dimanche 30 octobre 2016

DOE – Some Things Last Longer Than You



DOE – Some Things Last Longer Than You
Specialist Subject Records
7.5/10

Présent sur le label Specialist Subject Records, Doe est un groupe anglais, de Londres pour être précis, qui sort ici son premier album après plusieurs EP sur le même label. A la lecture de ce que dit le groupe à droite à gauche, il est attaché à l’esprit DIY un peu à la manière d’un autre groupe anglais : Colour Me Wednesday.

Les premiers accords de N°1 ne sont pas sans rappeler Chokebore avec une rythmique assez lente et un chant quelque peu barré mais la ressemblance s’arrête là, la folie des Hawaïens n’ayant que peu de concurrence. Le charme du groupe Londonien réside dans la voix féminine et sa force, dans l’harmonie avec les chœurs.

Parfois trop mélodique (comme sur Monopoly), le trio est en fait un très bon groupe de powerpop au relents punkrock à l’instar de Weezer ou les premiers Ozma, notamment sur des morceaux comme Sincere, morceau le plus accrocheur et plaisant de l’album, Turn Around, très rythmé ou Anywhere, pas mal non plus. Le chant monte parfois haut comme sur Last DitchNicola Leel (oui c’est bien une fille !) pousse fort, seul le morceau Before Her alterne le chant avec le batteur Jake Popyura, cantonné aux chœurs depuis le début, et le résultat est intéressant dommage de ne pas l’avoir placé en plein milieu cela aurait eu un effet plus stratégique.

Corin véritable titre punk dans sa construction dont l’accélération sur sa seconde partie est géniale et fait un peu regretter que cette folie n’ait habité tous les titres.

Tout comme Colour Me Wednesday, Doe balance une powerpop aux colorations punks dans une démarche DIY. Cette scène semble être en pleine ébullition outre-Manche et Some Things Last Longer Than You est vraiment un agréable moment pour tous ceux qui aiment la powerpop rythmée et mélodique emmenée par un chant féminin.

Morceau préféré :           Corin



vendredi 28 octobre 2016

OVER THE TOP – Greetings from (EP)



OVER THE TOP – Greetings from (EP)
Autoproduction

C’est intéressant mais aussi marrant de voir toutes les dénominations et variantes que l’on peut trouver pour décrire tel ou tel style. Je n’en suis pas friand mais je dois tout de même reconnaître l’utilité de la chose pour savoir de quoi on parle. Skatecore par exemple c’est un assemblage un peu foireux mais au final c’est désormais ancré pour définir un style de punk très californien, idem pour le hardcore-punk, le streetpunk…
Ceci nous amène à Over The Top qui se classe dans le rock 90’. Là c’est chaud à définir car cette décennie a été large en termes de styles, de la fusion, au grunge en passant par le punk, la noise lourde… Pourtant Over The Top aurait très bien pu être un groupe de cette période, peut-être parce que les gars ont découvert leur passion pour la musique à cette époque-là et que là sont leurs influences premières.

Faut-il rappeler qu’Over The Top est un groupe de La Rochelle qui regroupe des mecs qui ont évolué parmi les meilleurs groupes de la ville : Mel Team Plugs, Mind The Gap et Down To Earth. Et Over The Top arrive quelque part un peu à fusionner ces trois groupes avec le coté punk de Mel Team Plugs, les mélodies de Mind The Gap et la face Noise de Down To Earth.

Greetings From, leur 3ème EP, fait suite au split avec les bataves de Tantrum et force est de constater que ça fait super plaisir de retrouver le groupe même pour 6 titres. Dans un premier temps, je soulignerai le son excellent signé, une nouvelle fois, par l’incontournable Amaury Sauvé qui est vraiment le producteur au top du moment.
Over The Top mixe donc allègrement rythmiques punk, belles mélodies et gros jeu de guitare. Ça marche plutôt bien notamment sur des titres comme Abrasive bien porté par une rythmique hors pair ainsi qu’un super chant, la voix est belle et permet de belles variations rappelant parfois Cooper sur Keep Pace, titre hommages aux amis disparus ou en étant plus rugueuse comme sur Black Aura, mon titre préféré. Grosse rythmique aussi sur l’emballant The Queen Is Seek avec cette basse hypnotique en fond.
Et puis la pochette est bien jolie en forme de carte postale avec un logo bien travaillé.

