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jeudi 25 novembre 2021

NEUF VOLTS – démo

 


NEUF VOLTS – démo

Can I Say Records

 

Neuf Volts est un jeune groupe récemment formé, dont les membres viennent de Tours et d’Angers et jouent aussi dans Sueurs Froides, Catisfaction et Better Off Dead. Cette première production est une démo qui est sortie en format numérique et en format K7 sur le label nantais Can I Say Records.

 

Pour une démo, Neuf Volts a fait les choses bien avec pas moins de 8 titres enregistrés et mixés par United Color Of Black Metal et le tout avec une pochette faîte par Duch.

 

Musicalement ça part vite avec They don’t know, morceau oldschool qui met en avant le chant original de Béatrice. C’est d’ailleurs le moment propice pour notifier que le quatuor est composé au ¾ de filles ce qui est assez rare pour être souligné. J’aime bien nightmare, un morceau lent et assez redondant mais son atmosphère est vraiment prenante. Light se rapproche de ce que peut faire Circles, les deux groupes peuvent se targuer d’avoir certainement les mêmes références parce que l’on ressent du Dead Kennedys ou du Cro Mags dans leurs morceaux. Je parlais de chant original parce que la voix de Béatrice est très haute, sur ce style c’est surprenant, pas forcément déplaisant juste surprenant.

Et cette démo se termine par une reprise de Super Skate de…. Rika Zaraï. Les plus vieux d’entre nous seront, bien entendu, très surpris de découvrir qu’elle a pu sortir un morceau pareillement intitulé en 1978… toujours est-il que la reprise est sympatoche (comme on disait à l’époque) et chantée en français.

 

La douceur de la Loire nous offre donc un nouveau groupe né à Tours, certainement autour du Canadian Café, dont certains membres habitent en aval à Angers et dont sa première démo sort sur un label Nantais encore plus proche de l’estuaire. Au passage Neuf Volts, qui ne manque pas d’intensité, nous aura aussi fait voyager dans le temps avec un bon retour dans l’époque bénie du hardcore 80’s.

 

J. NeWSovski

 

 

https://neufvolts.bandcamp.com/album/demo-2021


mercredi 11 mars 2020

Clip - TV Violence

Voici TV Violence, je reviendrai un peu plus tard sur ce nouveau groupe nantais formé de membres de Santa Cruz, en attendant voici Crisis Line.

lundi 11 juin 2018

Clip - Circles

Les excellents Circles de Nantes viennent de mettre en clip Forward issu de leur premier Ep qui sort en vinyle.

jeudi 1 février 2018

Guillaume de CIRCLES et Can I Say Records A-T'Il Bon Goût ?

Aujourd'hui on retrouve Guillaume de Circles, Trouble Everyday, Santa Cruz, Brainfreeze... et qui tient aussi Can I Say Records. Un entretien long, très long mais riche, très riche !  A découvrir impérativement !




Ton groupe culte ?

mardi 16 janvier 2018

THE ATTENDANTS – Monsters Chronicles



THE ATTENDANTS – Monsters Chronicles
Can I say records
9/10

Pour moi The Attendants c’était un peu l’inconnu avant de les voir sur scène lors du Still Hungry Fest. J’étais passé à côté de leurs albums précédents ainsi que leurs EPs et splits. Je ne connaissais pas le lien avec Justine, le fait qu'Olivier y joue de la guitare et que Arnaud n'est autre que le frère d’Alex (de Justine). J’ai même appris la présence de ce dernier au chant que récemment, sur les premiers albums tout du moins car il n'y est plus depuis 4 ou 5 ans. Bref ce concert c’était l’occasion de vraiment écouter le groupe au-delà d’une ou deux écoutes sur l’ordi et malgré une ambiance très molle devant eux on ressentait des compos vraiment enthousiasmantes.

