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samedi 7 juillet 2018

THE MOORINGS – Unbowed




THE MOORINGS – Unbowed
Mast Prod
9/10


Cet album est sorti il y a plus d’un an maintenant et cela fait longtemps que j’avais envie d’en parler. Avec les beaux jours voici donc l’occasion rêvée.

Car oui, The Moorings, respire le soleil, l’aventure, les prairies vertes d’Irlande, les histoires de marins et l’alcool. On sait que la scène punk celtique est peu quantitative mais toujours qualitative avec actuellement des groupes comme Dropkick Murphys, Flogging Molly ou The Real McKenzies pour la rubrique internationale, Sons Of O’Flaherty voire The Decline ! pour notre scène nationale. The Moorings vient inscrire son nom à l’ardoise, un nom et un album à retenir.

J’aime la variété proposée, avec un chant alternant anglais et français. Le chant est d’ailleurs l’un des gros points forts du groupe, la voix est belle, éraillée, sent bon la sueur des pubs sombres. L’accent est parfait et la voix colle parfaitement que ce soit sur l’anglais (Captain watson’s gang) ou en français (les bras piqués).

Je disais que cet album était loin d’être redondant, on passe d’un titre d’ouverture à la Flogging Molly (Another Drinking Wound) à un morceau casse gueule qu’est Amsterdam de Brel mille fois repris par des mecs qui ont des voix bien meilleures mais cette version on s’y fait et elle est loin d’être ridicule, bien au contraire.

J’adore Brandy Belle, un titre rock’n’roll façon cajun avec un banjo et un violon qui font des merveilles. Mutins est très punkrock, ça secoue et ça fait du bien le texte mérite une écoute attentive tout comme les bras piqués, plus folk mais dont on accroche aussi sur les textes. L’intro de Drink Up Fast rappelle bien évidemment les Who et leur Won’t get fooled again, ici c’est un morceau fédérateur et entraînant au refrain puissant. Chaque titre amène donc son univers par sa rythmique, son style ou la langue utilisée. Et c’est super plaisant d’être surpris et étonné par le morceau qui suit.

Ceux qui comme moi ont adoré l’album des Sons Of O’Flaherty et qui aiment se réécouter régulièrement du Flogging Molly tout en ne crachant pas sur un peu de folk punk seront enchantés par cet album.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Drink Up Fast







jeudi 5 avril 2018

EGO ZERO - Jeu de rôles (EP)




EGO ZERO -  Jeu de rôles (EP)
Autoproduction
3/5

Petit focus aujourd’hui sur un groupe de Nantes au doux nom d’Ego Zéro. Un nom philosophique qui laisse pensif, soit on le prend de façon brute comme « Zéro personnalité » ou alors plus subtilement en terme de groupe où l’individu propre n’existe pas mais plutôt comme si l’entité est le collectif.


Toujours est-il que Jeu de Rôles comporte quatre titres, c’est peu mais les titres sont suffisamment longs pour qu’on perçoive le style et peut-être aussi la personnalité du groupe. Laurent commence donc de belle manière, le son est bon, assez mélodique et l’ensemble se révèle plaisant rappelant des groupes comme Intenable ou Dolorès Riposte, en plus mélodique et moins punkrock. Le chant est partagé, Jay et Ronan s’y mettent mais aussi Alice. J’aime bien ces groupes où il y a du chant féminin, ici dans Ego Zero il est réparti de façon très stricte, c’est un peu chacun son titre et il aurait été intéressant je trouve de croiser les chants sur l’ensemble des titres pour amener davantage de variété.
Joli morceau aussi pour clore l’EP avec Amer Indien qui prend le temps de développer ses mélodies.


Ego Zero et son premier EP Jeu de Rôles mérite qu’on se penche dessus, ceux qui aiment les mélodies et les textes en français seront d’autant plus intéressés.


J. NeWSovski






vendredi 16 mars 2018

FUNNN – S/t (EP)




FUNNN – S/t (EP)
Pencil records
4/5

Funnn avec trois n est un groupe de Montpellier qui joue un sympathique mélange de punkrock, de garage et d’indie rock. Il est formé de quatre membres dont Thibault qui joue aussi dans Watermane.

