dimanche 30 avril 2017

Retour vers le passé - Video Interview - Antiflag


Ce petit concert cette semaine m'a donné envie de rouvrir les archives et notamment cette interview vidéo faîte par le team Les Rêveries en 2005 lors du Fury Fest au Mans. A la webcam et au vieux portable : du pur old school !


Clip - KICKBAN

Allez c'est toujours rigolo à voir... le dernier morceau de Kickban !



samedi 29 avril 2017

ONE BURNING MATCH – Be one with the storm



ONE BURNING MATCH – Be one with the storm
Histrion records / No Way asso
3.5/5

Gros coup de cœur il y a quatre ans lors de la sortie de leur premier album, One Burning Match balance des titres par-ci par-là (le 5 titres Birds of liberty en 2015 et The Resistance Archipelago quelques mois auparavant).
Les Clermontois envoient toujours ce même hardcore punk rapide et musclé. Dust’n’ashes avec ses lignes de basse impose une atmosphère lourde et rageuse tandis qu’on se laisse embrigader dans les méandres sonores de dancing on your ruins qui distille de lourdes mélodies avant de partir vers hardcore plus direct. Quant à Be One With The Storm, son nom me rappelle bien entendu ce superbe album des Burning Heads Be One With the Flames mais musicalement il impose à ce 45t une entrée en matière puissante de par la rythmique et le mur sonore des guitares mais aussi par le chant qui semble vouloir tout écraser.

Heureux de retrouver donc le groupe de Clermont-Ferrand même si ce n’est que pour 4 titres, mais on imagine allègrement une suite pour bientôt.



J. NeWSovski




vendredi 28 avril 2017

jeudi 27 avril 2017

Still Hungry Fest

Un peu de promo locale pour ce petit fest dont c'est la deuxième édition et qui mérite de perdurer.

Hier on a eu le droit à un concert complet avec Pogo Car Crash, survolté par sa jeunesse, The Decline! pour le premier concert de soutien à leur nouvel et 3ème album ainsi que les américains d'Antiflag qui ont livré une grosse prestation.



Ce soir place à Fights and Fires, Real Deal et les Chacals puis demain grosse date aussi avec Nine Eleven, Intenable, Nightwatchers, The Attendants et End It.
Samedi Mathilda et Henry Padovani qui fermeront l’événement.






SPOON - Hot Thoughts



SPOON - Hot Thoughts
Matador
7,5 sur 10

Étonnant parcours que celui de SPOON. Déjà 20 ans que les Texans distillent avec classe leur rock rêche et déstructuré, sans rencontrer la moindre reconnaissance dans l'hexagone. Heureusement pour eux, les trois dernières livraisons ont sorti les Américains de l'anonymat dans leur pays. Au fil des années, le son s'est fait plus poli, plaçant les guitares plus en retrait. Hot Thoughts, leur 9ème sortie, confirme cette tendance et prolonge les expérimentations entrevues lors du précédent album, They want my soul. Les arrangements, les couches sonores, les claviers, l'électronique prennent une place plus importante. SPOON a toujours eu horreur du surplace et de la ligne claire, ses morceaux d'apparence conventionnelle surprennent toujours avec l'arrivée par exemple d'un piano foutraque au milieu d'un titre. 
Mais SPOON, c'est avant tout la voix nasillarde et braillarde de Brett Daniel. Et sur "Hot Thoughts", le titre d'ouverture, elle fait toujours autant merveille. Ce titre à la structure classique repose sur un riff entêtant, du SPOON pur jus. Le 2ème morceau, plus ambitieux, met avant l'évolution du groupe. "Whisperi'lllistentohearit"..." tout en crescendo, fourmillent de petits sons bien produits. L'album forme un bloc homogène, difficile de sortir un titre phare même si "Can I sit next to you", "First Carress" et "Shotgun" sont les plus efficaces et accrocheurs.
Les Texans baissent parfois de régime (voilà pourquoi HOT THOUGHTS n'atteint pas les sommets de GA GA GA GA GA et KILL THE MOONLIGHT) : "Pink up", en partie instrumental, ne décolle pas vraiment. Sur leur album le plus expérimental, SPOON termine par un "Us" déroutant et jazzy : cuivre et bruit de klaxons.
Les américains, trop rares en France, prennent toujours un malin plaisir à sortir des sentiers battus pour clôturer leurs albums. 