Bref, tout ceci ressemble presque à un sans-faute pour Les Rochelais qui signent avec Greetings from un des meilleurs Ep de l’année. Tout simplement.








jeudi 27 octobre 2016

mercredi 26 octobre 2016

PREOCCUPATIONS – Preoccupations



PREOCCUPATIONS – Preoccupations
JAGJAGUWAR
7,5 sur 10

Difficile de suivre la route de ces Canadiens de Calgary. Il y a 5 ans, nous faisions connaissance avec WOMEN qui faisait déjà dans le post-punk angoissant et sombre. La disparition d'un membre fondateur à l'issue du second album a mis fin à ce premier projet. Sur les cendres de feu WOMEN est né il y deux ans VIETCONG qui combinait à merveille les guitares de LIARS avec les rythmes métronomiques de JOY DIVISION. Mais difficile de porter un tel patronyme sur le continent nord-américain au 21ème siècle. Sous la pression, les canadiens ont opté pour un nom moins provocateur, ont abandonné le chargé d'histoire VIETCONG pour se baptiser désormais PREOCCUPATIONS.

Si les changements d'identité se multiplient, la musique toujours aussi dark reste (quasiment) la même sur cet album éponyme. Peut-être se fait-elle un peu moins rugueuse comme sur le 2ème morceau "Monotony" dont le format plus pop et le gimmick de guitare font penser à INTERPOL. Les Canadiens adoptent au coup par coup des sonorités plus synthétiques. L'excellent morceau inaugural est en le parfait exemple avec l'intrusion d'un clavier catchy au milieu d'une voix d'outre-tombe. Ce titre accrocheur est le meilleur de tous. Dommage d'ailleurs qu'il intervienne si tôt sur cet album de bon niveau parmi toute la production post-punk actuelle. Les autres morceaux n'arrivent pas à la hauteur de cette entame malgré quelques belles réussites comme "Zodiac", "Degraded" ou l'expérimental et étiré "Memory" (11 minutes de new-wave et de drones). "Stimulation" est beaucoup plus quelconque alors que deux interludes de plus d'une minute chacun sont assez dispensables.
 L'album se clôture de bien belle manière avec "Fever", bien loin du punk et de la musique noisy, qui ouvre peut-être d'autres perspectives aux Canadiens qui osent même un solo un peu rétro.

Sans être un chef d'œuvre dans le genre, PREOCCUPATIONS marque probablement le véritable départ du groupe avec cette nouvelle identité et cette orientation musicale un savant équilibre entre post-punk et pop.

Meilleur titre : Anxiety


Une chronique de Mr Caribou




mardi 25 octobre 2016

OSCAR NIP – Cache cache



OSCAR NIP – Cache cache
Hyenas records
6.5/10

Première fois qu’il m’est donné d’écouter Oscar Nip et pourtant le groupe existe depuis… 25 ans ! Avec ce septième album le trio parisien devrait avoir pignon sur rue depuis longtemps mais pourtant son aura reste encore assez confidentielle, heureusement la participation de Fred Alera aka Billy The Kill sur les chœurs et en soutien sur scène m’a permis de les découvrir.

Cache cache c’est 14 titres de rock au sens large du terme avec de bons riffs de guitares et un chant en français. Oscar Nip mélange pas mal d’influences mais garde une base rock à laquelle vient s’ajouter une bonne dose groove, parfois aussi un peu de punk et des apports électro.

