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mercredi 15 juin 2016

MOHAWK – /a.la.li/



MOHAWK – /a.la.li/
30HD
9/10

J’ai reçu le premier album de mohawk il y a deux ou trois ans et ce fut une sacrée belle découverte. Le genre d’album qui tourne encore très régulièrement et accompagne un certain nombre de bons moments.

La réception de ce deuxième opus mystérieusement intitulé /a.la.li/ est donc une des très bonnes nouvelles de printemps pluvieux. Le rayon de soleil prêt à percer les nuages.

Bien emballé dans un digipack illustré de scène de tortures d’hommes à têtes d’animaux qui mériteront, à l’instar du titre, une petite aide pour tout décrypter. Le son est une nouvelle fois juste parfait et encore enregistré par Amaury Sauvé. Normal me direz-vous puisque c’est aussi le batteur du groupe… On précise juste que le gars a produit les albums de Birds In Row, The Prestige, Nine Eleven, Wank For Peace… Et sur ce deuxième album des lavallois il joue aussi de la basse.

/a.la.li/ commence par un superbe morceau Refuge (live cute, die alone) tout comme le premier album éponyme commençait par le génial Born Free. Superbement écrit ce morceau dégage une telle énergie punk sur ses fulgurances qu’elles font de lui un morceau diabolique. Il lance de manière parfaite l’album.
Autres très bons morceaux I Have Hurt et Nothing more than a punkrocker mettent en avant un grand talent d’écriture mais aussi le fait que les racines punk et folk ça marche à merveille. J’aime beaucoup la voix de Plume notamment lorsqu’elle est poussée, elle dégage alors de belles énergies.
Le début de l’album est super accrocheur et rythmé, la seconde partie se veut plus lente et posée sans pour autant être barbante et des morceaux comme Lost et surtout Voodoo Prayer sont juste très jolis.

Et pour être réellement honnête, je peux dire que Mohawk dans ce registre de folk/rock/punk est certainement ce qui se fait de mieux avec le Slim Wild Boar, qui évolue dans un registre un peu différent, plus orienté country.

C’est au final un album frais, très bien écrit, plaisant, honnête et entraînant. Aussi bon voire meilleur que le premier.

Morceau préféré :           Refuge (live cute die alone)





vendredi 13 février 2015

Mohawk - s/t

Mohawk - s/t
30HD
9/10
J'ai reçu pas mal de choses ces derniers temps, des albums sympas et des trucs plus compliqués à chroniquer. Et puis dans une enveloppe, cet album de Mohawk.

Avec ce nom et le visuel de l'album, c'est pour moi très clair que Mohawk est un ancien groupe de punkrock qui s'est muté en groupe post-punk. Le nom m'inspire le coté punk, ça c'est pas très dur à voir et puis la pochette très jolie et poétique m'inspire le coté plus aérien et mélodique.

Une fois le disque inséré c'est une grande surprise car Mohawk est au final un groupe de pop-folk aux racines cependant très rock. Tout commence par Born Free qui annonce clairement que le guitariste a envie de jouer et se faire plaisir, et ça se sentira sur pas mal de titres. Cette chanson a un coté accrocheur immédiat, plus je l'écoute plus je l'adore. Les textes sont sympas et se retiennent avec une grande facilité même s'ils accrochent parfois l'oreille par leurs sonorités. Mohawk me fait penser, dans un premier temps, à certains side-project notamment the New Amsterdams de Matt Pryor.
 Mother's Day est aussi une superbe compo folk qui me rappelle, elle, Hey Hey My My. Elle démarre dans la douceur avant de se révéler plus rapide et enjouée puis finalement partir dans des effets sonores parfois surprenants. Four Wheels emmène avec lui une ambiance, un univers et c'est joli.
Le groupe fait preuve d'un sacré talent pour écrire des chansons.
Le rythme ralentit un peu par la suite avec des chansons plus calmes, plus axées sur la corde sensible (Man overboard et Steal). C'est joliment fait, ça s'écoute différemment mais ça passe toujours aussi bien. L'apport de multiples instruments, le violon notamment apporte une belle sensibilité aux compositions.

J'aime bien l'artwork avec juste le nom du groupe d'un coté et de l'autre le nom des morceaux. La présentation est sobre et basique mais efficace. Pas de code barre, ni label, ni fioritures. Et puis l'illustration est très réussie, très poétique et mystérieuse (une fois dépliée).

Une belle surprise, un magnifique album peut être un poil trop long mais qui montre deux facettes du groupe à la fois celle d'une pop folk dynamique et enjouée et celle d'un groupe qui sait aussi jouer des chansons mélancoliques et intimistes. Dans les deux registres les Brestois démontrent un grand talent de composition.

