad Mood Asso / Fireflies Fall / Joe Cool / Pasidaryk Pats

 

Avec une très jolie pochette (signée Miron Osaki) qui accompagne bien le titre se dévoile le nouvel album de Quitters, un des groupes dont j’avais invité les lecteurs à suivre l’évolution et qui ne cesse de progresser.

Après deux Eps (le dernier date d’il y a trois ans) et un album le groupe de Montpellier a changé à nouveau de line up, passé en quatuor pour le 1er album, il a changé récemment de guitariste avec l’arrivée de Riton qui remplace Antho.

 

Je trouve que le groupe continue d’évoluer production après production et sur ce deuxième album je le trouve plus pointu allant chercher de très belles mélodies (ce petit riff sur The Inside Zone), délaissant parfois le côté punkrock pour un son plus indie et parfois powerpop comme sur Borders qui pourrait même faire penser à Weezer. Me rappelant aussi au passage un groupe comme Sexypop sur Some things never change ou When the sun goes down ils ont en commun cette qualité pour produire des chansons énergiques mais mélodiques.

On retrouve beaucoup d’intensité sur Broken World, plus lourd que les autres morceaux il apporte une ambiance plus grave.

Les Montpelliérains innovent avec Atacama Desert et son introduction toute douce en français avant de s’énerver et de partir dans de belles harmonies. Riton pousse aussi de la voix sur Welcome To Hell aux faux airs de Lysitrata.

Très beau titre pour conclure avec Voluntary Control et sa rythmique bien chaloupée.

 

A noter le nombre important de labels qui participe à la sortie de cet opus, je ne sais pas trop comment se réparti le travail de chacun mais ils doivent être contents d’avoir cet album à leur catalogue.

 

Proche du registre de Young Harts qui a sorti un très bon album il y a quelques mois, Quitters confirme tout le bien qu’on pense de lui et s’inscrit production après production dans le paysage musical national comme un groupe majeur.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/quittersmusic

https://quittersmusic.bandcamp.com/album/captain-are-we-thinking




vendredi 29 octobre 2021

HOMEGROUND – Believe in forgets (EP)

 


HOMEGROUND – Believe in forgets (EP)

Krod Records / K-Nardage Asso / No Way Asso / Histrion Records / Bad Moon Asso

 

Il y a des albums qui peuvent passer inaperçus sur les premières écoutes, peut-être est-ce dû à de l’inattention ou un mauvais timing ? Toujours est-il que j’avais un peu mis le deuxième EP de Homeground un peu de côté avant de m’y replonger récemment et j’ai bien fait car j’ai été très agréablement surpris par ce jeune groupe de Nevers.

Sur six titres Homeground arrive à poser une ambiance et un style qui me rappellent quelques références. J’aime cette capacité à chercher les mélodies derrière un mur de guitares comme sur Dear Precious Time. Le petit ton éraillé dans la voix me rappelle Elm Tree Circle et se révèle être un atout majeur. Sans être ultra original le punkrock joué par le groupe se révèle efficace et accrocheur comme sur Conforming Dreams.

Je retiendrai aussi le très joli dernier morceau, Believe in forgets, qui alterne avec talent les phases énergiques et posées.

 

Clairement ce court EP m’a permis de découvrir un groupe très prometteur que j’aurais à cœur de suivre ces prochaines années.

 

 

J. NeWSovski

 

https://homegroundpunkrock.bandcamp.com/ https://www.instagram.com/homeground_rock/



dimanche 19 janvier 2020

STUPID KARATE – Snack or die (EP)



STUPID KARATE – Snack or die (EP)

Minga Records / KLVR Records / Sleepy Dogs rds / Spit It Out / Bad Mood Asso / Dead Punx Records


L’annonce s’est faite en toute discrétion en fin d’année, un évènement pourtant majeur qui risque de bouleverser la vie de milliers de jeunes (et moins jeunes) : le retour de Stupid Karate.

Après une pause de deux ans et le départ d’un de ses membres vers le Canada, le groupe Lillois est de retour plus motivé que jamais. L’occasion parfaite pour moi de ressortir mon bandeau de Karaté Kid et mon T-Shirt de JCVD.



