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dimanche 31 juillet 2022

RISE AGAINST – Nowhere Generation II

 


RISE AGAINST – Nowhere Generation II

 

Visiblement Rise Against est inspiré ces derniers temps puisque suite à l’album Nowhere Generation sorti il y a juste quelques mois vient s’inscrire un EP de 5 titres. Ceci dit les morceaux ont été enregistrés en même temps, cet EP est donc dans la parfaite continuité de Nowhere Generation, je m’interroge juste sur l’intérêt de l’objet si ce n’est purement commercial, à moins de servir de support à leur nouvelle tournée ?

Toujours est-il que les 5 morceaux sont très bons mais sans surprises.

 

The Answer est un titre très efficace, dans la tradition du groupe, beaucoup de chœurs, la voix de Mcllrath est bien mise en avant par le très bon mixage de Jason Livermore.

Last Man Standing est aussi un très bon morceau, plus lent et plus mélodique. Tube en puissance avec This Time is personnal, dans la veine de The Answer avec ce mélange punkrock et grosses mélodies. Rien que ces trois morceaux placés sur l’album l’auraient rendu encore meilleur.

Pain Mgmt et Holding Patterns sont un peu en dessous mais cet Ep reste tout de même très bon.

 Pour conclure je vais comparer Rise Against à une bonne vieille Leffe. Ados, on la trouvait la meilleure des bières. Le temps a passé et son goût est resté le même, toujours la même recette, on a découvert d’autres choses mais on prend quand même du plaisir à y revenir de temps en temps.

J. NeWSovski


jeudi 1 juillet 2021

RISE AGAINST – Nowhere Generation


 

RISE AGAINST – Nowhere Generation

Loma Vista

Rise Against est le groupe qu’on adore détester, le type même de groupe qui a grossi de façon déraisonnable sortant de notre petit univers élitiste indépendant. J’aimerais dire que c’était mieux avant, et ce serait vrai, mais force est de constater qu’en 2021, Rise Against tient encore bien la route, même si la petite Super 5 GT turbo qui flottait parfois dans les virages s’est transformée en luxueuse et solide BMW M4 blindée d’options, n’en demeure pas moins la sensation du travail bien fait.

 

Clairement Rise Against joue sur ses qualités et ses points fort, son style est clairement défini depuis Revolutions per minute et le groupe ne prend donc pas de risque avec des titres bien calibrés (sudden Urge), du tube en puissance avec des paroles à destination d’un public jeune (Nowhere generation ou Broken Dreams Inc). Le gros point fort de Rise Against c’est la voix de Tim Mcllrath toujours aussi belle et même si elle est maintenant trop mise en avant à mon goût elle n’en demeure pas moins singulière et splendide, sur un titre comme Forfeit, elle fait tout le boulot. On retiendra des titres bien efficaces à souhait : The Numbers, monarch.

Très moderne dans sa façon d’appréhender sa musique, Rise Against maîtrise très bien ses changements de rythme (Talking to ourselves) et sait jouer parfaitement sur des belles et longues mélodies (middle of a dream). Bref le groupe maîtrise son style.

 

Les vieux fans du groupe tiqueront certainement comme sur les albums précédents, depuis des années maintenant Rise Against est devenu une grosse machine bien huilée, et c’est album ne fait que le confirmer. Mais il y a vraiment de bons titres et c’est peut-être surtout une belle porte d’accès pour les plus jeunes vers une scène pas si facile d’accès.

 

J. NeWSovski

 


https://www.riseagainst.com/

https://riseagainst.bandcamp.com/album/nowhere-generation

lundi 27 juillet 2020

jeudi 6 décembre 2018

SICK OF IT ALL – Wake The Sleeping Dragon



SICK OF IT ALL – Wake The Sleeping Dragon
Century Media / Fat Wreck Chords
9/10

Si le dragon est la représentation du groupe alors j’ai du mal à comprendre le titre de ce 11ème album car à aucun moment je n’ai senti le groupe endormi. Peut-être pris dans une routine mais toujours aussi vivant et même plutôt bien en forme comme si le temps n’avait pas d’emprise sur lui. Les membres de Sick Of It All écument les salles depuis plus de 32 ans. Le terme légende n’est désormais pas usurpé pour qualifier le groupe si généreux qui même après tant et tant de concerts donnés arrive toujours à distribuer et prendre énormément de plaisir. Quelle énergie et quelle générosité sur scène !