Une chronique de Mr Caribou


Morceau préféré :                         Hot Thoughts


mercredi 26 avril 2017

mardi 25 avril 2017

WHALES AT THE CROSSROADS – Sea turns to red (EP)



WHALES AT THE CROSSROADS – Sea turns to red (EP)
Blackout Prod
4.5/5

J’adore la pochette de ce 5 titres, juste magnifique, tout comme le logo du groupe. On le sent dans une démarche de produit de qualité et pour le côté visuel c’est réussi. Derrière ce nom bien mystérieux se cache un groupe d’Epinal qui joue du stoner et que l’on sent influencé par Fu Manchu et Red Fang mais avec un soupçon de background punk indé derrière. On retrouve d’ailleurs Nico, chanteur et guitariste, qui officiait auparavant dans The Early Grave, un très bon groupe indie.

 5 titres qui nous plongent dans une atmosphère prenante, avec un gros son pris dans des boucles de mélodies avec des guitares incisives. On ressent certes les influences précitées mais le groupe a assez de personnalité pour apporter sa touche, de ce fait Cold Steel est un joli mélange de stoner et de rock indie. J’aime la puissance exprimée mais aussi l’immersion qui nous est offerte. Pour sûre elle doit être d’autant plus captivante en live.

Un court mais intense Ep qui annonce l’arrivée d’un groupe prometteur à suivre évidemment de près.

J. NeWSovski





dimanche 23 avril 2017

THE FLATLINERS – Inviting light



THE FLATLINERS – Inviting light
Rise Records
8/10

The Flatliners est depuis quelques années, un des groupes majeurs de la scène punkrock internationale. Les canadiens ont su évoluer tout au long de leur carrière, délaissant les plans ska du départ pour un punkrock plus direct et addictif. Inviting Light, leur nouvel et 5ème album se montre pourtant déroutant même s’il reste dans la logique de l’évolution du groupe.

Ici le rythme s’est ralenti, le groupe s’est assagi. On trouve donc beaucoup de morceaux en mid-tempo et sans que l’ensemble soit mauvais on le ressent plutôt comme plus ouvert et accessible.

Mammals qui ouvre l’album et définit globalement le style de l’album, plus en retenue que les précédents, bien plus accentué sur les mélodies, on attend le moment où ça va exploser sans que cela n’arrive. Cependant les morceaux plaisants se succèdent, Indoors par exemple aux riffs de guitares accrocheurs avec toujours la même folie dans la voix de Chris Cresswell ou encore Unconditionnal Love avec sa montée assassine, qui reste pour moi un des grands moments de l’album ou la magnifique Chameleon Skin. Oui il y a des très beaux titres, et pour quelqu’un qui apprécie les morceaux lents, posés il y a moyen de se faire plaisir.

Le problème d’Inviting Light réside plutôt dans le fait que jamais on ne retrouve un morceau qui balance du lourd tout du long comme sur Dead Language. La puissance est retenue et ne se dégage que par à-coups comme sur Infinite Wisdom qui est un très bon titre, plein de rage mais qui aurait pu vraiment pu être magnifique s’il avait lâché les chiens sur toute sa durée.

Alors expérience unique ou évolution du groupe ? Toujours est-il qu’Inviting Light est un très bon album si l’on accepte le fait que le groupe ait ralenti le rythme et décidé de poser ses mélodies de façon plus calme. Je m’attendais à un album dans la veine des précédents, et passé les premières écoutes teintées d’une légère déception, je dois tout de même avouer que c’est un album vers lequel je reviens avec plaisir.

J. NeWSovski

Titre préféré :                     Unconditional Love



samedi 22 avril 2017

Clip - Stupid Karate

Baaam c'est au tour de Pet Sematary des Ramones d'être mis en clip par les branleurs de Stupid Karate

vendredi 21 avril 2017

WELCOME NOISE – Marathon



WELCOME NOISE – Marathon
Opposite prod / Traquenard Prod / Est ce que le public est content ?
7.5/10

Welcome Noise est un groupe d’Orléans monté il y a 6 ans en parallèle de Béèleska, groupe de skapunk, comme son nom l’indique.

