Affichage des articles dont le libellé est PPM. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est PPM. Afficher tous les articles

mercredi 26 février 2014

Sukoï Fever – Amen



Sukoï Fever – Amen
Opposite Prod
6.5/10
Sukoï, ce nom étrange signifie avion rapide en russe, c’est en tout cas un bon choix car il se retient facilement. En fait j’ai découvert Sukoï Fever il y a quelques années avec l’album Are You Subversive,  qui était très intéressant mais j’avais par la suite perdu totalement le groupe de vue.

Après une grosse semaine d’écoutes, Amen se révèle être un bon album rock’n’roll à la cool qui renvoie autant vers des vieux classiques (beatles) que des groupes plus contemporains tels Elektrocution.
12 morceaux composent Amen et je dois avouer que les compos sont super plaisantes. I Hate You  ou I can’t sleep Tonight par exemple, qui représentent bien l’album, associent le groove du rock’n’roll et l’énergie de The Hives. Le son de guitare est léger et frais et l’on se plonge totalement dans l’univers du quatuor Orléanais. La voix, étrangement, par moments (sur Amen notamment) me rappelle Billie Joe Armstrong de Green Day à l’époque de Kerplunk.

Cependant cet album a un très gros défaut et je me demande même comment il peut être distribué ainsi. Le son sur l’album est extrêmement bas, je ne sais si c’est volontaire mais il faut vraiment pousser son ampli pour entendre l’album. En version numérique c’est la même chose, et ça devient même très pénible s’il vous vient l’idée de vous faire une playlist des morceaux avec des albums d’autres groupes. N’importe quel groupe actuel a une production au son bien plus important qu’ Amen et honnêtement c’est pénalisant car les compos sont super. Si on devait faire une comparaison sportive ce serait comme si on avait une équipe de foot qui pratique un beau jeu, de belles passes, de beaux mouvements mais qui joue sans gardien et qui se fait laminer juste à cause de ça. Et force est de constater en réécoutant Are You Subversive que ce n’était pas le cas avant.

Donc pour ceux qui prêtent attention à cette note somme toute relative que je donne à chaque album elle juste due à ce son pénible et j’aurais bien rajouté une unité de plus si ce n’avait pas été le cas.


Mon titre préféré: I won’t change the world today





mardi 24 décembre 2013

Gravity Slaves - Farewell



Gravity Slaves  - Farewell
PP&M
8.5/10
Après 15 années d’activité Gravity Slaves tire sa révérence avec cet EP intitulé Farewell.
Je me rappelle de la tout première compile en cassette des Rêveries sur laquelle apparaissaient les Orléanais avec le titre Blowjob, de leur premier split avec les Dacÿco de Bressuire puis leur évolution vers un punkrock plus noise. C’est un groupe que j’ai toujours apprécié et pour lequel j’ai beaucoup d’affection même si au final je ne les ai vus que peu de fois sur scène.
La pochette de Farewell représente un boulet de prisonnier ouvert. Un signe…  Le moyen de dire que le groupe était devenu un fardeau, une prison, un boulet que l’on se traîne ? Le titre lui joue aussi carte sur table : Adieu en français.
Toujours est-il que les 6 titres qui composent cet EP sont tous excellents et sonnent bien rock comme Old school, parfait tant dans l’énergie que dans les mélodies. Playboy envoie aussi de la rythmique soutenue et des riffs accrocheurs à la Flying Donuts avec un bel univers derrière.

Pour une dernière production c’est une belle réussite et peut être même ce que le groupe a enregistré de meilleur. On les regrette déjà.

Dispo sur leur bandcamp à prix libre

Mon titre préféré: old school


http://ppandm.bandcamp.com/album/farewell

mardi 9 octobre 2012

Devon Miles – we may lack time, but we don’t waste it




Devon Miles – we may lack time, but we don’t waste it.
Opposite Prod – PP&M
7/10
Je me souviens très bien d’un des précédents opus des Orléanais, un EP nommé Nine Hundred, plutôt prometteur. Il faut dire que la scène Orléanaise est plutôt bien lotie en groupes et je placerais Devon Miles dans un trio composé de Gravity Slaves et Baxters qui évoluent tous les trois dans un registre assez proche : à savoir un mélange de punk et de noise. En écoutant we may lack time, but we don’t waste it je ressens toujours ce style et me reviennent des noms de groupes tels que Portobello Bones, Sleepers voire même Drive Blind.
 
C’est dans un bel emballage Digipack que se présente cette nouvelle production du groupe qui porte le nom du boss de Michael Knight dans K2000. Le son est propre et je dois féliciter le travail de Pit Samprass qui, production après production, offre des enregistrements de qualité aux groupes qui lui passent entre les mains. Futur Fred Norguet ou Bill Stevenson ? La question est posée !
9 titres, sur le papier ça parait court mais les morceaux sont pour certains assez longs. J’apprécie particulièrement Golden Cage ou Gimme More Sound qui proposent quelques petits passages plutôt bien sentis. Le chant de Boris est aussi plus plaisant, plus varié et s’accorde parfaitement aux titres. Je faisais référence aux Portobello Bones et, écoute après écoute, je leur trouve de plus en plus un lien de filiation, de par le style mais aussi la façon dont ils construisent leurs morceaux, je ne peux que leur souhaiter le même parcours que les Tourangeaux.
On sent vraiment dans cet album l’envie de bien faire, la sincérité et l’influence de toute une génération de groupes qui ont marqué la scène underground. Devon Miles petit à petit s’installe dans le paysage punk/noise français et cet album va l’y aider grandement et il augure de belles choses pour l’avenir.

A noter que cet album est sorti en licence Creative Commons, ce qui signifie que leur musique peut être partagée et diffusée librement. Je trouve que c’est une belle initiative sachant que, sur un groupe de cet envergure, la vente des disques ne doit pas rapporter des masses cependant une diffusion plus grande de leurs morceaux peut ramener plus de personnes en concert ; après libre choix aux gens d’acheter la musique. Une initiative à souligner car très rare, c’est d’ailleurs le premier album de ce style que je connaisse.


2 titres à retenir : golden cage ; Gimme more sound; Tommy Gavin