Funnn me fait penser à plusieurs groupes, un petit peu à Beach Slang notamment sur Empty pocket, peut être en partie à cause du chant et de l’effet dessus, mais il y a quelque chose aussi dans les guitares, Funnn me fait aussi penser aux Nightwatchers pour le coté garage c’est le cas sur Beerza par exemple, un morceau énervé qui déroule à fond. Bad date et Who Who sont des morceaux plus coolx vraiment indie rock qui font la part belle aux mélodies, le mix entre les chants de Vanessa et Thibault passe super bien. Avec le son bien garage c’est l’autre point fort du groupe.

 Ce premier Ep est une sortie cassette exclusivement plus numérique (à prix libre d’ailleurs).

Encore une fois un groupe à suivre !

J. NeWSovski






vendredi 9 mars 2018

LYSISTRATA – The Thread




LYSISTRATA – The Thread
Vicious Circle
9/10

Allez j’attaque cette chronique après tout le monde, The Thread a déjà été chroniqué et commenté sur tous les fanzines et webzines hexagonaux mais on va partir du fait qu’il existe encore du monde qui ne connaît pas le groupe de Saintes.

Lysistrata est donc un groupe des Charentes Maritimes, un trio dont la particularité première est la jeunesse. Deux des membres ont moins de 20 ans et le bassiste juste 22. Ça laisse entrevoir de la fraîcheur et de la spontanéité. Sur album ça ne se voit pas mais c’est le batteur qui est le chanteur principal ce qui rajoute une dose d’admiration. Et pour finir, ils sont sur Vicious Circle, gage de qualité mais aussi un bon vecteur de diffusion.

Dès le début, sur The Thread notamment, on ressent une grosse influence At The Drive In, sur les cassures de rythmes, le son en général, les parties rapides, le chant posé. Asylum est un morceau rapide super efficace sur scène comme sur album, un petit défouloir qui permet de dire que jouer de la batterie pleine balle et chanter en même temps ce n’est pas à la portée du premier venu. L’intro d’Answer Machine sonne aussi très At The Drive In pour laisser ensuite le groupe nous emmener dans son univers très aérien. Il y a de belles parties chantées (ou parlées) qui mettent en avant un timbre de voix qui rappelle aussi Camille de Daria. Et puis ce titre à tiroirs se renouvelle tout du long. Un superbe morceau. Dès lors le groupe prend son temps dans un post rock plein de douceur et de subtilité, les longs morceaux s’enchaînent (Sugar et Anxiety) tout en prenant la peine de ne pas laisser l’auditeur se reposer en lui proposant de belles variations et des passages furieux (Reconciliation). Dawn, totalement dispensable permet juste de préparer à The Boy who stood Above the earth et ses 12 minutes (un peu moins en fait) de pure beauté.

Cet album est fichtrement, c’est un réel plaisir de l’écouter. Bien entendu les fans d’At The Drive In seront ravis, mais le groupe est loin d’être un simple ersatz amenant une dimension plus aérienne et post-tout-ce-qu’on-veut. Cette maîtrise à cet âge est impressionnante et n’est pas sans rappeler Metronome Charisma devenu par la suite Year Of No light. Et puis cette maîtrise est identique sur scène où tout est rendu avec la même intensité. Un grand groupe, un grand album.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   The boy who stood above the earth



dimanche 11 février 2018

POWDER. - Catharsis



POWDER. - Catharsis
Bad Mood Asso
8.5/10

Il arrive parfois qu’on lise mal les noms des groupes c’est ce qui m’est arrivé avec Powder que j’ai confondu avec Dowzer. Dowzer c’est du punkrock à roulettes tout ce qu’il y a de plus classique et j’ai pas trop accroché, du coup j’ai mis l’album en attente sauf que c’était celui de Powder… Et c’est en retentant de l’écouter il y a quelques semaines que j’ai découvert véritablement cet album et je dois dire que Powder est une belle surprise.
Le groupe est originaire de La Fare les Oliviers pas très loin d’Aix en Provence et est formé d’anciens mecs de All I Need et Apple Juice, il a sorti un EP en 2015 avant ce premier opus intitulé Catharsis.

