dimanche 30 juillet 2017

CAPTAIN, WE’RE SINKING – The King Of No Man



CAPTAIN, WE’RE SINKING – The King Of No Man
Run For Covers Records
8.5/10

Il y a parfois dans les méandres d’Internet des découvertes qui se font par le plus grand des hasards. Ces découvertes prennent d’autant plus de charme lorsqu’elles vous séduisent dès les premières écoutes et vous incitent, dès lors, à vous replonger dans les autres productions du groupe.

J’ai donc découvert Captain, We’re Sinking (capitaine, nous coulons) comme j’ai découvert The Menzingers il y a quelques semaines et je dois avouer que les deux groupes partagent de nombreux points communs.

Il y a d’abord ce goût pour les mélodies pop avec une rythmique assez relevée derrière, ça donne Books par exemple. Mais le quatuor de Pennsylvanie sait accélérer et lâcher les chiens comme sur Don’t Show bill, récemment mis en clip, qui me rappelle étrangement, certes, les folies du Spin The Black Circle de Pearl Jam ou Madman de Silverchair sans en être d’une efficacité vraiment pertinente, il montre juste que le groupe sait envoyer aussi du gros par moment.

Mais j’apprécie le chant de Bobby Barnett car même si sa voix n’est pas exceptionnelle il s’applique à faire passer des émotions et moduler, c’est vraiment bon sur ce point. Cannonless sans un bon chanteur serait totalement fade.

Mais en fouillant un peu pour écrire cette chronique je viens de découvrir que Bobby n’est autre que le frère de Greg Barnett l’un des chanteurs de The Menzingers, ce qui explique pas mal de choses. Les points communs viennent peut-être, d’influences familiales ou de leur enfance commune.
Smash 2 rappelle au bon souvenir de The Get Up Kids époque Something to write home about, par son mélange d’intensité et de mélodies éclairées. Chose intéressante aussi que de retrouver la suite d’un titre : The future is cancelled part 2, autre moment fort de l’album.

S’il y a un retour du punkrock mélodique en ce moment, il y a aussi un retour de la vague émo qui en découlait. A l’instar de The Menzingers, Captain We’re Sinking apporte un courant d’air frais avec un punkrock mélodique empreint de sensibilité, de riffs accrocheurs et d’une belle énergie positive.
Morceau préféré :                         Cannonless

J. NeWSovski


https://www.facebook.com/captainweresinking/


vendredi 28 juillet 2017

Clip - Stupid Karate

Les copains déjantés de Stupid Karate viennent de mettre en ligne Stand Out Of My Sunlight issu du dernier EP.


jeudi 27 juillet 2017

PWR BTTM – Pageant



Malgré toutes les polémiques autour du groupe, j'ai décidé, en voyant l'album dans pas mal de boutiques, de poster quand même cette chronique telle que je l'avais écrite il y a quelques mois. Pour parler juste de musique.

Vous trouverez ici tout de même les liens vers l'affaire :



PWR BTTM – Pageant
Big Scary Monsters / Modulor
8/10

A la première écoute j’ai été surpris par le joyeux bazar musical offert par ce groupe au nom énigmatique. J’ai d’abord pensé aux Who sur le début de Silly, peut-être parce que le petit riff en fond fait énormément penser à Baba O’Riley. Answer my text me rappelle au bon souvenir de Weezer et puis LOL balance un folk aérien qui a tendance à s’énerver quelque peu, rappelant au passage un groupe comme Mohawk. Le point commun de tout ça est le goût des mélodies.

C’est donc un joyeux bordel qu’offre le duo new yorkais à la structure batterie et guitare qu’ils agrémentent de nombreuses autres sonorités. L’ensemble est incroyablement riche et varié, j’apprécie Won’t, belle ballade douloureuse à l’instar de Styrofoam ou le possédé Now Now bien plus rythmé.

Il y a aussi un coté pop indé bien rythmé avec le superbe titre Big Beautiful Day. Leurs références doivent surtout s’appuyer sur les 70’s, les Who certes mais aussi les débuts du garage ou tout simplement aussi le glam rock dont les deux membres s’inspirent visuellement.

