mardi 31 janvier 2017

dimanche 29 janvier 2017

GRAND TERMINAL – Trompe l’œil



GRAND TERMINAL – Trompe l’œil
Dingleberry Records, Upwind Production, Suck&Cut, Ours, L'artiisant, Voyou Records et Imago
7/10

Je ne peux qu’être admiratif du superbe artwork de cet album avec sa magnifique illustration en noir et blanc. Le groupe de Bourg en Bresse sort ici son premier album après une démo sortie en 2012. Le quatuor est formé d’anciens membres de Tobaïas et d’ISP. J’ai toujours beaucoup aimé ce dernier surtout sur scène où le groupe a toujours fait preuve d’une grande intensité.
Grand Terminal évolue dans un autre registre, un mélange de rock indie et d’émo le tout chanté en français. Il y a 9 titres qui composent Trompe l’œil, ils mettent en avant des textes bien écrits portés par des mélodies prenantes. Le rythme n’est pas très rapide mais il permet d’imprégner une ambiance quelque peu mélancolique qui est commune à quasiment tous les titres dont l’homogénéité est flagrante. Certes le débit du chant est assez répétitif mais il permet de mettre en avant une plume plutôt habile, notamment sur Frustration. On est d’ailleurs tout de suite attentif à l’écoute des textes de chaque morceau se laissant prendre dans l’atmosphère musicale derrière.
Malgré ce plaisir je trouve pourtant que Trompe l’œil manque de variations que ce soit dans la rythmique et dans le chant, cela permet certes de faire un album compact qui s’écoute comme une entité mais quelques titres différents, plus rapides ou au chant plus varié auraient permis de rendre cet album meilleur (même si c’est un peu le cas tout de même sur Faire son temps). Ce n’est que mon humble avis, il ne sera peut-être pas partagé. A suivre en tout cas sur la prochaine production.
A noter le joli travail du Warmaudio où a été enregistré l’album, le studio signe encore une production impeccable.

Titre préféré :                        L’immédiat, l’éphémère

J. NeWSovski

A classer entre Central Express et Vulgaires Machins


samedi 28 janvier 2017

jeudi 26 janvier 2017

CID – action (ep)



CID – action (EP)

Voici le premier album de CID que l’on va peut-être considérer comme un long EP de 8 titres pour 18 petites minutes, ce qui fait tout de même un ratio sympathique pour chaque chanson.
On perçoit tout de suite à travers la pochette l’esprit dans lequel va se diriger cet EP et par là même l’état d’esprit du groupe. Ça me plait bien et me fait tout de suite penser aux Lillois de Stupid Karate pour ce côté décalé, fans des séries B.

ACTION c’est une belle pochette, du clip avec Jean Claude Van Damme et une intro de Gasoline avec le discours de ce dernier dans Street Fighter. Respect les gars, il faut avoir les couilles de poser un extrait de ce film sur son premier opus, autant dire qu’on est loin du chef d’œuvre, même dans sa catégorie. CID envoie du gros musicalement avec un hardcore punk qui déménage que ce soit Regeneration ou Break The Rules, ça joue vite, c’est gueulé et même si la voix n’est pas extraordinaire l’ensemble est super efficace. Je pense même que sur scène ça doit être énorme.

Le seul reproche que je pourrais faire c’est qu’avec leur thème les gars n’aient pas plus poussé le concept plus loin et mettre davantage de samples sur les morceaux. Les citations de JCVD c’est quand même la grande classe et ponctuer ces morceaux avec le serait encore plus ! Ce sera pour le prochain opus certainement !