Stupid Karate n’a rien perdu de son énergie, bien au contraire, il semblerait même que le groupe ait encore durci le ton. John Candy Till I die lâche les amarres avec un punkrock très rythmé avant que Snack Or Die déchaîne des influences métal plutôt bien venues qui apportent un plus non négligeable à la musique du groupe Lillois. Toujours teinté d’humour le groupe amène une question que l’on pourrait qualifier d’existentielle avec Is Kevin Bacon Vegan ? qui résume bien le groupe : humour, grosse débauche d’énergie mais de bonnes mélodies. Les autres titres sont du même acabit et je mettrai en avant le délirant Super Nachos.

Et comme c’est un peu une tradition, le groupe nous octroie une reprise avec I Want More tirée du répertoire des Suicidal Tendencies.



Stupid Karate a décidé de ne toujours pas se prendre au sérieux et c’est plutôt une bonne chose car avec ce nouvel EP il nous livre 8 titres efficaces, énergiques et bien délirants. Un régal !



J. NeWSovski







jeudi 10 octobre 2019

YOUNG HARTS – Truth Fades




YOUNG HARTS – Truth Fades
Eternalis records / Pencil Records / Crapoulet Records / Asso Page Blanche / Bad Mood Asso / Opposite Prod
8.5/10

Auteurs d’une belle surprise avec leur premier EP il y a 2 ans les clermontois de Young Harts sont de retour avec un premier album signé sur Eternalis Records (Fire At Will).

Enregistré en seulement trois jours au Magic Studio, le groupe a cherché la spontanéité sans retouches ni grosse production et c’est tout à leur honneur car Truth Fades se révèle simple, sobre et le son en parfaite adéquation avec le style.

Comme pour leur EP je trouve beaucoup de points communs avec des groupes comme Samiam (Rearranged) ou Gas Drummers.  Le groupe aime les mélodies et nous berce parfois dans son monde avec douceur et calme (strategy to get beers). Quelquefois la voix trouve des sonorités proches de feu Chris Cornell (loyalty Through) et Jason Beebout de Samiam (Singled Out), elle est un des points forts du groupe mais j’aime beaucoup la capacité du groupe à créer de belles mélodies, de varier et ne pas reproduire la même chanson.

La photo intérieure ne peut que m’accrocher, le groupe posant devant une statue de Goldorak géant, si ça ce n’est pas classe… Et j’apprécie aussi la photo qui sert de pochette, certainement Clermont Ferrand ou pas très loin.

C’est donc un très bon album, qui plus est pour un premier, qui permet de placer Young Harts sur la liste des groupes qui vont vite devenir incontournables. On ne peut pas passer à côté, ce serait une belle faute !

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Rearranged



vendredi 23 novembre 2018

THE SOBERS – IV



THE SOBERS – IV
Bad Mood Asso / Crapoulet records / we are shark records / Tim Tam Records / Bartolini Records / ‘59SRS / French Noise / Panda Records / Culture Famine
8.5/10

Ça fait désormais quelques années que The Sobers écume les concerts et sort des albums et autres EPs. Petit à petit le trio marseillais grandit et la qualité de ses productions est croissante. Malgré un line-up modifié en 2015 avec un changement de guitariste le groupe n’a jamais perdu la flamme, bien au contraire. L’apport du deuxième chant est d’ailleurs plutôt une bonne chose.

Cet album sobrement intitulé IV fait suite au non moins bien nommé III, une dénomination à la Led Zeppelin qui a le mérite d’être à l’image du groupe : efficace. En fait je me trompe un peu car en début d’année on a eu le droit à un split acoustique entre le groupe et 21 Again.
Mais cet album est d’une toute autre facture car derrière la jolie pochette s’alignent de très bons morceaux, Battle for nothing, par exemple, qui est terrible d’efficacité, il envoie à fond comme du Burning Heads avec un superbe bien refrain bien aidé par les chœurs, la basse est vraiment sympa dessus. Mais il y a aussi Dead End, No Revelation ou bien Figure it out qui sont tout aussi pertinents.  Au passage on retrouvait ce même No Revelation sur le split avec 21 Again tout comme le superbe Light the Match

Et puis l’interlude Absolute Zero fait du bien et laisse entrevoir une possible évolution vers des morceaux plus aériens. La transition avec blood feud est d’autant plus brutale mais on n’en attendais pas moins des Marseillais.