L’ensemble nous fait voyager à travers différents pans de la musique indé. Un univers large mais imprégné d’émotions et de sonorités qui ne pourra laisser indifférent.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Big Beautiful Day




mercredi 26 juillet 2017

mardi 25 juillet 2017

Clip - COLD READING


Cold Reading est un groupe Suisse de Lucerne, son premier EP sortira en septembre sur le label Toulousain Krod Records.

lundi 24 juillet 2017

DIRECTORS CUT – Cycles



DIRECTORS CUT – Cycles
Hell prod / Joe Cool Records / Avenue Thurell
8/10

De Directors Cut on se souvient du précédent album éponyme sorti en Décembre 2014 qui permettait de placer le groupe Lyonnais sur la scène nationale.

Cycles qui s’est annoncé avec un court métrage qui regroupait trois titres de l’album : Rust, Ashes to Ashes et Another round. Ce genre de démarche est une chose assez rare mais le résultat est au bout car c’est une superbe vidéo prenante et originale qui permet de mieux comprendre l’album et les titres présents.

Cycles et sa très belle pochette, d’une grande sobriété rappelle justement le court métrage.

Les titres alternent énergie brute (another round) et mélodies plus intimistes (Ashes to ashes). Le groupe Lyonnais arrive à créer une belle diversité sur ces 9 titres. What did I does laisse clairement s’exprimer une fureur interne quand Bitter Days se veut plus pop et mélodique. Directors Cut a cette capacité à explorer différents registres tout en gardant son identité et on sent que le groupe aime jouer avec ça (Waves).

J’aime aussi le chant qui lui aussi explore, pousse, se fait doux et prend des risques.

Directors Cut ne ressemble à aucun autre groupe. Il prend des risques en explorant divers styles, les mélangeant pour créer son propre univers. Et ça marche !

Morceau préféré :                         Doofy

J. NeWSovski





samedi 22 juillet 2017

Clip - Hot Water Music

Clip composé de vieux morceaux live pris à droite et à gauche. Original pour le nouveau morceau Vultures issu de l'album à venir.

vendredi 21 juillet 2017

BARON NICHTS – Nyan-Hat (EP)



BARON NICHTS – Nyan-Hat (EP)
Autoproduction
3/5

Voici un nom qui m’inspire rigueur et autorité, derrière lui se cache un projet solo qui date de 2012 et dont Nyan-Hat est la deuxième production.

Loin des sentiments que son nom m’inspire, la musique de Baron Nichts explore en douceur différents univers dans un post-rock qui s’accompagne sur scène de vidéos.
Je me rappelle, il y a une vingtaine d’années, ce genre de projets (musique et vidéo) était porteur et faisait son effet, je pense à Hint notamment, Ez3kiel aussi en a utilisé si ma mémoire est bonne.

Les morceaux de Baron Nichts réussissent à me captiver. Squeleton contre 4 oeils, un titre qui doit chercher son inspiration dans un manga des années 60, me rappelle l’univers de John Carpenter, quelque part sa musique aussi, certainement le morceau le plus rythmé. Les autres ont cette capacité à prendre l’auditeur dans leur filet et permettre de déconnecter.
C’est doux, entêtant, bien construit. Il manque peut-être le son d’une vraie batterie derrière et un grain de folie pour emporter le tout.



https://www.facebook.com/baronnichts/


jeudi 20 juillet 2017

Armstrongs

Juste parce que le concept est sympa sur papier voici un titre de ARMSTRONGS le projet de Tim Armstrong (Rancid) et Billie Joe Armstrong (Green Day).


mercredi 19 juillet 2017

mardi 18 juillet 2017

DEAD END – Suicide Notes



DEAD END – Suicide Notes
Crucifux Records
8.5/10

Je pense que c’est une surprise pour certains de découvrir que Dead End est toujours actif et pourtant le groupe emmené par Wattie en est déjà à son 5ème album.

Suicide Notes aura pourtant ressemblé à un beau parcours du combattant avant de voir le jour. Mais au final ce n’est pas moins 16 titres qui le composent ainsi que 6 titres bonus sur un disque à part en édition limitée.