J. NeWSovski

A classer entre Stupid Karate et Crossing The Rubicon




mercredi 25 janvier 2017

Clip - Wake The Dead

Wake The Dead nous fait l'énorme plaisir de balancer une nouvelle vidéo avec The Light issu du dernier album.


mardi 24 janvier 2017

POESIE ZERO– S/t



POESIE ZERO– S/t
8/10

Poésie Zéro aime bien se foutre de la gueule des gens, il faut rentrer dans le délire, le prendre au second degré et là c’est vraiment sympa. En tout cas c’était le cas pour les deux premiers albums, et pour communiquer à leur manière je dirais que leur précédent et 3ème opus « 2TAIT UNE GROSSE MERDE » ou plus subtilement pas ultra intéressant.

Donc pas d’attente particulière autour de ce quatrième. C’est pourtant une petite surprise que de prendre plaisir à l’écouter et de rapidement se voir hanter par certains morceaux comme L4ANARCHIE, HOOLIGAN ou IL FAUT VOLER qui se retiennent à une vitesse extraordinaire, sont catchy à souhait et au final d’une efficacité géniale. J’apprécie aussi ces jolis textes plein de bon sens comme sur INVICIBLE, « plus besoin de faire d’efforts avec une batte à la main… » les réflexions sur la scène des années 90 sur PLUS PERSONNE N42COUTE DE SKA les petites piques pleines de venin sur PHOTOGRAPHE DE CONCERT et ROCK N FOLK.

Poésie Zéro ne se fout pas trop de notre gueule puisque c’est pas moins de seize morceaux qui sont empaquetés derrière la traditionnelle pochette colorée et hormis quelques titres foireux souvent en raison des arrangements Photographe de concert par exemple ou FLINGUE DROGUE THUNE qui permet de tester rapidement la touche suivante du lecteur. La petite reprise de Renaud, TOUJOURS OI, pour toujours debout, vaut sa petite écoute.

Très sympa, cet album des irrévérencieux Poésie Zéro nous réconcilie avec le combo parisien. Des titres punkrock de qualité, bien mélodiques et accrocheurs et un second degré qui fait sourire à chaque morceau.
  
Meilleur titre :                         Il faut voler


A classer entre Guerilla Poubelle et Didier Super (ce qui laisse de la place...)

https://www.facebook.com/poesiezero/

J. NeWSovski



lundi 23 janvier 2017

Clip - NoFX

NoFX a mis son petit clip en ligne le jour de l'investiture de Donald Trump. Il s'agit de California Über Alice (Is it too late to secede?) pas besoin de citer la référence.



dimanche 22 janvier 2017

LIVING FOR TODAY – s/t (EP)



LIVING FOR TODAY –  s/t 
Autoproduction

Nouveau groupe de Toulouse, qui est décidément une ville très active en ce qui concerne le rock en général et plus précisément le punk ou le hardcore, Living For Today s’est formé l’an passé avec en son sein d’anciens membres de This Life et Not My Hero et voici donc leur premier EP.

Le groupe se dit influencé par Defeater et Modern Life Is War et ça se ressent sur ces 3 titres. A la première écoute j’ai aussi perçu un style proche de ce que propose Fire At Will ou Comeback Kidnotamment sur Sweet Sweetie un titre propre et d’une grande efficacité notamment sur le chant bien maîtrisé. De belles mélodies aussi qui s’étirent parfaitement sur Celebration of life m’amènent à dire que Living For Today est un groupe qui maîtrise ce genre de hardcore qu’on appelle Moderne fait de puissance retenue (ou non) associée à de belles mélodies parfois torturées. Une belle maîtrise sur ces trois titres qui vont permettre au groupe de tourner.

Il sera très intéressant de voir aussi la suite tant ces trois titres donnent l’eau à la bouche. J’apprécie au passage le joli dessin qui sert de pochette.