12 titres qui me font penser à quelques productions récentes comme Heavy Heart et Quitters, deux groupes placés très haut dans mon échelle d’estime. Powder c’est du punkrock attirés par les mélodies à l’instar des deux groupes précédemment cités mais sans jamais tomber dans la facilité. Dans le visuel on se rapproche aussi des Nantais de Heavy Heart. La voix me fait un peu penser à Romain de Charly Fiasco s’il chantait en anglais. J’aime l’ambiance qui se dégage de cet album, ses intro sur chaque chanson, souvent captivantes (Death and Lies) mais aussi ses variations car le trio sait se montrer plus rageur (my sorrow) ou plus fun (the laughter inside), ce qui donne un album varié et loin d’être linéaire. Mention spéciale aussi Time’s out, mon morceau préféré, rapide, mélodieux comme j’aime.

Catharsis de Powder est donc un très bon album, un poil en dessous de Heavy Heart mais dans un style proche le groupe est tout de même super intéressant à écouter.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Time’s out



jeudi 8 février 2018

BLACK TURPENTINE – Failure




BLACK TURPENTINE – Failure
Autoproduction
8/10

Black Turpentine est un groupe de hardcore chaotique originaire de Bordeaux qui ne laisse que très peu de répit à nos oreilles durant les 24 minutes de cet album.

On pense rapidement à Converge pour le côté torturé et la lourdeur des titres. Le groupe n’a pas de temps à perdre et envoie du gros façon bulldozer très rapidement (Failure). On sent la puissance mais aussi de la violence à travers les titres (The masses ou Dark Circles) et là ou parfois ce genre de groupe devient trop lourd, Black Turpentine arrive à allier des passages plus mélo notamment sur Intermission ou In The Arms Of Pain. Et même s’il déboule à pleine balle, No Fucking Clue apporte tout de même de la fraîcheur avec un groove bien senti. Quant à Child from The Tide il termine ce premier album dans un registre plus post hardcore qui me plaît vraiment bien.


Au final Failure se révèle un album malin, diversifié et super intéressant. Derrière une entrée en matière brutale se cache des plans séduisants. Je serai attentif à leurs éventuelles dates dans la région car c’est le genre de groupe qui, sur scène, donne tout et même plus


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Child from the tide





lundi 5 février 2018

DIPLOMACY PARKER – Here we are nowhere (EP)



DIPLOMACY PARKER – Here we are nowhere (EP)
Bad Mood Asso / Crapoulet records / Pencil records
4/5

Ça va faire un petit moment que cet album traîne sur mon disque dur et que je me dis qu’il faudrait peut-être que je m’y penche plus sérieusement. A raison car il tourne régulièrement en boucle depuis 15 jours et je dois avouer qu’il me botte vraiment.

La première écoute est marquée par un son un peu dégueulasse comme au début des années 90. On croirait le truc enregistré dans un garage, c’est dommage mais par contre, chose étonnante, avec les écoutes ça a plutôt son charme parce que justement je trouve que Diplomacy Parker est un groupe à l’ancienne qui me rappelle fortement le Nra de l’époque Access Only et Surf City Amsterdam. Green Bag Girl par exemple pourrait être un titre des bataves et je ressens un peu la même chose que lorsque j’avais choppé leur disque il y a plus de 20 ans sur un petit catalogue de distro.

Il y a de l’énergie mais aussi une grosse empreinte mélodique, le tout dans un esprit vraiment punkrock. Clairement le groupe marseillais a été bercé dans la vague mélodique des années 90, peut-être pas celle de Millencolin et Lagwagon mais celle plus underground, plus fine dans ses mélodies (style Bushmen) comme sur Selfish Kids mais aussi brute dans son énergie (style Fake Hippy) comme sur les tumultueuses DIY Sentaï et S.O.S..

En cette époque où les productions sont quand même super propres Here We are nowhere se démarque et amène de la fraîcheur, de l’énergie mais aussi quelque part une certaine nostalgie d’une période passée.

Diplomacy Parker fait du bien, rappelle des groupes qui ont marqué mon adolescence, et semble s’ancrer dans une frange du punkrock que j’apprécie particulièrement. J’attends la suite impatiemment.

J. NeWSovski





mercredi 31 janvier 2018

FOGGY BOTTOM – Sur le fil (EP)



FOGGY BOTTOM – Sur le fil (EP)
Autoproduction
3/5

Portant le nom du plus vieux quartier de Washington, Foggy Bottom est un groupe de Thionville qui joue un rock teinté de punkrock léger et de mélodies pop. Le groupe existe depuis 1997 et malgré de nombreuse premières parties et sorties diverse je ne découvre ce trio qu’avec cet EP.