J’aime ce groupe car il a su garder sa ligne directrice depuis plus de 20 ans et dès les premiers accords on reconnait précisément Dead End, le son, la voix…
Et honnêtement, sans étaler trop ma sympathie envers les strasbourgeois il n’y a que peu de groupes qui ont une identité propre et qui la conservent pendant plusieurs décennies.

Derrière le très plaisant Autophobia qui ouvre l’album vient se placer The Cheater qui rappelle les débuts du groupe époque Love Kills. Shout est l’un des morceaux les plus percutants de Suicide Notes, rythmé, énergique mais accrocheur, Bring Us Solutions qui lui fait suite est du même acabit. Grosse débauche d’énergie aussi sur Political Shits, l’un de mes favoris sur l’album.

A l’instar d’autres vétérans comme les Burning Heads, Dead End sait se montrer irrésistible quand une touche mid-tempo, voire powerpop se glisse dans son registre, c’est le cas sur N.O.V.A. excellent morceau au refrain magnifique et qui aurait très bien pu appartenir au registre des Orléanais. 

Belle ballade aussi que Black Thoughts qui vient conclure en douceur l'opus. Je laisse le suspense sur la ghost song que le groupe à l'habitude de glisser.

J’accroche moins sur certains titres Love is Pain et Loser, ce dernier traîne plus qu’autre chose, il sera peut-être efficace en live mais sur album il ne me pique pas.
Boy ! qui part pourtant sur de bonnes bases et des mélodies à la Ramones peine à me convaincre peut-être pour son coté trop gentil, il aurait mérité un peu plus de grain râpeux.

C’est avec un grand bonheur qu’on retrouve Dead End sur le devant de la scène avec un album énergique, certes, mais plein de mélodies qui n’est pas sans rappeler un certain mixage entre les Descendents et les Ramones. Ne reste plus qu’à expérimenter tout ça sur scène !

Morceau préféré :                         N.O.V.A.

J. NeWSovski





dimanche 16 juillet 2017

Chris de Talk Show Host A-T'il Bon goût ?

Talk Show Host, c'est ce groupe Canadien venu du froid qui ramène un joli soleil dans nos esgourdes cet été. Et c'est Chris, chanteur et guitariste qui passe à l'épreuve d'A T'Il Bon Goût ? 

samedi 15 juillet 2017

Clip - Coercion

Groupe formé de membres de Good Riddance, Death By Stereo et Fury 66, Coercion vient de sortir Choices en vidéo



vendredi 14 juillet 2017

CANNIBALE - No mercy for love



CANNIBALE - No mercy for love
 Born Bad Records
 8 /10

Ne pas se fier au nom du groupe. CANNIBALE n'a rien de morbide et constitue bien au contraire le compagnon idéal de la route des vacances, la musique de l'été. Venu de Normandie, CANNIBALE figure sur le célèbre et incontournable label parisien Born Bad Records. Comme FRUSTRATION, ils ont de la bouteille (la quarantaine passée) et ont joué dans des tonnes de groupes avant de lancer le projet CANNIBALE.

La musique du groupe est entêtante et complexe. Le groupe dit jouer du garage tropical. Il mélange il est vrai à merveille rock garage, pop 60's et rythmes caribéens. L'ouverture d'esprit du groupe fait mouche dès le titre d'ouverture "No mercy for love" qui mélange vieil orgue à la DOORS et harmonies vocales à la BEWITCH HANDS, groupe rémois qui déjà s'affranchissait des chapelles musicales. Le synthé vintage est très présent tout au long de l'album. C'est le cas notamment sur "Mama", plus rock, qui ose même le solo de guitare avant de se clôturer en larsen et rythme tribal. Si le groupe fait la part belle à l'exotisme, il conserve ses racines blues et rock comme sur "Hidden wealth", plus sombre.
CANNIBALE sait aussi parfaitement mêler le chant crooner à la tonalité grave type NICK CAVE et les chœurs plus sucrés. Le penchant sixties est manifeste sur "Chappy night". "Caribbean dream", qui porte bien son nom, est plus dansant et endiablé. CANNIBALE maitrise l'art du contre-pied et de la surprise.