Je dirais que Welcome Noise joue du punkrock influencé par les groupes des années 90-2000 dont pas mal viennent aussi d’Orléans à savoir les Gravity Slaves, Keneda, Fake Hippy, Shaggy Hound… Soit du noisy punk aux mélodies fines et subtiles.
De jolis morceaux parmi lesquels je note contrarié ou The Laying elderly et le reflet de travailler des mélodies (Red Night) tout en bousculant aussi un peu le public avec des titres plus incisifs et rentre-dedans comme Cold Alcohol Silence.

La jolie pochette et le titre Marathon cachent aussi un parcours qui fut visiblement compliqué pour sortir cet album. Les enregistrements datent d’octobre 2014 et mai 2015 pour une sortie de toute évidence récente, ce qui laisse peut-être entrevoir de nouveaux titres. Je reviendrai juste pour féliciter le superbe artwork de Jean Michel Ouvry qui a réalisé un digipack sublime.


J. NeWSovski

Titre préféré :                     Contrarié

https://www.facebook.com/welcomenoise/



jeudi 20 avril 2017

Clip - Quitters

Les Quitters viennent de sortir un nouvel EP, petit clip de Why should we burn our lives, histoire de se mettre dans le bain.

mercredi 19 avril 2017

WESTERN ADDICTION – Tremulous



WESTERN ADDICTION – Tremulous
Fat Wreck Chords
8.5/10

J’ai de moins en moins le temps de chroniquer des groupes américains et pourtant j’en écoute toujours un grand nombre et avec autant de bonheur. Je suis donc tombé dernièrement sur le nouvel opus de Western Addiction. Il y a deux ans j’avais parlé du petit EP 3titres I’m Not The Man rappelant au passage que depuis Cognicide en 2005 le groupe n’avait rien sorti d’autre.

Ce nouvel album est juste un concentré de punkrock rapide, énergique et d’une puissance déraisonnée, le premier titre, Clatter and Hiss en est d’ailleurs une belle représentation. Et par-delà, tous les titres sont bons, sortants des carcans mais rappelant au passage des groupe comme Only Crime ou Strike Anywhere. Le groupe se paie même le luxe, lors du dernier titre, Your life is precious, d’une belle ballade à l’américaine d’une rare intensité qui ferait au passage une jolie bande originale de film, un morceau dédié à David Jones, le chanteur d’Enemy You, décédé il y a deux ans.

Il y a de nombreux points communs entre les voix et la façon de chanter de Jason Hall et de Russ Rankin (Only Crime et Good Riddance) au point de parfois confondre les groupes (Righteous Lightning). D’ailleurs les groupes partagent aussi la même ligne directrice, celle d’aller droit au but en faisant un maximum de bruit.

Produit par Joey Cape et sobrement illustré d’une photographie signée par le Belge Thierry De cordier, Western Addiction se rappelle à notre bon souvenir avec un album énergique et direct.

J. NeWSovski


mardi 18 avril 2017

Clip - BODY COUNT

Body Count vient de sortir un nouvel et excellent album. En clip voici Black Hoodie.

lundi 17 avril 2017

SAFE STATE – S/t (EP)



SAFE STATE – S/t (EP)
Straight and Alert Records
3.5/5

Safe State est un jeune groupe helvète formé en 2015 et qui balance un hardcore old school qui me rappelle un peu Gorilla Biscuits tout en étant plus contemporain et moins rapide. Les gars viennent de groupes plus ou moins renommés tels Coldburn, Cataract ou Keep Talking. En tout cas la mayonnaise prend rapidement avec des titres puissants, rapides et énergiques, j’apprécie particulièrement Truth Hurts d’une efficacité redoutable.

Seulement 11 minutes mais un vrai défouloir. Le genre de groupe qu’il est super intéressant de voir en live.