Je trouve les parisiens efficaces sur Je Lâche, planants sur Un ogre, prenants et captivants sur Je ne dors pas. Les textes sont bien écrits mais j’ai tout de même un peu de soucis avec le chant en français. Le problème certainement aux sonorités notamment sur les morceaux qui balancent le plus.

De la même manière je trouve la deuxième partie de l’album bien plus intéressante, plus introvertie et plus simple, s’offrant même le luxe d’une reprise très punk d’Over The Rainbow, un peu à la manière de celle de Snuff il y a quelques années. La simplicité est souvent synonyme d’efficacité et le rajout de sonorités plus ou moins artificielles n’apportent, selon moi, pas grand-chose (que fait la police).

Oscar Nip et ce Cache-cache plaira certainement aux amateurs de rock assez classique qui ont été bercés par Noir Désir, Virago et autres Mush.

Morceau préféré :           Je ne dors pas



Clip - POESIE ZERO

Les irrévérencieux Poésie Zéro viennent de balancer un clip à leur image. 

dimanche 23 octobre 2016

GUS VENDETTA – Avant l’aube



GUS VENDETTA – Avant l’aube
8/10

Gus Vendetta, à ne pas confondre avec Demon Vendetta, est un groupe de Montaigu dans ma belle et chère Vendée natale. Composé de 5 membres le groupe joue un style qui chevauche le screamo et le post-hardcore avec des riffs sentant parfois fort le métal.

Un peu éloigné de mon registre habituel je me suis tout de même laissé prendre par Avant l’aube qui malgré une entrée en matière un peu rugueuse pour les oreilles (marmule et La poursuite aux riffs trop métal voire même trop néo) prend vraiment son envol sur Trauma, un titre plus intense et puis sur Ilotisme des peurs, qui pose une atmosphère dans laquelle il est plaisant de s’y perdre. Des titres comme gangrénés ou Point mort envoient davantage d’énergie, plus puissants et rentre-dedans, ils montrent que les montacutains ont de la réserve. Gus Vendetta n’en finit pas de surprendre avec De Bile et de larmes, une fois encore un morceau qui captive et enferme dans une bulle, une grosse bulle de près de 7 minutes qui au final me rappelle que la première idée que l’on peut se faire à l’écoute des premières minutes de l’album est vraiment éloignée de ce que peut être le reste de l’album. Moment tranquille, Christ Coquillage, permet un parfait interlude avant Les ombre hagardes.

A la vue des titres des chansons vous aurez compris que le chant est en français, pas évident sur un style comme celui-ci mais dans l’ensemble ça passe plutôt bien car c’est souvent gueulé !

Si l’on ne s’arrête pas sur deux premiers morceaux, Avant L’Aube de Gus Vendetta est une belle petite surprise dans un registre post-hardcore et screamo. Un groupe à suivre avec attention.

Morceau préféré :           De Bile Et de Larmes




samedi 22 octobre 2016

Clip - Gloomy Glimmers

Les Gloomy Glimmers de Marjevols dans la Lozère (tout près de Chirac) viennent de mettre en image Stay Away issu de leur album Stay Away From This Place

jeudi 20 octobre 2016

SPORT – Slow



SPORT – Slow
Guerilla Asso/ DTTH / No Routine Records
8.5/10

Déjà le troisième album de Sport, ce groupe Lyonnais au nom si classe. D’ailleurs il me rappelle Loisirs le groupe de Poitiers avec Seb de Seven Hate, ce qui me laisse imaginer, si derniers voulaient bien se reformer, un joli split SPORT / LOISIRS et pourquoi pas une tournée avec, ça ferait une bien jolie affiche…