Au final, Le quintet voit loin et offre sur ces 12 titres un beau et original voyage, un véritable vent de fraicheur.
Une chronique de Mr Caribou

Morceau préféré :                         Hidden Wealth

https://www.facebook.com/Cannibalemusic/


jeudi 13 juillet 2017

Clip - Get The Shot

Un petit peu de hardcore des familles avec Get The Shot et le titre Blackened Sun

mercredi 12 juillet 2017

UNTITLED WITH DRUMS- S/T W/D (EP)



UNTITLED WITH DRUMS- S/T W/D (EP)
Autoproduction
4.5/5

Curieux nom qui s’apparente plus à celui d’un morceau que d’un groupe mais derrière la musique du groupe clermontois plane l’ombre d’une époque celle des années 90, des groupes postrock et de la vague grunge aussi (The Sun).

Untitled With Drums impose une ambiance mélancolique épaulée par un gros son, les mélodies vivent et se prélassent (The Tower), enivrent aussi et on se plait à se laisser porter dans cette atmosphère langoureuse (To The Bone). J’aime la basse hypnotisante et omniprésente ainsi que le chant bien calé derrière, en retrait, laissant la beauté des mélodies devant (Lullaby for sattelites).

On pense à Mogwai, True Window et aussi Failure, et pour un jeune groupe on sent une belle maîtrise de ce style. Ce premier de 7 titres de 27 minutes est un véritable petit moment de bonheur et une belle découverte que je ne peux que partager avec plaisir.

J. NeWSovski



lundi 10 juillet 2017

BURNING HEADS - KXLU live 1999 / Escape Alive !




BURNING HEADS – KXLU live 1999
BURNING HEADS – Escape Alive !
Nineteen Something


Le premier live a été réalisé en 2009 juste avant l’enregistrement d’Escape avec Jack Endino à Seattle. Avant de le rejoindre ils ont joué sur la radio KXLU de Los Angeles et, 18 ans après, voici la galette grâce à ce sympathique label Nineteen Something.

Il n’y a rien à dire sur les morceaux, du Burning Heads de la grande époque, ils sont juste excellents. Bizarrement malgré le fait que ce soit certainement le groupe que j’ai le plus vu jouer je n’ai eu, qu’a de très rares occasions, eu le bonheur de les entendre live sur disque. Et cet enregistrement joue le rôle d’une ouverture spacio temporelle vers les années lycée. Les morceaux n’ont pas pris une ride, tout y est : énergie et mélodies. Quel bonheur de réentendre Thinking Of The Time, Wise guy, Groundtown, Fine
Juste quelques passages où les voix sont trop basses sont à critiquer sinon quel bonheur que de les entendre surtout sur une radio américaine.

https://oppositeprod.bandcamp.com/album/kxlu-live-1999


Le second est bien plus récent, il a été enregistré à la Nef d’Angoulême l’année dernière, en novembre 2016.  La setlist est celle de l’album à laquelle se rajoutent Wise Guy issu de Be One With The Flames, In The City une reprise de The Jam et le Guns Of Brixton du Clash.

Très bon live aussi, même si sa sortie simultanée avec le KXLU live est moins pertinente il n’en demeure pas moins une énorme débauche d’énergie.









Groupe incontournable de la scène, les Burning Heads ne jouent pas du punkrock, ils sont le punkrock et ces deux premiers live en près de 30 ans de carrière sont un pur moment de bonheur.


J. NeWSovski

dimanche 9 juillet 2017

Clip - Kickban

Encore et toujours Kickban qui multiplient les clips comme des ptits pains !


vendredi 7 juillet 2017

BAD COP BAD COP - Warriors



BAD COP BAD COP - Warriors
Fat Wreck Chords
8/10

Je viens de prendre une belle bouffée d’air frais à l’écoute de cet album. Le genre de surprise qui colle un sourire à la bouche pendant plusieurs jours, un goût de reviens-y, comme une bonne 1664 bien fraîche en période de canicule.

Bad Cop Bad Cop, est un groupe de nanas de Los Angeles, qui était passé l’année dernière à Angers dans le cadre du Still Hungry Fest, je n’avais pas bougé mes fesses pour aller les voir ni pris la peine d’écouter leurs morceaux. Bien mal m’en a pris car ce groupe c’est de la dynamite en barre.