Au passage il est en téléchargement à prix libre sur leur bandcamp, ce serait dommage de passer à coté.



samedi 21 janvier 2017

Clip - HELLO MY NAME IS

Hello My Name Is est un groupe de Lausanne en Suisse qui balance du bon punkrock façon Charly Fiasco et Guerilla Poubelle. J'ai encore perdu raison vient juste de sortir en clip.

jeudi 19 janvier 2017

CAR SEAT HEADREST – Teens of Denials



CAR SEAT HEADRESTTeens of Denials
MATADOR
8,5 sur 10

Le rock a toujours été une histoire de jeunesse. Will Toledo, l’homme à tout faire se cachant sous le patronyme de CAR SEAT HEADTREST n’échappe pas à la règle du haut de ses 23 ans. Un jeune homme prolifique qui enregistre plus vite que son ombre en mode DIY. Repéré par le légendaire label Matador (YO LA TENGO, PAVEMENT, SUPERCHUNK…), le premier album officiel de l’Américain « Teens of Denials » est sorti en fin d’année 2016. 
Malgré cette signature prestigieuse, CAR SEAT HEADREST n’a pas perdu son aspect lo-fi et a publié un excellent album d’indie rock. Moins immédiat que la précédente compilation de démos, cet album peut dérouter par sa forme et sa gestion du temps : de la 1’17 du titre de clôture « Joe goes to school » aux 11’30 du déstructuré et ambitieux « The ballad of the Costa Concordia ». CAR SEAT HEADREST varie astucieusement les titres efficaces et accrocheurs dans la pure tradition rock indé 90’s (« Fill in the blank », « Destroy by hippie powers », « 1937 state park » à d’autres qui prennent plus volontiers le temps de s’installer (la longue introduction cuivrée de « Cosmic Hero » ou encore le plus progressif « Vincent » construit dans son entame sur un gimmick de guitare minimaliste). Il est difficile de mettre en avant un titre, tant cet album est dense et ne présente aucune faiblesse. Même quand CAR SEAT HEADREST s’essaie à plusieurs reprises à la ballade lancinante, il touche l’auditeur (« Joe gets kicked out of school for using… » par exemple). Will Toledo n’est pas le plus grand performer vocal. Son timbre fait souvent penser au chant nonchalant de Julian Casablancas ou parfois à Frank Black, avec cette manière d’hurler à 1 mètre du micro (l’intro de « Not what I needed »). Mais il s’agit d’un talentueux et prometteur compositeur dans le landerneau indie actuel, dont les déboires d’un dénommé Joe captivent sur ce Teens of Denial, long en bouche mais captivant.

Meilleur titre :         Fill in the blank

Si vous aimez : PIXIES, WEEZER, GUIDED BY VOICES

Une chronique de Mr Caribou



mercredi 18 janvier 2017

Clip - Meat Wave

Run You Out est le nouveau morceau de Meat Wave qui sera sur l'album The Incessant dont la sortie est prévue courant février.

lundi 16 janvier 2017

FAKE OFF – Boréal (EP)



FAKE OFF – Boréal (EP)

Krod Records Backpack Records, BG Records, Dingleberry, Don’t Trust The Hype, Emergence Records, I For Us Records, Inhumano Discos, Koepfen Records & Lonely Voyage Records.

Sorti fin 2016 et certainement l’un des meilleurs EP de l’année, Fake Off, dont le nom joue subtilement avec les mots, vient de Lille.

Je trouve intéressant le concept des découvertes de paysages à travers 5 titres explicites : Prairie, Forest, Taïga, Artic et Tundra le tout en accord avec le titre de l’EP.
La musique est intense et possédée à la manière de Nine Eleven dont le groupe est très proche musicalement. L’ensemble, car les titres sont proches et très homogènes, transpire d’une intensité puissante, d’un engagement sincère. Je pense aussi à Birds In Row de Laval pour l’atmosphère et la faculté d’immerger l’auditeur dans sa bulle.