Mon morceau préféré :              Born free

https://thirtyhourdriverecords.bandcamp.com/album/mohawk-2
http://www.mohawk-songs.com/


dimanche 9 mars 2014

Interior Queer – s/t



Interior Queer – s/t
Jazz Wheck ; Dirty Guy Rock ; 30HD
8.5/10
On avait pu découvrir Interior Queer fin 2012 avec une petite interview et un morceau sur la somptueuse compilation Quihabet aures audiendi, audiat ! du fanzine que vous lisez actuellement. Mais je tiens tout de même à re-présenter Interior Queer.
Dans un premier temps le nom du groupe est, je trouve, excellent, il met en avant l’humour du trio et permet ensuite une déclinaison importante du concept. La pochette de ce premier opus éponyme en est une belle démonstration.
La qualité d’interior Queer vient de la qualité de ses musiciens qui ne sont pas les premiers venus non plus. Bruno (guitare + chant) officie, ou officiait (je ne sais pas où en est vraiment le groupe) dans RAVI, Nono (batterie) qui était derrière les fûts dans Jetsex est une machine à frapper capable de jouer à plus de 4grs et proche du coma éthylique (cf le concert avec Jetsex en Vendée il y a 5 ans…) et Jimmy à la basse qui a joué ou joue dans un nombre incroyable de groupes, on citera Jetsex, Maladroit, Crossing The Rubicon. Et puis pour l’album, Pat, qui faisait la gratte avant l’album, a enregistré ses parties et à quitté le groupe. On se souvient de lui pour ses séances d’exhibitionnisme dans Jetsex, mais aussi pour les Cavaliers, Four Slicks, Hellmotel

Interior Queer envoie donc 12 morceaux avec ce premier album qui ne sortira qu’en vinyle et numérique, chose qui me paraît tellement évidente à l’heure actuelle. Le désormais trio envoie un punkrock mélangeant plusieurs influences que ce soit du garage ou des choses plus old school. So Much Fun renvoie très rapidement vers des groupes de la trempe de Minor Threat avec un débit ultra rapide et une rythmique effrénée.
Le groupe se rapproche aussi des influences de RAVI notamment sur des titres comme Tourettes ou Lubrificator qui font la part belle aux mélodies.
Et puis c’était peut être la touche de Pat mais certains passages sont clairement marqués par sa « patte », Masked Bomb et son coté surf ou le solo sur Hipster Avoiders, reste à espérer que le groupe saura garder cette fraicheur et cette originalité sans lui.
A noter que l’album a été enregistré en deux fois avec pas loin d’une année séparant les deux enregistrements.

Alors oui c’est un très bon album mais Interior Queer ne connaîtra jamais qu’une notoriété relative. Cependant il aura le mérite de me rappeler que le punkrock est un défouloir sans prise de tête, qui s’écoute à fond, et se vit dans les minuscules salles qui peuplent les souterrains des villes et pour ça je ne peux qu’être admiratif de ce genre de groupes, les féliciter pour le plaisir qu’ils distribuent.


Mon titre préféré: Tourettes

lundi 29 octobre 2012

Topsy Turvy’s - You better believe it, you’re in




Topsy Turvy’s - You better believe it, you’re in
Smalltones records – degenerate asso – No routine records – 30HD – Deux pieds Deux dents
6/10
Jeune groupe de Poitiers qui sort son deuxième EP (8 titres) après un premier l’an passé. Musicalement c’est du pop punk influencé Blink 182, Green Day ou encore des choses plus intéressantes et plus rock’n’roll de chez Lookout. Pour moi, il y a dans l’ensemble trop de passages mélodiques qu’on a l’impression d’avoir déjà entendu ici et là. Mais il y a tout de même pas mal de bons plans notamment sur le chant qui alterne masculin et féminin, mais aussi sur les refrains (« stupid » ou « the worldwide ») emballants et bien sentis. Et puis écoute après écoute on finit par se laisser prendre au jeu parce que c’est frais et bien pêchu. Je pense qu’avec un peu de temps le groupe saura digérer parfaitement toutes ses références et pourra faire son truc, plus original et moins teenager qu’il ne l’est actuellement.
A noter la très belle pochette (le précédent EP était super bien dessiné aussi), le groupe s’est fait plaisir avec notamment un sympathique mini poster.

mercredi 24 octobre 2012

Arteries Shaking – burning streets




Arteries Shaking – burning streets
Culture Punk, Les disques de Géraldine, L’Espiceria Asso, 30HD
7/10
Joli artwork soigné pour ce jeune groupe d’Aix-les-bains, qui sort son premier album après un premier EP qui était passé à coté de mes oreilles. Le premier titre « Burning Streets » rappelle un peu les Uncommonmenfrommars, le second « empty sheet »  est mélo à souhait avec cependant une rythmique très Burning Heads, un peu mid tempo, bien maitrisée mais le chant est parfois trop mélodique et rappelle plus celui de Blink 182 que les Orléanais…
La seconde voix surprend beaucoup sur ses premières apparitions (« field of my past » et « white car ») avec une tonalité très grave, c’est déroutant surtout qu’on a l’impression qu’elle est trop poussée. Et puis au fur et à mesure de l’avancée dans l’album Arteries Shaking devient de plus en plus intéressant, le batteur se fait plaisir, le chanteur pose de coté le mode californian punkrock et la seconde voix finit par passer. C’est clair que le groupe dispose une très bonne section batterie, rapide et technique. « Mental Jail » est donc, pour moi, le titre qui sépare l’album en deux, avec 6 derniers titres peut être moins stéréotypés que les précédents et du coup, pour moi, bien plus plaisants. « Utopy » passe bien, j’adore le refrain, accrocheur et superbement chanté même si le morceau aurait vraiment mérité d’être plus court. C’est d’ailleurs l’un des grands reproches que je pourrais faire au groupe qui se perd parfois dans la durée des titres, on perd le fil du morceau. En live ça passe, sur album moins. Deux autres titres sur lesquels j’accroche « Soul seller » très bon tout comme « Fast Lane ».
Trop dans le registre Unco sur le début de l’album, la fin de l’album me laisse envisager un beau potentiel pour ce groupe en essayant de se trouver une véritable identité propre.
 

3 titres à retenir : utopy, mental jail, soul seller