Et cet album, sorti fin 2017 dans l’anonymat je trouve, est pourtant une sacrée bonne surprise. Première chose j’adore l’artwork très joli avec son bestiaire de créatures et de monstres qui sert aussi de fil conducteur à l’album. C’est Fanny DX (Mon Autre Groupe) qui l’a réalisé, je ne lui connaissais pas ce talent mais c’est une vraie réussite.

Mais c’est surtout musicalement que Monsters Chronicles est une drôle de surprise et j’oserai le comparer à un cocktail. Le genre de cocktail plein de bons ingrédients dont le mélange offre une explosion en bouche. Dans cet album je retrouve du Burning Heads, du Daria, du Propagandhi et du At The Drive In. Ni plus, ni moins.

Le premier morceau Carnival annonce déjà de belles choses dans un style proche des Burning il met en avant un chant ultra efficace avec un timbre assez proche de celui de Pierre. Ça ne bourrine pas à fond préférant de loin les mélodies et l’inventivité. C’est d’ailleurs cette inventivité que j’aime dans cet album qui, même s’il rappelle de nombreux groupes, est assez innovant et synthétise beaucoup de choses que j’aime dans le vaste monde du punkrock. Become A light est mon titre préféré, il me fait penser à un croisement entre Daria et Propagandhi dont le chant atypique semble s’inspirer. Un morceau en mid tempo juste magique qui brûle d’intensité.

The Attendants ne cherchent jamais la facilité et tous les titres accrochent, surtout ils sont variés et jamais on ne sent de redondance. Millenium, par exemple, autre morceau en mid-tempo (oui j’adore ça), rappelle quelques titres des Burning sur Taranto, magnifiquement joué avec une basse envoutante. Plus rythmé Problem est un joli morceau à chanter en chœur et Tales of the ordinary madness est efficace comme il faut. Et puis il y a General Motor’s World, Elephant man ou Leviathan qui ont un arrière-goût d’At The Drive In. En fait il n’y a pas de titres chiants sur cet album, c’est aussi simple que ça. Par contre il est addictif.

Le son est propre et bien équilibré, c’est une nouvelle fois Fab au Chipolata Framboise studio qui s’y est collé. En tant que voisins, The attendants viennent de Treillières, il aurait été dommage de s’en priver. Au passage on peut féliciter le travail du studio et son producteur qui depuis quelques années sortent des albums d’excellente facture.

Gros coup de cœur de ce début d’année, ce nouvel Attendants est un condensé de titres accrocheurs, inventifs et superbement composés. Une véritable surprise pour laquelle je conseille vivement une écoute attentive. Il n’est pas prêt de s’arrêter de tourner à la maison en tous cas.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Become A Light





mardi 14 novembre 2017

JUSTIN(E) – 06 72 43 58 15



JUSTINE – 06 72 43 58 15
Guerilla Asso / Can I Say Records / Justine Asso
9.5/10

C’est une mission difficile de s’attaquer à la chronique d’un album de Justine, et pour en parler me vient en tête la phrase d’un fan trouvée sur le site du groupe :
« Cette fois-ci je crois que j’ai mieux compris les paroles. »


Oui, Justine, on ne va l’apprendre à personne, est un groupe qui balance des textes pointus et je dois avouer aussi que sur le dernier album il fallait s’accrocher pour calculer les paroles ou tout du moins essayer de s’approcher du sens profond. Les textes de Justine c’est un retour au lycée pour une étude de texte à faire à la maison avec du Nofx qui cartonne derrière. Seulement là j’ai un peu plus envie de m’y pencher.

Alors oui cet album est plus clair et plus accessible et je dois avouer qu’il a gagné aussi en simplicité. Il y a une très grosse concentration de titres majeurs qu’on aura plaisir à chanter en chœur en concert : Frantz Fanon, Brûle Raison Brûle, Mère Chose Micropolitique du fascisme, Aurélia…. Et même si on ne perçoit pas toute la finalité des textes d’Alex, on a l’impression de se cultiver en les écoutant, en tout cas ils nous invitent et nous incitent à chercher, fouiller. Une bonne pédagogie.