J. NeWSovski




dimanche 16 avril 2017

samedi 15 avril 2017

TAGADA JONES – La peste et le cholera



TAGADA JONES – La peste et le cholera
Enragés Production
9/10

Toujours sous le charme de Dissident, le précédent album je plonge dans La peste et le choléra et découvre un climat politique plus présent que jamais. Cet album est chargé. Chargé d’actualité, chargé d’émotions. Et Tagada Jones, que je trouvais parfois dans le passé quelque peu démagogue, se révèle vrai, touchant et fin.

Une partie des textes prend son inspiration dans les attentats de Paris, Vendredi 13 ou Je suis démocratie (2017), dont la première version a été écrite juste après Charlie Hebdo. Les textes sont puissants et forts mais derrière ça suit aussi sur un rythme effréné. Des textes aussi sur la Syrie avec La peste et le choléra un morceau punk aux rythmiques métalliques. C’est d’ailleurs entre ces deux mondes que se situe Tagada Jones, ses influences et ses références. Pour mieux le ressentir on notera les citations de Trust « impossible de vivre sans ton gilet pare-balle » sur la peste et le choléra ou de Bérurier Noir « plus jamais de 20% » sur mort aux cons.  D’ailleurs ce morceau vindicatif sur la politique et plus précisément les gars, anciens communistes, qui ont retourné leur veste et votent front national « le rouge vire au bleu marine et je dégueule leur doctrine ». La politique est un thème qui revient aussi sur Envers et contre tous, un bon texte, évidemment pertinent dans le contexte actuel. Quelques évolutions musicales avec des morceaux plus lourds aux mélodies étirées comme sur Guns ou ambiantes et aériennes comme Le point de non-retour qui clôture l’album.
Plus de 20 ans d’existence désormais pour Tagada Jones et ce 10ème album (si je compte bien) est peut-être déjà mon préféré. Les textes sont forts et bien écrits et puis derrière ça envoie sévère. Le style est rapidement identifiable en partie grâce au chant de Nico, hargneux à souhait.

J. NeWSovski
Titre préféré :                     Je suis démocratie



Clip - Darko

J'ai découvert les anglais de Darko il y a quelques semaines avec leur album Bonsai Mammoth, voici en images le titre Just A Short Line

vendredi 14 avril 2017

Clip - MARS RED SKY

 Un petit moment qu'on n'avait pas parlé de Mars Red Sky, voici donc le clip de Under The Hood.

jeudi 13 avril 2017

THE SOBERS – III (EP)



THE SOBERS – III (EP)
Pencil Records / Bad Mood Asso
4.5/5

The Sobers ça joue vite avec un débit de malade, un peu comme ce cher Philippe Poutou dans le débat des 11 qui prenait en vitesse à chaque réplique. Seulement 3 titres mais une énergie débordante notamment sur le premier morceau (Baldness Goddess) expédié en seulement 26 secondes telle une belle flèche envoyée pour piquer la curiosité.
Dead End et Darkest Times are yet to come plus posés envoient aussi sérieusement du bois mais de manière plus subtile. J’aime l’entrain, la dynamique mais également les mélodies.
De l’excellent punkrock teinté de garage Ce trio marseillais est mordant et dangereusement addictif.

