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mercredi 21 mars 2018

DANI LLAMAS – Dead Labor




DANI LLAMAS – Dead Labor
Kicking Records / GPS Prod / Blackout Prod
9/10

Cela fait près de 9 ans que Dani Llamas s’est lancé dans une carrière solo en parallèle des GAS Drummers dont il est le guitariste et chanteur. Il s’agit ici de son troisième album dont le titre vient d’une citation de Karl Marx, ce qui laisse peu de doutes sur les préférences politiques de notre ami espagnol.

Je découvre le projet de Dani avec cet album, n’ayant pas pour référence les productions précédentes mais je trouve sa folk jolie, douce et mélancolique, elle s’éloigne parfois pour sonner plus américaine, ce que l’on appelle Americana à la manière un peu de Greg Graffin sur certains titres.

Never Panic, The Wild and The Brave et Atlas me font penser aux morceaux de Billy The Kill sur son deuxième album, musicalement les deux artistes sont assez proches avec une même sensibilité. Quant à Bonfire il a de vagues airs de David Bowie. Les neuf morceaux qui composent Dead Labor sont tous vraiment très bons, variés et je ne saurais trouver de défaut à cet album si ce n’est un titre au-dessus des autres peut-être.

Au final c’est un album touchant, sensible qui ravira tous ceux qui aiment découvrir les projets solos de pointures de la scène punkrock. Rares sont ces albums qui ne tiennent pas la route, ce sont au contraire souvent de superbes moments de douceur et de mélodies, Dead Labor de Dani Llamas ne déroge pas à la règle.


"Capital is dead labor, which, vampire-like, lives only by sucking living labor, and lives the more, the more labor it sucks." - Karl Marx



J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Come In Harms Way



jeudi 21 septembre 2017

HATEFUL MONDAY – Unfrightened



HATEFUL MONDAY – Unfrightened
Kicking Records / GPS Prod / Bad Mood records / Nyon Core Records / Melodic Punk Style
8/10

Bientôt 20 ans d’existence pour Hateful Monday, ce très sympathique groupe de Genève en Suisse. Le temps passe vite, les albums s’égrènent un peu moins car Unfrightened est seulement leur 5ème. Pour celui-ci, après le départ de leur guitariste, c’est Jean Rem de The Rebel Assholes qui vient assurer la partie.

Et force est de constater que la mayonnaise a bien pris car le trio poursuit sa route dans la lignée des précédents albums. Du skate punk sauce 90’s qui me rappelle beaucoup Millencolin et No Fun At All, à ce jeu-là le premier morceau As Far as I can Remember est un titre ultra efficace, qui offre d’entrée ce que le groupe sait faire de mieux à savoir un rythme effréné, des riffs sympas, des mélodies mais aussi une voix singulière à l’image justement de celle d’Ingemar de No Fun At All.

Les titres suivants sont dans la même veine, j’apprécie particulièrement Dorian Gray, peut-être plus sobre mais qui gagne du coup en efficience tout comme Initials, rapide avec des sympathiques clins d’œil à quelques références communes. Parfois trop mélodique on ne peut cependant leur reprocher de faire des titres accrocheurs plein de sing along (Monuments to Mediocrity ou 9Pm), et lorsque les Suisses activent la touche mid-tempo ça adhère plutôt bien, à ce titre Heart & pen est un joli morceau doux, sincère et plaisant.

Hateful Monday fait ce qu’il a toujours fait, du bon punkrock à la suédoise, mélodique, accrocheur, efficace le tout avec une voix singulière qui plaira autant qu’elle pourra repousser certains. Unfrightened est donc dans la continuité des précédents avec des morceaux très intéressants. Un bon album d’un bon groupe simple et généreux.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         As far as I can remember