Sur l’ensemble il n’y a rien à jeter, les titres accrochent avec cette recette bien maîtrisée. Au passage on retrouve Arnaud, le frère, de The Attendants qui vient prêter sa voix sur Désastre.

Je ne peux que remarquer la laideur de la pochette qui atteint des sommets l’effet est certes volontaire mais merde moi qui ai investi il y a quelques années dans un joli cadre pour pochette vinyles… Il serait peut-être temps de rappeler Cha pour refaire une vraie pochette digne de ce nom…


Au final je n’aurai pas parlé beaucoup de musique et pourtant à la basse, Fab, assure le show, le très gros show même. Et les autres sont très bons aussi. Justine, avec ce 06 machin truc, signe un album dans la lignée des précédents qui se déguste à plusieurs niveaux d’écoute : à fond pour s’énerver, au calme pour cogiter. Un groupe intelligent, juste incontournable.


J. NeWSovski


Morceaux préférés :            Micropolitique du fascisme   et     Aurélia






samedi 25 février 2017

MENTAL DISTRESS – S/t (EP)



MENTAL DISTRESS – S/t (EP)
Crapoulet Rds / Dirty Guys Rock / Can I Say Rds / No Way Asso
4/5

Déjà entrevu sur un split avec les tourangeaux d’Ed Warner, Mental Distress vient de sortir son premier EP. Le moins qu’on puisse dire c’est que ça va vite avec un ratio minutes/chanson plutôt sympathique puisque les 5 titres sont avalés en 6 minutes et 17 secondes !! Avec cette donnée le mystère ne plane pas longtemps pour savoir s’il s’agit de psyché stoner ou de hardcore oldschool…

Le groupe de Metz envoie donc un hardcore très rapide façon Fast Times que je cite volontairement car les deux groupes ont aussi le point commun d’avoir tous les deux une chanteuse. La voix de Morgane est plus aigüe, un peu plus fluette (Ungifted) même si l’adjectif n’est peut-être pas très bien choisi mais est tout de même bien adaptée à célérité de la musique.
On notera au passage que le batteur envoie, par moments, la purée de façon très impressionnante. De bons morceaux comme Justice Blood ou Theft is rightful sur l’EP doivent être excellents sur scène où ce genre de groupe prend une dimension encore supérieure.
D’ailleurs c’est vraiment sur scène que je préfère ce genre de groupe, peut-être que ça vient aussi du fait que retourner le vinyle toutes les 3 minutes c’est tout un effort… A suivre donc les futures dates à suivre.

J. NeWSovski



mercredi 4 janvier 2017

HEAVY HEART – Distance



HEAVY HEART – Distance
Guerilla Asso / Can I Say Records / Don’t trust the Hype / Monster Zero / Inhumano / Brassneck Records
9.5/10

La précédente production d’Heavy Heart est un EP, sorti en fin d’année dernière, qui annonçait l’arrivée d’un groupe de punkrock indie intéressant mais sans être transcendant.

Distance, sans gâcher tout de suite le suspens, se révèle être, pour un premier album, un vrai coup de génie avec 10 titres d’une pertinence inattendue. Les Nantais, dont certains sont d’anciens membres de La Rupture, ont clairement franchi un cap et proposent durant toute la durée de Distance un punkrock frais et racé.

J’aime beaucoup la cohésion entre les deux voix et notamment celle qui a ce petit côté éraillé qui fait beaucoup au charme du groupe et me rappelle au bon souvenir de None More Black pourtant éloigné dans le style. Le rythme n’est pas très rapide mais les mélodies emportent tout de même tout sur leur passage. Rien de très innovant mais c’est peut-être là le grand talent des nantais que de proposer un truc simple, efficace et super accrocheur.

De l’énergie alliée à des riffs entêtants (Night Words) le tout rappelle aussi bien Red Gloves, que RAVI ou bien le Four Minute Mile des Get Up Kids (Worrier). On les voit proches de Ghost On Tape et Daria, musicalement les groupes se rapprochent mais Heavy Heart amène ce rayon de soleil et cette fraîcheur que les deux autres n’ont peut-être pas sur album.