J. NeWSovski




mercredi 12 avril 2017

Clip - KADAVAR

Les teutons stoners de Kadavar balancent le clip de Doomsday Machine

Musique + effet sépia = bienvenue dans les 70's

mardi 11 avril 2017

DANKO JONES – Wild Cat



DANKO JONES – Wild Cat
AFM Records / Bad Taste Records
8/10

Déjà le 9ème album pour le trio Canadien qui porte le nom de son leader. A chaque album c’est un peu la surprise de savoir s’il sera bon ou l’inverse comme ça a pu arriver.
Mais Danko Jones est un vrai cuisinier qui connaît la recette pour plaire à son public, un rock nerveux et terriblement groovy (My little RnR) avec un chant taquin qui fait office de cerise sur le gâteau. Les titres sont directs, offensifs, bien tenus par une super guitare. Danko fait le show et place des textes sur son registre préféré : les filles. Ce qui donne du Succes in Bed, She Likes It, Revolution (but then we make love), on l’aime bien quand il entre sur ce terrain tout comme il sait aussi se montrer plus sensible et, quelque part, empreint de romantisme comme sur You Are my woman ou Diamond Lady.
L’album part parfois dans toutes les directions que ce soit dans le punkrock énergique avec Diamond Lady, dans un style très rythmé au chant délirant sur Let’s start dancing ou dans un rock’n’roll 70’s comme sur Wild Cat.
On ne va pas cacher le fait que cet album est très accessible et conçu pour accrocher un maximum, ce qui sera sans nul doute d’une efficacité redoutable sur scène. Danko Jones, au-delà d’être un excellent chanteur et un guitariste hors pair est aussi un showman au charisme impressionnant et cet album aux riffs tranchants mais éculés respire déjà la scène. Il n’y a rien de novateur juste une maîtrise de son style. Certes ça semble facile sur certains titres, voire du gros rock en roue libre, mais c’est tout de même un sacré plaisir que de l’écouter et se laisser avoir.
J. NeWSovski
Titre préféré :                     I Gotta rock


lundi 10 avril 2017

dimanche 9 avril 2017

MON AUTRE GROUPE – Omega (EP)



MON AUTRE GROUPE – Omega (EP)
Guerilla Asso / Don’t trust the hype
4/5

Moins de six mois séparent Oméga de Décadence, le précédent EP. Autant dire que Mon Autre groupe a fait vite mais de toute façon Mon Autre Groupe va vite, très vite au point que les 9 titres sont enquillés en moins de 6 minutes. Cette donnée suffit à tuer immédiatement le suspens.
Les parisiens sont de retour aux sources avec un punk très rapide sur lequel Fanny crache ses textes avec véhémence et hargne. On pourrait aussi parler de hardcore ou de crust (l’Eglise) ; même si les titres sont expéditifs il n’empêche qu’ils ne sont pas moins intéressants. On admira l’énorme débauche d’énergie sur Le Cœur ou le cafard, puis l’intro samplée de Les Dents qui amène originalité et une touche de répit dans ce monde de brutes. Mention spéciale à Le Cerveau qui clôture de belle manière.

La version vinyle est dispo en flexi souple rouge carré, un support fragile qui s’use vite et qui, à force d’écoutes, devrait s’éteindre de lui-même. Un format utilisé jadis comme un promotionnel dans les magazines. C’est original et s’accorde du coup avec la pochette…
En tout cas le concept est intéressant avec les jolies illustrations de Hyde Omega qui a bossé le projet avec les textes de Fanny. La musique ne venant qu’en dernier dans le projet.


J. NeWSovski





samedi 8 avril 2017

vendredi 7 avril 2017

POLAIR – Injustice / disasters



POLAIR – Injustice / disasters
Opposite Prod
8/10

L’album est sorti il y a quelques mois mais il est toujours intéressant d’en parler tant il est riche musicalement. Difficile déjà dans un premier temps de classer le groupe Orléanais. Plutôt hardcore comme sur les premiers morceaux, plus punk comme sur la seconde partie de l’album ? Bref complexe.

En effet entre Sara Jihad Paul hargneux et habité ou White song percutant au chant rugueux qui rappelle jusqu’à Alea Jacta Est de par sa rythmique mais aussi le chant au phrasé très rythmé. Born Dead navigue dans les mêmes eaux tout en explorant des sonorités inédites.
With Perseverance et The Assessment rappellent quelque part Nine Eleven pour l’alliage de la puissance et des mélodies.

Mais Polair n’est pas un groupe qui se cherche, plutôt un groupe tiraillé qui sait fusionner ses influences. Et à l’écoute des 8 titres on voit qu’il n’est pas juste là pour la figuration.

Au passage je trouve que la pochette est superbe, peut-être je pourrai lui reprocher seulement le manque de lisibilité du nom du groupe.