Quand je parlais de croissance dans la qualité des morceaux un titre comme Final Goodbye représente à merveille le talent du groupe qui d’un punkrock direct sait évoluer vers quelque chose de plus technique et complexe.


Terriblement efficace ce 4ème album de The Sobers va faire parler de lui, ceux qui seraient passés à coté du groupe sont priés de se jeter dessus.



J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Final Goodbye






dimanche 11 février 2018

POWDER. - Catharsis



POWDER. - Catharsis
Bad Mood Asso
8.5/10

Il arrive parfois qu’on lise mal les noms des groupes c’est ce qui m’est arrivé avec Powder que j’ai confondu avec Dowzer. Dowzer c’est du punkrock à roulettes tout ce qu’il y a de plus classique et j’ai pas trop accroché, du coup j’ai mis l’album en attente sauf que c’était celui de Powder… Et c’est en retentant de l’écouter il y a quelques semaines que j’ai découvert véritablement cet album et je dois dire que Powder est une belle surprise.
Le groupe est originaire de La Fare les Oliviers pas très loin d’Aix en Provence et est formé d’anciens mecs de All I Need et Apple Juice, il a sorti un EP en 2015 avant ce premier opus intitulé Catharsis.

12 titres qui me font penser à quelques productions récentes comme Heavy Heart et Quitters, deux groupes placés très haut dans mon échelle d’estime. Powder c’est du punkrock attirés par les mélodies à l’instar des deux groupes précédemment cités mais sans jamais tomber dans la facilité. Dans le visuel on se rapproche aussi des Nantais de Heavy Heart. La voix me fait un peu penser à Romain de Charly Fiasco s’il chantait en anglais. J’aime l’ambiance qui se dégage de cet album, ses intro sur chaque chanson, souvent captivantes (Death and Lies) mais aussi ses variations car le trio sait se montrer plus rageur (my sorrow) ou plus fun (the laughter inside), ce qui donne un album varié et loin d’être linéaire. Mention spéciale aussi Time’s out, mon morceau préféré, rapide, mélodieux comme j’aime.

Catharsis de Powder est donc un très bon album, un poil en dessous de Heavy Heart mais dans un style proche le groupe est tout de même super intéressant à écouter.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Time’s out



lundi 5 février 2018

DIPLOMACY PARKER – Here we are nowhere (EP)



DIPLOMACY PARKER – Here we are nowhere (EP)
Bad Mood Asso / Crapoulet records / Pencil records
4/5

Ça va faire un petit moment que cet album traîne sur mon disque dur et que je me dis qu’il faudrait peut-être que je m’y penche plus sérieusement. A raison car il tourne régulièrement en boucle depuis 15 jours et je dois avouer qu’il me botte vraiment.

La première écoute est marquée par un son un peu dégueulasse comme au début des années 90. On croirait le truc enregistré dans un garage, c’est dommage mais par contre, chose étonnante, avec les écoutes ça a plutôt son charme parce que justement je trouve que Diplomacy Parker est un groupe à l’ancienne qui me rappelle fortement le Nra de l’époque Access Only et Surf City Amsterdam. Green Bag Girl par exemple pourrait être un titre des bataves et je ressens un peu la même chose que lorsque j’avais choppé leur disque il y a plus de 20 ans sur un petit catalogue de distro.

Il y a de l’énergie mais aussi une grosse empreinte mélodique, le tout dans un esprit vraiment punkrock. Clairement le groupe marseillais a été bercé dans la vague mélodique des années 90, peut-être pas celle de Millencolin et Lagwagon mais celle plus underground, plus fine dans ses mélodies (style Bushmen) comme sur Selfish Kids mais aussi brute dans son énergie (style Fake Hippy) comme sur les tumultueuses DIY Sentaï et S.O.S..

En cette époque où les productions sont quand même super propres Here We are nowhere se démarque et amène de la fraîcheur, de l’énergie mais aussi quelque part une certaine nostalgie d’une période passée.

Diplomacy Parker fait du bien, rappelle des groupes qui ont marqué mon adolescence, et semble s’ancrer dans une frange du punkrock que j’apprécie particulièrement. J’attends la suite impatiemment.