Que faut-il attendre de ce nouvel album ? Honnêtement pour ma part pas grand-chose, je ne pensais pas, en me lançant dans son écoute, être surpris. Et pourtant il est varié car entre les titres hardcore classiques (That Crazy White Boy Shit, ultra efficace sur album comme en live) s’intercalent des titres plus métal (wake the sleeping dragon) ou street punk (Always with us) et même façon Dropkick Murphys (le surprenant Bull’s anthem avec Tim Mc Ilrath de Rise Against). Mais la puissance du groupe reste totalement intacte, entendez la rage d’un Inner Vision qui ouvre l’album, oui les gars sont toujours affutés comme des lames. La voix de Lou est toujours aussi hargneuse et que ce soit les riffs acérés de Pete ou le groove de la basse tout fonctionne à merveille du début à la fin (super morceau pour finir avec Chuck Ragan sur The New Slavery).


Que dire aussi de cette magnifique pochette ? Moi je ne trouve pas vraiment de défauts à ce nouvel album et j’irai même jusqu’à le classer directement dans le top 5 de la discographie du groupe.


Entre le dernier album de Madball (for the cause) et ce Wake the Sleeping Dragon de Sick Of It All le hardcore New Yorkais se porte toujours bien et n’a pris de rides en 30 ans. Ceux qui se sont lassés du style feraient bien de se reprendre une petite dose, histoire de se rappeler au bon souvenir des coups de coudes échangés en circle pits. Sick Of It All est une légende, une légende bien vivante.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  That crazy white boy shit


dimanche 9 septembre 2018

RISE AGAINST – The Ghost Note symphonies vol 1




RISE AGAINST The Ghost Note symphonies vol 1
Virgin Records
9/10

Rise Against tourne en rond depuis quelques années je trouve. Le groupe a clairement changé de dimension en devenant vraiment important en terme de notoriété. Ses derniers albums se ressemblent, ne laissant plus de place aux surprises, ce n’est pas forcément une mauvaise chose en soit mais au fond j’attends toujours du groupe qu’il me fasse vibrer comme ce fut le cas sur Revolutions per minute au lieu de cela il s’entête à refaire et refaire les mêmes morceaux.

Cette idée d’album acoustique ou plutôt symphonique car l’apport de violons et de cordes est important est plutôt une bonne chose, car le groupe a, un coté très mélancolique dans certains titres qui devrait être amplifié par cette nouvelle interprétation.

Et dès les premières notes je dois avouer que je suis conquis, la voix de Tim, toujours magnifique, et bien mise en valeur par l’interprétation derrière. The Violence, à l’origine sur le très fade Wolves, est ici mis en valeur et se révèle un bien meilleur morceau et c’est aussi le cas de House on fire aussi sur Wolves. Cette version permet de mettre en avant le texte et lui donner une autre dimension. Sans surprise Like The Angel se révèle un superbe morceau, la version d’origine sur Revolutions Per Minute est l’un de me morceaux préférés du groupe, cette version apporte une touche mélancolique grâce aux violons derrière et le rythme ralenti. Les versions de Miracle et Savior permettent aussi de mettre les textes en valeur, de davantage être à l’écoute, ce qui est une bonne chose et puis ils sont bien écrits.
Puis l’album se referme sur Voices Off Camera dans une version émouvante juste piano et voix. De la même façon je m’attache à l’intensité du texte ce qui m’avait échappé dans sa version d’origine sur Revolutions. Un superbe morceau.