J. NeWSovski
Titre préféré :                     White song




jeudi 6 avril 2017

Clip - The Menzingers

Mon titre préféré, After the party, issu du dernier album de The Menzingers est en ligne.

mercredi 5 avril 2017

MEAT WAVE - The Incessant



MEAT WAVE - The Incessant
Big scary records
8,5 sur 10

MEAT WAVE est un trio émanant de la scène punk rock de Chicago qui signe un 3ème album remarqué en ce début d'année. 35 minutes d'excellente musique noise et punk, avec le zeste nécessaire de mélodie pour mieux faire passer les déflagrations sonores des Américains.
Produit par le cultissime Steve Albini (on retrouve parfois le son tranchant de Shellac, "Glass Teeth" en est la parfaite l'illustration), l'album commence par trois perles, menées pied au plancher. 2 minutes chrono sur chaque morceau vite exécuté et terriblement efficace ("To be swayed", "Run you out" notamment). L'urgence et l'esprit punk ne sont pas galvaudés tant le leader Chris Sutter semble jouer sa vie sur chaque morceau (les hurlements de "Bad Man"). Les Américains savent aussi prendre leur temps et étirer leurs morceaux à partir d'un riff répétitif ("Leopard print jet ski") ou d'une basse tendue et d'une batterie martiale (toujours "Bad man"). L'intro mélodique de "No light" constitue une respiration avant que le morceau, plus progressif, monte en volume sonore. Avec "At the lake" et "Mask", MEAT WAVE retrouve l'intensité, la fougue et l'immédiateté. Ces deux petites décharges électriques dépassent à peine la minute. Avant de terminer cette excellente troisième production avec un très noisy "Killing the incessant", le trio s'essaie avec brio au morceau calme et introspectif :  "birdland" est une réussite qui montre toute l'étendue du talent des Américains.
The Incessant est un excellent album de punk mélodique, subtil, authentique et bien ficelé, preuve que le genre est encore bien vivace. 

Une chronique de Mr Caribou

Morceau préféré :                         "bad man"

Si vous aimez : Drive Like Jehu, Fugazi, Hot Snakes




mardi 4 avril 2017

Clip - At The Drive In

Hostage Stamps est le nouveau titre mis en ligne par At The Drive In, il est issu de In-Ter-li-a annoncé pour le 5 mai


lundi 3 avril 2017

DAVE HAUSE – Bury me in Philly



DAVE HAUSE – Bury me in Philly
Rise Records
7.5/10

J’ai pris l’arrivée de ce troisième album solo de Dave Hause comme une belle surprise. J’aime beaucoup cet artiste que ce soit à travers Paint It Black, The Falcon et surtout The Loved Ones, j’aime sa voix, son grain et sa capacité à créer des mélodies.

La surprise était aussi d’apprendre que c’était son troisième album solo. Contrairement à d’autres artistes de la scène il n’y a pas d’acoustique ici, même si ça aurait pu être sympa, Dave Hause préférant du punkrock mid tempo très mélodique au point d’être parfois un peu trop pop ou collège rock (My Mistake).


Hause alterne les styles, Divine Lorraine est une jolie ballade folk au rythme soutenu qui rappelle les longues prairies américaines et Dirty Fucker, le morceau le plus rock se retrouve dans un registre plus proche de The Loved Ones, quant à Wild Love c’est une jolie chanson d’amour. 

Au final cet album est riche d’influences diverses et il met en avant le talent de Dave Hause, celui d’écrire de beaux morceaux aux mélodies pertinentes et accrocheuses.

Titre préféré :                     with you
J. NeWSovski



Clip - Missiles of October

Ce groupe squatte mon disque dur depuis des mois, avant la chronique voici le clip de No Brain No Headache


samedi 1 avril 2017

Pat de Frustration et Last Night A T'il Bon goût ?

Pas de blagues aujourd'hui malgré la tentation, mais plutôt de la découverte avec Pat, l'idole des Rêveries depuis des années et sa fameuse interview avec Hellmotel durant un Fury Fest qui aura valu une censure de Mr Myspace quelques heures après sa mise en ligne...
L'homme aux multiples groupes (Frustration, Last Night, Jetsex, Action Falls Short, les Cavaliers, Hellmotel, Four Slicks...) se livre avec beaucoup de sincérité.