Heavy Heart vient de sortir un superbe album qui ravira absolument tout le monde tant il est difficile de ne pas se retrouver dans ce punkrock mélodique frais mais tellement bien fait.

Morceau préféré :                         Poison

A classer entre Red Gloves et Ghost On Tape



lundi 28 novembre 2016

Clip - HEAVY HEART

Les nantais d'Heavy Heart viennent de mettre en ligne leur nouveau clip issu de l'album Distance qui devrait sortir bientôt.

samedi 19 décembre 2015

Can I Say ? records fête Noël

Pour cette fin d'année Can I Say Records vient de mettre en téléchargement à prix libre une compile super sympa : La christmas comp

On retrouve du beau monde avec notamment Poésie Zéro, Homesick, Fortune Cookie Club, Justin(e), Trouble Everyday...





samedi 27 septembre 2014

Wank For Peace – fail forward


Wank For Peace – fail forward
Guerilla Asso / Can I Say Records
9.5/10
Je me rappelle lorsque j’avais chroniqué le précédent album What Will Remain, quelqu’un avait laissé un commentaire qui devait ressembler à « les Wank For Peace c’est du gruyère sur mes pates ». Un commentaire marrant mais qui finalement décrivait plutôt bien cet album qui sortait du lot. Avec une bonne concentration de titres forts, puissants mais suffisamment mélodiques et accrocheurs  pour emballer l’auditoire. Et à force de les voir sur Angers, leur ville (et la mienne d’adoption), je ne peux que constater leur efficacité sur scène ainsi que le coté fédérateur de bon nombre de leurs morceaux.

J’attendais donc ce nouvel opus avec excitation et je dois avouer que sur sa globalité je suis bien emballé. Les Wank continuent le travail amorcé précédemment et le poursuivent en envoyant à nouveau un album puissant et lourd, peut être plus difficile d’accès que What Will Remains (ce dont je ne suis plus très sûr maintenant après de nombreuses écoutes).

Bon j’aime classer et comparer même si je sais que tous les musiciens en ont horreur mais Wank For Peace me fait vraiment penser à Strike Anywhere de la décennie précédente et aussi par moments à Only Crime. A savoir un groupe frontal et direct au chant lourd aux breaks bien placés mais qui parfois se perd dans un mur sonore.

Alors oui les morceaux sont efficaces et incisifs et ça va vraiment envoyer des claques sur leurs tournées à venir. Le premier titre Friends First est annonciateur du déluge sonore, l'enchaînement avec Heavy Shoulders passe comme... du gruyère sur des pates. Le coté mélodique n'est pas écarté et on sent que le groupe a voulu balancer des titres aux riffs accrocheurs et fédérateurs sur scène à grand renforts de chœurs bien sentis, dans ce sens j'adore What If This Was Political, le meilleur titre à mon goût qui balance sur sa première partie tout ce que j'aime dans ce style. How High can you fall me rappelle au bon souvenir de Propagandhi, les chœurs et les montés sont construits de la même façon. La référence est peut être flatteuse mais Wank For Peace  navigue dans les mêmes eaux. Coté mélodique the Sleepless est rudement efficace et il est intéressant de constater que les Angevins maîtrisent vraiment deux facettes de leur musique.
Le groupe laisse entrevoir aussi une ouverture vers un style plus aérien sur l'Interlude, morceau instrumental très plaisant qui pourrait peut être trouver une suite dans des futures productions.


C'est donc, encore une fois, un excellent album des Wank For Peace qui confirment ce que l'on avait pu entendre sur le précédent. Certainement le groupe punk hardcore français le plus intéressant du moment, il sera intéressant à suivre sur les nombreuses dates qu'ils vont certainement accumuler suite à la sortie de l'album.

