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samedi 11 septembre 2021

THE BRONX – VI

 


THE BRONX – VI

Cooking Vinyl

The Bronx c’est avant tout une patte, un style, un son reconnaissable, un groupe à la cool qui joue un punkrock sans prétention. Malgré le fait d’être passé sur un gros label le groupe n’a jamais fait partie de cette caste qu’on prend plaisir à dénigrer, peut-être tout simplement parce que leur punkrock est simple, ultra efficace avec des mélodies accrocheuses.

Le premier album date d’il y a 18 ans et depuis le groupe ne fait que poursuivre et améliorer sa recette laissant l’originalité à son projet parallèle : Mariachi El Bronx.

On apprécie pleinement ce sixième album sans nom, c’est d’ailleurs la marque de fabrique du groupe de ne pas leur en donner, et tout commence par White Shadow, diffusé depuis plusieurs semaines sur leurs réseaux. Le morceau est tonique avec une guitare bien débridée. Même histoire sur Superbloom au tempo plus lourd et percutant, cela vient peut-être du fait de l’arrivée du batteur des Queens Of The Stone Age : Joey Castillo

J’aime ce mélange de punkrock et de rock’n’roll comme sur Watering The Well, même si le rythme est ralenti les californiens accrochent par de belles mélodies. Et des belles mélodies il y en a à la pelle sur Peace Pipe, un très bon morceau qui met en avant la voix toujours aussi éraillée de Matt Caugthran. En toute honnêteté si je devais un jour faire un classement des plus belles voix dans le punkrock pour sûr qu'il ferait partie du top 5.

Je suis un peu moins charmé par curb Feelers par contre j’admire le défouloir Breaking News et Jack Of All Trades. La fin de l'album est d'ailleurs bien plus brute et directe que son début.

Matt Caugthran ressort son accent mariachi sur Mexican Summer, les guitares jouent aussi le jeu et c’est intéressant de voir leur alter égo venir faire un clin d'œil.

The Bronx est une valeur sûre qui jamais ne déçoit.

 

Pour son sixième album The Bronx reste fidèle à sa solide réputation et vient de sortir un bel album qui continuera à tourner encore longtemps sur la platine.

 

 

J. NeWSovski

  

https://thebronxxx.com/

https://www.facebook.com/thebronx

https://thebronx.bandcamp.com/

 

lundi 6 novembre 2017

THE BRONX – V



THE BRONX – V
ATO records
8.5/10

The Bronx est un groupe que j’adore, qui maîtrise à la perfection les chansons simples en 3 accords mais qui dégage une énergie folle. J’adore aussi leur chanteur, Matt Caughthran, son timbre éraillé, sa capacité à plaquer de jolies mélodies. A ce titre les albums II, III et IV étaient vraiment de super disques.

Dès les premières notes de ce cinquième opus on sent un retour vers quelque chose de plus brut que ce soit au niveau du style ou du son. Ce dernier est plus crade, bien plus rock’n’roll, comme un album de garage. Il est pourtant enregistré par Rob Schnapf qui est plus habitué à faire les albums de Beck ou Elliott Smith, mais au final on peut dire que l’effet est intéressant.

Night Drop At The Glue Factory démarre l’album très fort, avec une débauche d’énergie qui rappelle les morceaux les plus énervés du groupe et qui ressemble quelque part aussi aux vieux titres de The Hives. Dans le rayon des morceaux bien bourrins on retient aussi Fill The Tanks, un véritable défouloir, Score That ou Stranger Danger qui se débrouillent pas mal aussi dans un style totalement libéré.
Side Effects prouve, une nouvelle fois, que le groupe possède un joli talent à composer des titres accrocheurs, on l’avait déjà vu avec les Mariachis ou dans les albums précédents mais, ici, ce morceau est juste superbe, mélodique et addictif.  Il vient aussi donner une tonalité à l’album qui se révèle bien plus mélodique que ses premiers morceaux le laissent deviner, ainsi Channel Islands, Two Birds ou Kingsize, qui vient clôturer l’album, sont de très jolis titres, plus lents plus mélodiques mais totalement dans l’esprit de ce qu’a pu faire le groupe.

Avec un son plus brut, plus rock’n’roll ce cinquième album de The Bronx se révèle tout de même dans la continuité des précédents en alternant sa face punkrock explosive et son coté mélodique et accrocheur. Avec 15 ans de carrière, le groupe de Los Angeles vient de sortir, une nouvelle fois, un album de punkrock moderne et abouti.

J. NeWSovski


Morceau préféré :                           Side Effects