Une belle découverte qui laisse envisager des concerts à venir et peut être aussi la future sortie d’un album car les 18 minutes de Boréal passent, hélas, trop vite.


http://fakeoff59.tumblr.com/



dimanche 15 janvier 2017

Clip - POESIE ZERO

Les irrévérencieux Poésie Zéro remettent les couverts avec un nouvel album éponyme. En attendant la chronique voici le clip du sympathique Il Faut Voler

vendredi 13 janvier 2017

BURNING LADY – The human condition



BURNING LADY – The human condition
Concrete Jungle Records
7.5/10

J’étais passé à côté de ce nouvel album des Burning Lady, un groupe dont j’avais pourtant adoré le premier opus sorti il y a 3 ans. Les Lillois tournent mais de façon modérée et ne semblent pas très axés sur la promo, ce qui n’est pas un mal en soit, mais limite tout de même leur capacité à être écoutés.

Première des choses c’est que la pochette est bien chouette, je ne sais pas vraiment si elle a été dessinée ou si c’est un filtre photoshop mais le rendu est tout de même pas mal.

Ensuite derrière une petite intro sympathique, Kibrom rappelle au bon souvenir d’Until the walls fall avec son départ sur une guitare acoustique et la superbe voix de Sophie, ce titre est un véritable détonateur rappelant aussi bien les Distillers que Scattergun, j’adore le refrain et l’énergie qu’il dégage. Je me suis un peu plus perdu dans celui de right-thinking punks où le chant s’envole trop au point de se perdre, dommage car sans cela le morceau est très bon.  Don’t fight the wrong bottle ou A Bull on fire sont aussi de bons morceaux. Et même si la structure est souvent la même (Cheerful pessimist / dying for Kobani) The human condition n’en demeure pas moins un album de punkrock rageur très plaisant.

La question demeure de savoir s’il est aussi bon que le précédent, j’ai quelques réserves dessus car l’effet de surprise ainsi que le titre magique (avec Kevin de The Decline !) en font un album cher à mon cœur, celui-ci est au final homogène, d’une efficacité garantie et dans la parfaite continuité du précédent donc sans réelle grande surprise (ni bonne ni mauvaise !).

Morceau préféré :                         Kibrom

A classer entre The Decline ! et The Distillers





jeudi 12 janvier 2017

Clip - Over The Top

Les mecs d'Over The Top de la Rochelle viennent de mettre en ligne le nouveau clip de Black Aura issu de leur dernier EP.

mardi 10 janvier 2017

Interview - Stupid Karate

Gros coup de cœur de ces dernières semaines Stupid Karate balance sur son premier EP éponyme une simplicité et une énergie qui font plaisir à voir.






dimanche 8 janvier 2017

FRUSTRATION - Empires of shame



FRUSTRATION - Empires of shame
Born Bad Records
8 / 10

L'année 2016 est terminée, mais est-ce une raison pour oublier les bons albums sortis au cours du dernier trimestre et ne pas chroniquer la dernière livraison d'un groupe français toujours bien vivace ? Avec déjà 15 ans d'existence, FRUSTRATION fait office de vétéran. Le quintet parisien se fait de surcroît assez rare avec seulement 3 albums depuis sa création.

Sur Empires of shame, il ravive une nouvelle fois la flamme du début des années 80 avec un post-punk impeccable, délivré avec une classe folle. Impossible de ne pas penser à Ian Curtis quand Fabrice Gilbert, le chanteur du groupe, use de sa voix grave et glaçante. L'excellent titre "Just wanna die" illustre au mieux ce mimétisme avec les légendaires JOY DIVISION. Chant lugubre, basse martiale, synthés distillés avec parcimonie. D'autres titres comme "Empire of shame" ou "Cause you ran away" sont de cette trempe et s'inscrivent parfaitement dans le courant new wave / post punk.

L'autre versant de FRUSTRATION se veut plus énergique et punk avec notamment un chant plus agressif. "Excess" au refrain hurlé à plusieurs, ou encore le titre d'ouverture "Dreams, laws, rigths and duties" appartiennent à cette catégorie. Le spectre musical des Français s'élargit en milieu d'album, avec une respiration acoustique, une ballade un peu dark "Arrows of Arrogance", parfaitement incarnée par le chant grave du chanteur. L'album se conclut par "No Place", titre un poil angoissant se terminant dans le déluge sonore après un début dansant à la NEW ORDER.