J. NeWSovski





samedi 28 octobre 2017

LUNCH – Plongé dans le décor



LUNCH – Plongé dans le décor
PANDA Records / Bad Mood Asso / Crapoulet
7.5/10

J’ai découvert ce trio marseillais il y a deux ans avec leur Ep 19h au Québec, ils sont aujourd’hui de retour avec un deuxième album.


Hommage ou clin d’œil à Guerilla Poubelle, Plongé dans le décor, démarre comme Punkrock is not a job, le premier titre de l’album Punk = existentialisme. La référence est donnée. Lunch s’y réfère mais s’applique à imposer sa patte davantage que sur le précédent EP.

Musicalement il y a des bons plans avec des morceaux vraiment accrocheurs. J’adore Deux Rails par exemple dont le texte est très bien écrit, on se laisse happer par l’histoire. Il est intéressant de remarquer que les textes sont écrits par les trois membres et les trois possèdent une jolie plume. Le chant est très punk dans le fond, et fait preuve d’irrévérence (point mort). Plongé dans le décor est aussi un bon morceau et on se laisse accrocher à ces petites phrases qui ressortent de l’album comme celle-ci issue de Panorama : « je m’exprime avec des signes alors prends le temps de m’écouter. Si seulement j’avais la parole, tes tympans seraient percés. »



Enregistré par Fab au Chipolata Studio, le son est nickel. Jolie pochette avec un montage photo efficace.


Lunch s’inscrit avec Plongé dans le décor dans une scène française qui aime les textes bien écrits sur un fond musical punkrock bien efficace. Derrière les locomotives (Guerilla Poubelle et Justin(e)) le secteur regorge de bons groupes (Charly Fiasco, Intenable…) et Lunch vient rajouter son nom à cette belle liste.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Deux rails


mercredi 11 octobre 2017

21 AGAIN – There is no way that I could deal without you (EP)



21 AGAIN – There is no way that I could deal without you  (EP)
Bad Mood Asso
4/5
Jeune groupe formé il y a deux ans, 21 Again vient de Marseille et diffuse un punkrock mélodique assez pop mais très solaire.

Le chant de Camille est un des points forts du groupe qui lui procure son originalité et des 7 titres s’échappe un mélange d’énergie et paradoxalement de douceur. Je mets de côté le titre Twenty One Grams qui en 22 secondes n’a pas vraiment le temps d’être représentatif ainsi que The Thoughest girl I’ve ever met que Julien, le bassiste chante juste accompagné par une guitare et les chœurs de Camille, c’est un joli titre de fin d’album mais ici vue la durée de l’EP je trouve qu’il prend la place d’un titre plus remuant et c’est dommage.

Cependant les 5 autres ont le mérite de balancer un punkrock assez simple, sans effluves, bien fait et au final très honnête. Derrière ça balance pas mal, Kévin, frère de Camille, derrière les fûts assure pas mal, les chœurs font le boulot et les fans de pop punk seront servis et apprécieront quelques titres très accrocheurs comme le très bon Marseille ou See you on the other side très efficace.

Belle surprise qui joue la carte de la fraîcheur 21 Again est un groupe prometteur sur lequel on gardera une oreille attentive.

J. NeWSovski

https://www.facebook.com/21againmarseille/

dimanche 8 octobre 2017

STUPID KARATE – 12 titres enchaînés non stop




STUPID KARATE – 12 titres enchaînés non stop
BAD MOOD ASSO


Uniquement sur K7 (50 exemplaires) et en numérique.
J’ai cru à un nouvel album. Les mecs sont rapides mais pas à ce point-là !!!
Il s’agit donc ici des deux premiers Eps mis bout à bout. Pour l’occasion je vous recolle les deux chroniques mises bout à bout…


STUPID KARATE – S/t (EP)
Autoproduction

Derrière ce patronyme se cache un groupe Lillois fan des films de série B des années 80 et 90. Le quatuor est formé de membres ou d’ex membres de MörseMenace et Sons Of O’Flaherty.
Cet EP se présente dans une pochette oldschool, simple mais efficace qui rappelle justement les productions underground années 80 / 90.
Une fois le cd inséré, Baaaam ça balance sévère avec une énergie complètement folle façon coup de pied retourné de Jean Claude Van Damme dans Double Impact. L’intro de Clint Eastwood tiré du maître de guerre, me semble-t-il, aurait parfaitement convenue à n’importe laquelle des compiles des Rêveries. Grosse débauche d’énergie dans un style qui me rappelle indéniablement Daily Mind Distorsion mixé à Trashington DC. J’adore !
Même le titre en français Lieutenant Marion Cobretti (le personnage de Stallone dans Cobra pour les incultes) passe comme une petite manchette de Chuck Norris.