Mon titre préféré:           What If This Was Political

mercredi 16 avril 2014

Justin(e) – D+/M-


Justin(e) – D+/M-
Guerilla asso / Can I say Records
8/10
Deux ans après le split avec leurs super potes de Santa Cruz et un peu plus de trois après Treillières Über Alles voici le quatuor de Nantais qui remet le couvert et nous pond un 4ème album intitulé D+/M-.
Il est clair que le statut des Nantais a pas mal évolué ces dernières années et je dois avouer que depuis Accident N°7 je suis totalement conquis par ce que fait le groupe. Il fait désormais partie de ces groupes majeurs et influents de notre scène nationale. Moins rentre-dedans que Guerilla Poubelle, l’autre figure de proue au chant aussi en français, le groupe se veut être plus littéraire dans les textes. On a déjà cité maintes fois les références au Zabriskie Point et à leur parolier François Bégaudeau, et, Justin(e) ne déroge pas une nouvelle fois à la règle. Les textes sont poussés, travaillés pleins de références littéraires, historiques ou culturelles. Alexandre, qui écrit tous les textes, fait un travail remarquable qui demande pour l’auditeur un gros travail de recherche pour la compréhension. Il aurait été d’ailleurs sympa de laisser quelques petites pistes dans le livret sur chaque chanson pour nous aider. Mais même sans tout comprendre c’est superbement écrit.

L’artwork est assez sympa et s’articule autour du concept du titre. Sur la version vinyle, celle que j’ai, le verso est truffé d’inversion de lettres de façon dyslexique. La version cd semble représenter un bulletin de notes trimestriel. C’est original et plutôt bien fait.

On rentre dans le vif du sujet avec Faux Problèmes, un morceau rapide et bourrin. Je suis assez surpris par le son et notamment le traitement de la voix d’Alexandre en particulier sur les passages où il y a des chœurs. Justine a besoin de mettre son atout et sa différence en avant on n’entend pas et on ne comprend pas tout, la basse (toujours aussi énorme au demeurant) et la guitare prennent parfois le dessus sur la voix et c’en est dommage.
Enchaîne Je m’en vais ou je m’en vas… un titre original et accrocheur. Je crois en percevoir le sens et c’est d’ailleurs aussi ce qui est intéressant avec ces textes, se replonger dans des explications de textes. Les titres se suivent et sans tous les détailler je retiendrai Le septième titre qui, musicalement, m’accroche beaucoup ainsi que ses textes. Sur la frontière voit apparaître des featurings avec Marthe et Eva qui viennent apporter une grosse d’énergie au titre qui est vraiment très bon sur le refrain. C’est d’ailleurs un des points forts de Justine que de créer des refrains entraînants et fédérateur comme aussi sur Tu ne marcheras plus jamais seul
J’aime aussi beaucoup les morceaux plus lents, les « mid -tempo » habeas corpus et Cila entraînants et mélodiques. Ce sont d'ailleurs pour moi deux des meilleurs moments de ce nouvel album.
Viva World Cup est la référence traditionnelle au foot mais elle prendra toute sa valeur et sa force en concert, sur album ça passe plus difficilement. Et puis comme c’est la tradition sur les versions vinyles, le groupe reprend un morceau de Santa Cruz avec On a des guests qui se veut être un excellent moment tant pour les invités, les musiciens que les auditeurs.

D+/M- est un bon album qui prend de la valeur au fur et à mesure des écoutes avec quelques titres vraiment très intéressants et d’autres moins bien sentis et plus basiques. Je lui reproche cependant un son pas super équilibré surtout sur la voix et je lui préfère Treillières Über Alles et Accident n°7 que je conseille toujours vivement pour découvrir le groupe. Mais reste à savoir si dans quelques semaines d’écoutes je n’aurais pas changé d’avis…


Mon titre préféré:             Habeas Corpus




mardi 4 mars 2014

Un hiver à Paris – François Xavier Josset


Un hiver à Paris – François Xavier Josset
Can I Say Records / I read books.