Trêve de plaisanteries, la pochette est classe façon vieil enregistrement vinyle des années 70 avec les titres sur le recto, un peu à la manière de celles de Justin(e).
Une fois dans le lecteur l’ensemble est posé et très travaillé Deadfilm éclate d’une maîtrise technique, d’un jeu de guitare ultra calculé et fin. A l’écoute du deuxième titre, Rébuffat, on comprend que le titre de l’album annonce clairement la couleur et la ligne de conduite de ce 3ème opus, il sera plus lent certes mais jouant toujours sur le registre de l’intensité mais d’une manière plus douce. Nod enchaîne et se veut d’une jolie ligne mélodique me faisant penser à un groupe comme Jawbox, pour ce goût des mélodies pas toujours faciles mais travaillées sur la longueur. Les titres se suivent dans cette même atmosphère un peu langoureuse, un peu mélancolique. Mention spéciale à Muscles et Trompe L’ennui deux très beaux titres que tout fan de Fugazi devrait apprécier pleinement.

Slow est un superbe album destiné à ceux qui prendront le temps de l’écouter, le réécouter, de profiter de toutes ses petites subtilités. Moins rentre-dedans que les précédents il demandera du temps avant d’être apprécié pleinement.
Il est actuellement à prix libre sur leur page bandcamp, c’est donc un excellent moyen pour ceux qui ne connaissent pas le groupe de le découvrir.

Morceau préféré :           Full House





mercredi 19 octobre 2016

lundi 17 octobre 2016

BEAR AND FORBEAR – Viewpoint



BEAR AND FORBEAR – Viewpoint
Deux Pieds Deux Dents

Bear and Forbear vient de Poitiers et Viewpoint est leur toute première production. Un petit 4 titres. C’est court mais ça permet de se donner une idée du potentiel du groupe. Et puis cette photo promo où les gars portent des t-shirts de Ghost On Tape, Nine Eleven, Guerilla Poubelle et Topsy Turvys laisse entrevoir qu’on partage les mêmes influences…

Bear And Forbear, traduction anglaise du proverbe latin Sustine et Abstine qui signifie "supporte et abstiens-toi" joue un punkrock mélodique assez rapide et accrocheur. Le son est bon et ça balance pas mal avec une batterie qui claque comme une bonne fessée. J’aime bien les montés sur les passages plus indie ou émo avec le chant plus poussé et les chœurs derrière (The middle ground), les passages où les voix sont doublées comme sur certains passages de Rooftop sont, je pense, l’un des gros points forts du groupe.
D’un autre coté il y a des passages sur lesquels j’accroche moins, Rooftop encore et sa première moitié trop pop à mon goût où le chant me rappelle un peu les Lillois de Carving.
All Good Deeds Are Selfish est un bon morceau, rapide et court qui prépare le terrain pour Sophisticated Affliction, morceau plus posé et mélodique sur son ensemble.

Bear And Forbear est une découverte sympa qui mérite qu’on jette une oreille sur ce 4 titres et dont on espère d’autres titres rapidement.


dimanche 16 octobre 2016

vendredi 14 octobre 2016

UDDU – Hellcats



UDDU – Hellcats
Coups de couteau
7.5/10

J’ai commencé l’écoute en confondant le nom du groupe avec celui de l’album, me disant qu’Hellcats ça sonnait trop Hellcat records voire trop Hellbats et même trop Helltons… Alors qu’UDDU ça ne sonne finalement pas si mal que ça même si ça reste obscure comme nom. Toujours est-il que le groupe vient de Montpellier et s’est formé en 2013, Hellcats est leur premier album, et on retrouve dans le groupe des membres de Destroy Buster, Dust In Vegas ou Grandizer.

Derrière la pochette façon affiche cinéma où il faut avoir l’œil pour repérer le nom du groupe se cachent 11 titres de punkrock assez homogènes.