Au passage une belle petite reprise de The Undertones avec Teenage Kicks maintes fois entendue par divers groupes mais qui fait toujours autant de bien à entendre.

Superbe découverte que Stupid Karaté qui balance un punk hardcore ultra rapide et décomplexé. J’ose imaginer la débauche d’énergie sur scène… Un EP à découvrir sans tarder pour tous les fans du style.
   
STUPID KARATE – Punk is a free pricing corpse (EP)

Quel bonheur de retrouver aussi vite Stupid Karate qui est, de toute évidence, l’un de mes gros coups de cœur de l’année passée.

La mouture 2017 repart sur le même rythme et je dirais même qu’elle a enclenché la seconde, tant ça cartonne dès les premiers accords de Embrace My O-Goshi aux influences old school évidentes avec un chant qui me rappelle le vieux Roger Miret d’Agnostic Front. Et que dire de la magistrale reprise de Pet Cemetary des Ramones ? Juste fantastique.

Certes on ne retrouve plus les samples bien sentis du premier EP, c’est un peu dommage, non pas que le groupe se prend plus au sérieux mais plutôt que cet EP est un concentré d’efficacité sans place pour le superflu et on prend une claque à chaque écoute tant ce groupe respire et transpire de l’énergie brute.
Ça déroule à fond sur The Devil Rides Out rageux à souhait que l’on avait déjà découvert en clip il y a quelques semaines.

Tout est fait simplement, direct et efficace. L’esprit punk, l’esprit hardcore. J’adore.
Stupid Karate est déjà incontournable.

 J. NeWSovski





vendredi 22 septembre 2017

Clip - 21 AGAIN

See you on the Other side de la part des marseillais de 21Again qui viennent de sortir leur premier 7 titres.

jeudi 21 septembre 2017

HATEFUL MONDAY – Unfrightened



HATEFUL MONDAY – Unfrightened
Kicking Records / GPS Prod / Bad Mood records / Nyon Core Records / Melodic Punk Style
8/10

Bientôt 20 ans d’existence pour Hateful Monday, ce très sympathique groupe de Genève en Suisse. Le temps passe vite, les albums s’égrènent un peu moins car Unfrightened est seulement leur 5ème. Pour celui-ci, après le départ de leur guitariste, c’est Jean Rem de The Rebel Assholes qui vient assurer la partie.

Et force est de constater que la mayonnaise a bien pris car le trio poursuit sa route dans la lignée des précédents albums. Du skate punk sauce 90’s qui me rappelle beaucoup Millencolin et No Fun At All, à ce jeu-là le premier morceau As Far as I can Remember est un titre ultra efficace, qui offre d’entrée ce que le groupe sait faire de mieux à savoir un rythme effréné, des riffs sympas, des mélodies mais aussi une voix singulière à l’image justement de celle d’Ingemar de No Fun At All.

Les titres suivants sont dans la même veine, j’apprécie particulièrement Dorian Gray, peut-être plus sobre mais qui gagne du coup en efficience tout comme Initials, rapide avec des sympathiques clins d’œil à quelques références communes. Parfois trop mélodique on ne peut cependant leur reprocher de faire des titres accrocheurs plein de sing along (Monuments to Mediocrity ou 9Pm), et lorsque les Suisses activent la touche mid-tempo ça adhère plutôt bien, à ce titre Heart & pen est un joli morceau doux, sincère et plaisant.

Hateful Monday fait ce qu’il a toujours fait, du bon punkrock à la suédoise, mélodique, accrocheur, efficace le tout avec une voix singulière qui plaira autant qu’elle pourra repousser certains. Unfrightened est donc dans la continuité des précédents avec des morceaux très intéressants. Un bon album d’un bon groupe simple et généreux.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         As far as I can remember