Je dois avouer que je suis à moitié convaincu par le groupe, il y a des morceaux que j’apprécie particulièrement notamment No One Else qui sonne un peu à la manière des groupes du début des années 90, les Pixies et les Thugs en tête. Les mélodies sont belles et le chant accompagne parfaitement. Je suis cependant plus réservé sur les titres en français qui pêchent dans le rythme, cherchant la rime au détriment de la sonorité. Pour moi le choix de la langue serait vite fait car ici il ne met par forcément en valeur certaines compos, Si Seulement par exemple, chanté en anglais aurait, je pense, une plus grande dimension, avec un esprit Thugs derrière et ce goût des mélodies étirées. C’est le même cas aussi avec Sur Le Fil un bon morceau powerpop.


A écouter pour se faire son propre avis.
J. NeWSovski



https://www.facebook.com/lesfoggybottom/


jeudi 25 janvier 2018

DAVEY DYNAMITE – Holy Shit



DAVEY DYNAMITE – Holy Shit
DyingScene Records / Don't panic records
9/10

Dying Scene, le webzine référence de la scène punk, mine d’infos et vecteur des tendances actuelles est aussi un label depuis quelques années déjà sous le nom de Dying Scene Records. Ils sortent peu d’albums mais avec une constance de qualité en accord avec leur vision du punkrock. Je m’y retrouve dans leur ligne et c’est ainsi que la sortie de ce nouvel album de Davey Dynamite, artiste de Chicago, méritait toute l’attention qu’on lui devait.


Je découvre Davey Dynamite qui a déjà fait 4 albums et deux splits auparavant. Un artiste qui jouait en solo avec sa guitare et qui est passé en configuration groupe et distorsion.


Holy Shit annonce la couleur avec un morceau calme mais d’où se dégage une certaine tension, le ton est irrévérencieux et quelle énergie quand il monte dans les tours ! Sur la forme il me rappelle Saving The World de Diesel Boy sur l’album Cock Rock

Rock’n’roll sent l’urgence et part rapidement à plein gaz, ce morceau est aussi plein d’énergie et reste ancré en tête notamment son refrain rageur Let’s make this fucking matter. 380 Times est du même acabit, brutal avec un chant totalement libéré. Davey est un sacré chanteur qui module bien sa voix et qui sait faire passer autant sa rage que sa mélancolie ainsi j’adore Transitions, super bien chanté et dont le texte est vraiment sympa. Sur ce point je regrette de ne pas être plus doué en anglais pour bien percevoir toutes les subtilités de ses textes mais résonnent encore les premières strophes qui retentiront pour tous ceux qui connaissent le titre  :

I got acne, my hair is thinning, at the same time
and I’m slowly, learning, that I don’t mind
cuz my body don’t know, whether to stay young or grow old

and at least that means we got something in common

La comparaison souvent faîte avec Against Me! n’est pas usurpée car on retrouve le même genre de construction des morceaux, le groove et encore une fois cette énergie communicative. Après seulement quelques écoutes les riffs sont ancrés en tête et on a q'une envie c'est de l'écouter en boucle.

Holy Shit est un très bon album d’un artiste trop méconnu par chez nous. Je conseille vivement son écoute notamment aux fans d’Against Me et de Hot Water Music qui retrouveront chez Davey Dynamite la créativité et le grain de ces derniers.



J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Transitions







lundi 22 janvier 2018

NIGHTWATCHERS – Who’s to blame



NIGHTWATCHERS – Who’s to blame
4/5

Les toulousains ont sorti l’an passé cette cassette de 6 titres, elle est aussi disponible en numérique sur leur bandcamp à prix libre.
Les Nightwatchers ont leur style rapidement reconnaissable : punk et terriblement rock’n’roll. Toujours aussi plaisant à écouter. L’écoute de ces morceaux renvoie directement à des souvenirs de concerts où le groupe est aussi très intéressant à voir jouer. Captivants dans leurs uniformes noirs.
Sans se pencher sur les paroles on pourrait passer à côté du fond, et des propos du groupe toulousain. En effet celui-ci base ses textes sur la police mais du côté flic avec un sens de la mesure qui leur est propre. On ne parle pas la police des polars mais celle d’en bas qu’on aime à dénoncer. Qu’on soit pour ou contre le point de vue est intéressant à prendre en compte. Je citerai donc quelques répliques bien senties comme ce foutage de gueule : One letter at a time / I type with only one finger
I take my time… / Wait, where's that letter ? / How do you spell it / Wait, I guess I mispelled it / Erase, repeat 
sur Deposition