Passée la petite intro, tout du moins la première minute qui fait peur concernant la qualité du son, les choses sérieuses commencent avec un punkrock très énergique qui envoie un mur de guitares qui n’est pas sans me rappeler des groupes mélangeant punk et rock tels Zeke ou Turbonegro. J’aime bien l’énergie dégagée et ce gros esprit rock ‘n’roll qui me rappelle un peu aussi les rennais de The Elektrocution notamment sur le titre phare Hellcats. Si l’on omet la pause S von M qui a certainement une signification particulière pour le groupe mais qui reste obscure pour nous, jamais durant l’album le groupe ne ralentit laissant entrevoir un album directement taillé pour être efficace sur scène avec des morceaux comme Precious Dead qui joue de la six cordes à fond, As FAst As We Care qui porte bien son titre ou bien Shit Again un titre teigneux et hargneux.

Uddu est donc une jolie découverte, un groupe simple qui semble prendre du plaisir à jouer un punk très rock, très garage aussi. On les suivra donc avec attention que ce soit lors d’une future tournée ou des prochaines productions.


Morceau préféré :           Hellcats

https://coupsdecouteau.bandcamp.com/album/hellcats


jeudi 13 octobre 2016

mardi 11 octobre 2016

BEACH SLANG – A loud bash of teenage feelings



BEACH SLANG – A loud bash of teenage feelings
Big Scary Monsters
8/10

Voici un album qui s’apprécie un peu plus à chaque écoute. Autant le dire tout de suite à la première écoute j’ai ressenti le côté rock indé, un peu post rock avec un son crade sur la voix et ce penchant bien plus bourrin que peuvent avoir d’autres groupes dans ce registre.
Au fur et à mesure des écoutes l’album prend en ampleur rappelant quelques vieilleries du siècle dernier et notamment une référence majeure : Jawbreaker. Dès lors que j’ai eu posé le nom dessus plus jamais elle n’a cessé de revenir.

Beach Slang serait donc le nouveau Jawbreaker. Tout du moins il tend à s’en rapprocher sur certains morceaux.

Le groupe de Philadelphie a déjà sorti deux EPs et un album (The Things We Do To Find People Who Feel Like Us) depuis 2013.

The Things We Do To Find People Who Feel Like Us a une structure que d’autres groupes adoptent aussi, à savoir un titre mélodique alterné avec un morceau bien plus bourrin. La formule fonctionne et permet d’entrevoir les deux facettes du groupe.
Le plus déroutant dans les premières écoutes est d’entendre l’effet fuzz apposé sur la voix, je ne suis pas trop fan de ça, j’ai l’impression que le chanteur veut se cacher derrière mais l’effet s’estompe avec le temps et au final ça passe plutôt bien, rajoutant de l’ampleur et un côté puissant aux mélodies.

Ainsi Future Mixtape For The Art Kids démarre comme du Jawbreaker, comme A boat même, le premier morceau que j’ai écouté du groupe de San Francisco. Le chant est ici plus crade et méchant mais on retrouve le même goût pour trouver de petites mélodies habiles et prenantes. Les titres sont courts et certains envoient même plutôt bien (Atom Bomb) quand d’autres se veulent plus planants et aériens (Hot Tramps ou Young Hearts). Le titre phare Punks in a disco bar est un morceau qui laisse une ouverture plus grande que le reste de l’album, la voix a moins d’effet et les mélodies plus accessibles. Art Damage me rappelle aussi Second Rate, l’atmosphère, les guitares…
Au final les morceaux déroulent à grande vitesse (30 minutes) et c’est un gage de qualité que de dire qu’il est passé trop rapidement.

Je découvre donc Beach Slang par ce nouvel et deuxième album et je dois avouer que je l’apprécie plutôt il me rappelle la scène des années 90-2000 que j’appréciais particulièrement et me donne envie de me replonger dedans.

Morceau préféré :           Future mixtape for the art kids

http://beachslang.com/

lundi 10 octobre 2016

Clip - Forest Pooky

L'incontournable David Basso s'est occupé du clip du nouveau titre de Forest Pooky sans barbe.
Le nouvel album We're just killing time before we die sortira en mars 2017 chez Kicking Records




samedi 8 octobre 2016

GUERILLA POUBELLE – Inferno (EP)



GUERILLA POUBELLE – Inferno (EP)
Guerilla Asso

Enfin un quatre titres de Guerilla Poubelle, je dis enfin car il vient combler le manque dont on est victime depuis la sortie d’Amor Fati il y a deux ans.