François Xavier Josset est un personnage qu’en tant que lecteur des Rêveries vous devez connaître. Batteur des Justin(e), chanteur et parolier de Poésie Zéro, parolier aussi du titre Prévert Kosma Paris des Guerilla Poubelle et (accessoirement) graphiste et modèle sur accident n°7 des Justin(e).
Le jeune homme de 29 ans est un acteur incontournable de notre bonne vieille scène punkrock nationale.
Un Hiver A Paris est son premier roman, il fait deux cent pages et est édité par Can I Say Records qui inaugure en même temps sa branche littérature avec I Read Books (qui risque très rapidement de s'enrichir du livre d'Alexandre, le chanteur de Justin(e)).

C’est donc l’histoire d’un jeune nantais qui quitte son cocon pour partir travailler à la capitale, il en profite pour rompre avec sa copine et s’éloigner involontairement de ses potes. Plein d’idéaux, plein de rêves, le personnage va se prendre un retour de bâton.

C’est un roman basé sur l’isolement, la relation aux autres, à soit même, la solitude… On s’y retrouve peut être tous à un moment ou à un autre.

Le style est intéressant, parfois très appliqué avec beaucoup de comparaisons et de métaphores filées qui rend le début assez scolaire. L’arrivée à Paris est par exemple est un peu lourde je trouve. Par la suite l’effet s’estompe et on se laisse vraiment prendre dans l’histoire jusqu’à en perdre cette sensation, signe que ça marche. François Xavier pose même de très jolies phrases et même si c’est très facile de citer celle qui est au dos du livre  mais c’est vrai qu’elle est belle… :  « …sous un ciel noir, j’apprécie presque ces promenades aux cotés des arbres perforant le béton des trottoirs. Loin de l’alcool des autres, je comprends parfaitement mon anonymat ici… »
Et puis autre chose qui ne se révèle pas aisée, il ne cite à aucun moment le nom d’un personnage.
On se dit aussi qu’il y a un fond de vérité et de parallélisme avec la vie de l’auteur mais que neni  la fin vient nous certifier le reste et puis ce nantais là ne semble avoir aucune passion.


C’est donc un premier roman intéressant, bien écrit et plaisant, loin de l’univers punkrock auquel on aurait pu s’attendre. Il se lit très vite et c’est un bon gage de qualité sachant qu’il m’arrive parfois de rester bloquer des semaines sur certains…

Dsipo sur Can I Say Records :

vendredi 13 avril 2012

The Decline ! - Broken Hymns For Beating Hearts



The Decline ! - Broken Hymns For Beating Hearts
Can I Say Records, Rural Muzik, Carnage Records, Dirty Guys Rocks, Artyzanal Prod, Zone Onze Records
8.5/10
Avec une telle pochette et un tel nom la première chose qui me vient en tête est que The Decline ! est un groupe américain. Et c’est donc dans cet esprit que j’ai écouté cet album pour la première fois avec la surprise à la clé. En me penchant davantage sur la pochette je remarque une Citroën  Traction et le lien avec la mitraillette Thompson façon Al Capone montre que le groupe possède des influences bien variées. D’ailleurs je pense que les bretons ont aussi pris leur nom d’un album concept de NoFX.
Musicalement on est finalement assez éloigné de cet esprit gangster, The Decline ! joue du punk mais un punk posé qui peut étrangement ressembler à un groupe de punk irlandais sans cornemuse (« always run »). L’esprit y ressemble je trouve, avec cet esprit fédérateur et ce mid tempo généralisé. Le chant est  vraiment bien posé, la voix et l’accent s’accordent parfaitement à la musique et font mouche rapidement sur des titres comme «a punch in my head » ou « our dark old days ».  Le groupe s’aventure aussi sur le chemin acoustique de façon  très réussi (« alone in my grave », « one of them »).
Au final je trouve ce premier album vraiment plaisant et bien réalisé. Le début je l’espère d’une grande et longue aventure. J’ai cependant du mal à pouvoir comparer The Decline ! à un autre groupe mais je pourrais le classer entre Dropkick Murphys et Against Me !