Pour les nostalgiques de cette musique tourmentée comme pour les néophytes, cette 3ème production de FRUSTRATION fera mouche. A noter que les Parisiens écumeront les salles françaises en ce début d'année et s'arrêteront notamment au Chabada d'Angers le 14 janvier.

Meilleur titre :                         Just wanna hide

Une chronique de Mr Caribou



Si vous aimez JOY DIVISION, WIRE, The FALL



vendredi 6 janvier 2017

vidéo - Wank For Peace

Dernier concert des Wank For Peace, ça se passait au Quart Ney à Angers. Hommage à un très grand groupe, simple et modeste.



Top 10 des articles de 2016

Petit bilan des articles les plus consultés pour les amateurs de statistiques

1- Reuno de Lofofora A T'il Bon Goût ?




2-Guerilla Poubelle - Inferno




3- Fanny DX A T'elle Bon Goût ?





4- Bilan 2016 des Rêveries




5- Alexis de Harm Done A T'Il Bon Goût ?




6- Quentin de Fire At Will A T'il Bon Goût ?



7- Charly Fiasco A T'il Bon Goût ?






8- Playlist Estivale




9- Plume de Mohawk A T'il Bon Goût ?





10- Tukatukas - Red Blood



mercredi 4 janvier 2017

HEAVY HEART – Distance



HEAVY HEART – Distance
Guerilla Asso / Can I Say Records / Don’t trust the Hype / Monster Zero / Inhumano / Brassneck Records
9.5/10

La précédente production d’Heavy Heart est un EP, sorti en fin d’année dernière, qui annonçait l’arrivée d’un groupe de punkrock indie intéressant mais sans être transcendant.

Distance, sans gâcher tout de suite le suspens, se révèle être, pour un premier album, un vrai coup de génie avec 10 titres d’une pertinence inattendue. Les Nantais, dont certains sont d’anciens membres de La Rupture, ont clairement franchi un cap et proposent durant toute la durée de Distance un punkrock frais et racé.

J’aime beaucoup la cohésion entre les deux voix et notamment celle qui a ce petit côté éraillé qui fait beaucoup au charme du groupe et me rappelle au bon souvenir de None More Black pourtant éloigné dans le style. Le rythme n’est pas très rapide mais les mélodies emportent tout de même tout sur leur passage. Rien de très innovant mais c’est peut-être là le grand talent des nantais que de proposer un truc simple, efficace et super accrocheur.

De l’énergie alliée à des riffs entêtants (Night Words) le tout rappelle aussi bien Red Gloves, que RAVI ou bien le Four Minute Mile des Get Up Kids (Worrier). On les voit proches de Ghost On Tape et Daria, musicalement les groupes se rapprochent mais Heavy Heart amène ce rayon de soleil et cette fraîcheur que les deux autres n’ont peut-être pas sur album.

Heavy Heart vient de sortir un superbe album qui ravira absolument tout le monde tant il est difficile de ne pas se retrouver dans ce punkrock mélodique frais mais tellement bien fait.

Morceau préféré :                         Poison

A classer entre Red Gloves et Ghost On Tape



mardi 3 janvier 2017

Clip - OAKMAN

Voici Can You Feel My Hand, une vidéo de Oakman signée par l'incontournable David Basso.

dimanche 1 janvier 2017

Le Bazile de Not Scientists et Supermunk A-t'il bon goût ?


Batteur de Not Scientists, Supermunk, No Guts No Glory, Annita Babyface and the Tasty Poneys... Le Bazile est un incontournable de la scène punkrock française. Quoi de mieux que de l'inviter pour débuter cette nouvelle année de façon rythmée.




L'album que tu as le plus écouté ?

bonne année

Bonne Année 2017 !!!!

Je vous souhaite qu'elle soit pleine de bonheur et de découvertes musicales.