En froid avec Rise Against depuis quelques années je dois avouer que ce premier volume de reprises symphoniques m’a totalement convaincu. Les 10 titres, au passage superbement produits par Bill Stevenson dans son Blasting Room, apportent tous une nouvelle dimension aux morceaux en accentuant l’intensité émotionnelle. Les amateurs du groupe et ceux qui aiment les versions acoustiques seront ravis.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Voices Off Camera




jeudi 29 juin 2017

RISE AGAINST – Wolves



RISE AGAINST – Wolves
Virgin Records
6/10

J’adorais ce groupe à l’époque Fat Wreck et notamment l’album à la grenade, Revolutions per minute, qui me faisait penser à du Good Riddance en plus mélodique. J’étais loin de penser à l’époque que le groupe ferait une aussi grosse carrière.

J’ai du mal à le suivre depuis quelques années car, à l’image de ce Wolves, le groupe est devenu une grosse machine à pondre des albums très mélos qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau.

Reconnaître Rise Against est chose aisée, le groupe a son style propre qu’il maîtrise parfaitement s’excluant toute surprise. Les fans adorent, et pas mal de groupes les citent en référence absolue, les copient pas mal aussi.

Rise Against ça marche et c’est parfois très bon sur certains morceaux, même les récents, Megaphone par exemple, nerveux et dans l’urgence ou bien Broadcast Frequency qui permet à Tim Mc Ilrath de se chauffer la voix comme il faut, peut être aussi Bullshit avec sa rythmique spécifique mais dont le chant devient vite irritant. Le reste manque vraiment de relief (Far from perfect) et sonne trop comme un copié/collé des précédents titres des précédents albums qui n’étaient déjà pas trop au top. Wolves sonne au final trop calibré grand public.


Dans l’absolu je pense qu’il faut vraiment être fan des derniers opus pour apprécier celui-ci. Pour ma part il a fait quelques écoutes sans convaincre.
J. NeWSovski






jeudi 28 mars 2013

Alkaline Trio – My shame is true





Alkaline Trio – My shame is true
Epitaph
7.5/10
Le trio de Chicago signe ici son  8ème album qui est aussi le 3ème sur Epitaph. Chroniquer ALK3 sans parler du passé est difficile tant j’ai pu aimer ce  groupe durant une période (Maybe I’ll catch fire et From here to infirmary). Influence majeure de pas mal de groupes durant la période émopunk  le trio a toujours eu cette capacité a créer de superbes chansons. Matt Skiba (chant et guitare) et Dan Andriano (chant et basse) sont vraiment deux excellents songwriters, leurs albums solos sont d’ailleurs de belles réussites. J’ai plus de mal avec la voix de Dan cependant.  Toujours est – il qu’à un moment donné j’ai décroché pour plusieurs raisons : j’ai pas suivi le groupe lorsqu’il est parti dans son délire maquillage pseudo emo gothique à l’époque où le groupe a commencé à bien marcher (Crimson) et il faut avouer que depuis 10 ans le groupe a du mal à être aussi inspiré qu’à leur époque Asian Man Records.  Il y a certes eu de bons titres durant tout cela mais, pour moi ils se comptent sur les doigts d’une main.

C’est donc un peu par hasard que je suis tombé sur My Shame Is True, sans aucune attente particulière. La pochette plutôt sympa change de l’ordinaire et le premier titre « she lied to the FBI » se rappelle aux bons souvenirs avec un titre assez direct et rapide qui fait tout de même la part belle aux mélodies. Le son est comme toujours très bon et c’est une nouvelle fois l’incontournable Bill Stevenson qui l’a produit au Blasting Room.  Les titres s’enchaînent et sont plutôt plaisants on retrouve même Tim McIlrath de Rise Against sur le titre I, pessimist.

Certes My Shame Is True n’est pas le meilleur album des américains mais il a le mérite d’être homogène avec des titres plutôt sympas dans un registre proche de ce qu’ils faisaient au début avec bien plus de simplicité que leurs précédentes productions.