Au-delà des saillies verbales The Nightwatchers on retrouve de très bons titres, notamment Guilt is subjective qui sent bon le Clash avec ses chœurs et sa batterie lascive. Et force est de constater que Deposition est du même acabit. Un style vieux de 40 ans peut toujours autant matcher. En tout cas les Toulousains maîtrisent parfaitement le style et ça colle parfaitement.

Quelques envolées musicales sur You have the right to remain silent et son chant plus aérien et new wave puis sur Empathy & me aussi dans la vague post punk qui a suivi 77. Un morceau atypique mais non dénué de charme que j’aime écouter et réécouter.


Nightwatchers confirme donc son premier EP Good Kids Obey. Les 16 minutes de ce who’s to blame passent à une vitesse terrifiante et nous font passer un excellent moment. 


J. NeWSovski




samedi 13 janvier 2018

Mr GODSON / ROCK’N’ROLL TELEVISION – split



Mr GODSON / ROCK’N’ROLL TELEVISION – split
PCT Musique
4/5

PCT musique est un label québécois qui lance une série de splits mélangeant groupes français et québécois. Une bonne idée qui va nous permettre de connaître davantage de groupes d’une scène très active outre-Atlantique.

Mr Godson [will be the last one to survive] commence le split et pose 4 titres dans le style qu’on leur connait à savoir un punkrock un peu barré et plein de surprises. Le chant apporte son lot de folie (Joy’s rage). Le son est très bon et met bien le groupe en valeur. Les titres sont accrocheurs (Farewell, We are the last ones to survive) et montrent que le groupe est bel et bien sur une ligne de progression intéressante.
Rock’n’roll Television enchaîne avec aussi 4 titres. Where’s EJ amène de la fraîcheur avec un rock’n’roll garage qui rappelle aussi bien les Ramones que les Teen Idols. La recette est connue mais c’est un style toujours aussi plaisant à écouter surtout lorsqu’il est bien fait. Il y a un côté « à la cool » agréble qui me fait penser aussi aux Riverdales. Découverte sympa.

J’aime aussi beaucoup la pochette avec la représentation de l’identité des deux groupes à travers la borne d’arcade et la télévision.
Beau travail pour ce premier split qui laisse envisager de futures collaborations intéressantes.

J. NeWSovski







vendredi 12 janvier 2018

Clip - Rasta Mitsouko

Je poste rarement des groupes ska, on fera une exception avec les Rasta Mitsouko dont le nom perpétue une longue tradition...


mardi 9 janvier 2018

lundi 8 janvier 2018

THE FOLK MACHINE 2017



THE FOLK MACHINE 2017
Productions 386

The Folk Machine c’est cette formidable tournée qui a réuni Forest Pooky, Seth Anderson et Spike McGuire durant un mois en cette année 2017. Un concept lancé par Forest dès 2015 lorsqu’il était parti sur les routes aux Etats-Unis avec Yotam Ben Horin et Six Mile Station.
Et ce petit album numérique de 7 titres, sorti juste avant, est l’occasion de voir ce que les trois artistes peuvent donner sur scène mais aussi et surtout, pour moi, de découvrir McGuire et Anderson et de connaître leurs compos.

Forest Pooky commence avec un titre qu’il a écrit avec Supermunk : Ouh, my darling. Evidemment ce titre fonctionne à merveille en acoustique. Il enchaîne avec The Voice of silence qui amène de l’intensité.

Seth Anderson balance vient poser deux titres Life without a fight et Meteor empleins de mélancolie. Il y a un côté New Amsterdams chez le canadien assez plaisant. Il sort un album chez Joey Cape dans son concept One Week dont on avait parlé il y a quelques mois. Le résultat devrait très intéressant.