Comme l’impression d’écouter Anita Babyface avec du Diesel boy derrière. Un super duo de chanteuses dont l’une des voix est vraiment proche de celle d’Anita (Womanarchist), j’adore ce style éraillé, irrévérencieux et totalement rock, le duo fonctionne super bien avec deux tonalités différentes qui s’assemblent parfaitement.

Inconscient oblige, je vais être obligé de comparer à des groupes avec des filles tel Fabulous Disasters voire même TILT et j’apprécie pleinement cette originalité qu’apporte une ou des filles dans un groupe. Le son est totalement dans l’esprit des années 90 et d’ailleurs si cet album était une réédition de 1996 je n’aurais pas été plus surpris. Il y a des morceaux très accrocheurs tels Retrograde ou Warriors.  Au-delà de la fraîcheur, il y a un côté solaire, de la légèreté et ce penchant mélodique assumé comme sur Why change a thing, Brain is for lovers ou le très Weezer Amputations.

Belle découverte, Bad Cop Bad Cop rappelle les grandes heures du punkrock mélodique avec fraîcheur et sans compromis. Le groupe joue, se fait plaisir et ça balance. Un air de fraîcheur communicatif.

J. NeWSovski

Morceau préféré :              Retrograde



https://badcopbadcop.bandcamp.com/album/warriors


mercredi 5 juillet 2017

Clip - BODY COUNT

Ça fait toujours du bien de réentendre du Body Count, aujourd'hui en clip le morceau Here I Go Again.


mardi 4 juillet 2017

Vidéo - Schoolyards

Voici from 29 to 44 issu de l'album Comrades 2.0 dont la sortie est prévue en septembre.

lundi 3 juillet 2017

GRAUSS BOUTIQUE - S/t



GRAUSS BOUTIQUE - "Grauss Boutique"
Chanmax - A tant rêver du roi
8 sur 10

GRAUSS BOUTIQUE est d'abord le side project de membres éminents d'Ez3kiel, Ultra Panda et Quatuor Oban. Le groupe déjà auteur d'un EP en 2015 distille un rock instrumental puissant et tonique, qui à certains égards, fait un peu écho à TOTORRO : le même enthousiasme communicatif. Le trio ratisse encore plus large musicalement parlant et transgresse nombre de genres : math rock, noise, métal, fusion, structures jazzy, tout y passe et l'alchimie opère. La maitrise technique du trio guitare / basse / batterie est le principal élément explicatif de la réussite de cet LP.

GRAUSS BOUTIQUE maitrise l'art du changement de rythme, de la rupture, de la fausse piste. Les cinq premiers morceaux, assez speed, laissent peu de répit à l'auditeur. Le titre d'ouverture "Safari Tanzanie", savant mélange de riffs métal et de math rock à la BATTLES, montre à quel point le groupe fait fi des codes et courants musicaux. Sur "Humeur toute folle", GRAUSS BOUTIQUE se fait plus punk hardcore. Par la suite, l'album ralenti (un peu) la cadence, laissant la place à quelques intros légèrement funky sur "Echine of Doom" ou post rock "Lazy fingers", avant que la puissance de feu du trio frappe fort. Changement de décor sur "Anthem" qui nous replonge dans du bon vieux heavy métal 80/90's et un son très guitar héro à la SATRIANI. "Sound of Fathoms", titre le plus long, montre un versant plus planant avant de prendre une direction plus stoner.

Au final, sur les 11 morceaux que constituent le LP, GRAUSS BOUTIQUE n'ennuie jamais.  Le plaisir que prennent les trois musiciens est rafraichissant pour l'auditeur et donne envie d'aller les découvrir en live, tant la musique de GRAUSS BOUTIQUE semble être taillée pour la scène.

Une chronique de Mr Caribou


Morceau préféré :                         Déchire ton ciel




samedi 1 juillet 2017

Playlist Estivale

Retour de la playlist avec une petite version estivale avec des groupes qui m'ont marqué depuis quelques mois et quelques belles sorties à venir aussi.