Spike McGuire vient ensuite conclure de belle manière ce petit split avec une voix qui a davantage de caractère, je trouve, et surtout de grain. Les titres sont aussi plus rythmés et plus blues.

Mention spéciale au dernier morceau It’s the end of the world, une reprise de R.E.M. interprétée par Spike McGuire épaulé sur les refrains et les chœurs par Forest. Une reprise géniale à écouter absolument.

Le but fonctionne donc à merveille puisque ce split donne envie de découvrir ceux qu’on ne connait pas. Quant à la tournée elle est désormais passée mais elle a dû être un superbe moment pour ceux qui ont pu assister à l’un des concerts.


J. NeWSovski








vendredi 5 janvier 2018

BEN & FIST – Au pire on se sera bien marré



BEN & FIST – Au pire on se sera bien marré
Autoproduction
8/10

Avec un artwork qui rappelle aussi bien fail forward de Wank For Peace que le split La Fête entre Maladroit et Charly Fiasco, ce deuxième album de Ben & Fist se révèle être une petite surprise bien sympa.


Au pire on se sera bien marré a été enregistré par Fab au Chipolata Framboise studio de Treillières. Le son est très bon et le chant aussi, les errances des premiers albums issus du studio semblent être corrigées. Maintenant tout ce qui sort est de très bonne facture.


Les toulousains me rappellent fortement Intenable par le style certes, l’écriture aussi mais aussi la voix principale qui n’est pas très éloignée de celle de Kévin. C’est cependant sympa que le chant soit partagé. Il y a un petit paquet de morceaux accrocheurs : Gin To, au message déjà entendu mais bien efficace, j’aime sa basse qui déroule à fond. Néant est aussi un bon titre, plus calme qui met en avant les paroles. C’est l’un des points forts de Ben & Fist d’écrire de bons textes, on ne le ressent dans Pas de frère ou pour nos sourires.


L’autre point fort c’est l’énergie qui s’associe à une bonne humeur communicative, Ultrafestif donne la pêche à l’instar de Velib or die.


Ce deuxième album du trio toulousain est une vraie réussite. On espère que ce titre d’album n’annonce pas une fin prochaine après 10 ans d’existence tant on a envie de les voir perdurer, tourner et nous sortir d’autres morceaux.

J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Gin To






jeudi 4 janvier 2018

STONED DIPLODOCUS – Ante Mortem



STONED DIPLODOCUS – Ante Mortem
L’Etourneur / Big Owl Records
8/10

Stoned Diplodocus m’avait fait une belle impression lors de son premier album l’année passée. Le trio caennais revient aujourd’hui aux affaires et annonce clairement la couleur avec seulement 4 titres pour 60 minutes. Des statistiques à la Godspeed You ! Black Emperor.


La mise en place est longue sur Sun Song mais ce titre révèle un côté très stoner mais aussi shaman donc psyché si je peux oser le raccourci. Encore une fois on se laisse porter par les rythme et l’ambiance. Modus Operandi a aussi un côté hypnotique avant que Bad Pills, plus lent et mélancolique sur sa première moitié ne tourne à l’orage avec une vraie rage et un chant hurlé. Il est aussi intéressant de voir une chanson fantôme comme on pouvait en retrouver il y a une vingtaine d’année, je vous laisse aller au bout pour découvrir cette étonnante reprise.



Aérien, barré et pas facile d’accès Ante Mortem permet à Stoned Diplodocus d’assoir un peu plus son statut de groupe psyché / stoner de haut rang. J’ai bien apprécié son écoute malgré sa longueur, l’expérience doit être encore plus prenante lorsque le groupe joue en live.

Au passage il est à prix libre sur leur bandcamp...

J. NeWSovski







samedi 30 décembre 2017

Clip - Cooper

Cooper sera de retour le 14 février pour la sortie de leur... premier EP ! intitulé sobrement 1st EP

vendredi 29 décembre 2017

Ultraviolence



Petite mise en avant pour un prometteur groupe angevin d'indie rock. 





jeudi 28 décembre 2017

Le BILAN 2017

L'heure est venue de faire les comptes, des choix toujours aussi difficiles mais il est toujours aussi sympathique de se faire son petit classement. Voici donc la liste des albums qui m'auront le plus marqué et que j'ai toujours autant de plaisir à réécouter. 



Les meilleurs LPs Français