La Substance ouvre le bal, un titre en retenue qui mise sur ses textes, cependant la voix de Till n’est pas suffisamment mise en avant sur la seconde partie du titre, je trouve, ce qui rend parfois difficile la compréhension du texte pourtant super intéressant. Toujours est-il que ce morceau me fait un peu penser aux Vulgaires Machins. Le pour et le contre est un titre plus accrocheur dont le refrain fait mouche. Mais mon titre préféré reste La place du mort dont on avait déjà découvert le clip en juin dernier, un morceau complet qui associe punk traditionnel, riffs sympas, textes intéressants et une petite fin plus mélodique et aérienne. Parfait. On connaissait Les ruines, un petit brûlot d’une minute qui fait le boulot avec énergie.

Au passage une jolie pochette qui fait d’Inferno un très joli vinyle… en attendant le prochain album.



vendredi 7 octobre 2016

Clip - Mental Jail

Mental Jail est formé d'anciens membres d'Arteries Shaking et voici un de leurs nouveaux morceaux.
De la folk bien sentie qui s'écoute plus que le "clip" ne se regarde...

jeudi 6 octobre 2016

PLYMOUTH FURY – Love Booze



PLYMOUTH FURY – Love Booze
8/10

J’ai reçu cet album il y a plusieurs mois, je l’écoute souvent et à chaque écoute je me dis qu’il faut que j’en parle sur Les Rêveries. Et puis un groupe qui a un nom de bagnole classe ça court pas les rues et ça mérite d’être mis en avant.

Le trio parisien a l’art de mélanger pas mal de références qui me plaisent plutôt bien allant de Nirvana (juste la référence au titre de l’album et le morceau Love Buzz des Américains repris sur Bleach), la scène grunge et même la scène rock des années 90 en général (un riff sur Girl of the pack sonne comme du RATM) en passant des choses très rock’n’roll (dead but high) et un son des guitares fuzz et les réverb massives qui amènent un brin d’originalité intéressant.
Difficile tout de même de classer le groupe dans un tiroir bien défini mais l’ensemble sonne très rock indé et on se laisse bercer par les morceaux, pris dans une atmosphère tantôt langoureuse (Love Booze) tantôt planante (Dirty Needs) mais aussi énergique (DMF).
Les 10 titres passent rapidement au point de les faire tourner régulièrement. Un album qui, à défaut d’intéresser les vieux punk purs et durs, devrait plaire aux fans de rock au sens large amateurs de guitares et de mélodies planantes.

Morceau préféré :           Love Booze





mercredi 5 octobre 2016

Clip - Daria

Comme ça faisait un petit bout de temps qu'on n'avait pas parlé de DARIA, voici le clip d'Empirical Dismay issu d'Impossible Colours.

lundi 3 octobre 2016

Against Me ! – Shape Shift With Me



Against Me ! – Shape Shift With Me
Total Treble Music
7/10

Il y a deux ans avec la sortie de Transgender Dysphoria Blues, Against Me ! revenait clairement sur le devant de la scène réussissant à pondre un album ultra efficace et ce malgré un line-up totalement remanié.
Shape Shift with me débarque donc avec une base solide derrière lui et déjà appuyé par une grosse tournée programmée aux cotés de Bad Religion.

Tout démarre avec Provision L3, un titre politique sur les scanners de sécurité et leur utilisation. « What can you see inside of me ? » scande Laura Jane Grace à la voix difficilement reconnaissable sur ce morceau. Ce titre est un vrai brûlot et laisse entrevoir de belles choses. Mais la suite de l’album est plus surprenante alternant entre le très bon et le trop pop.
On retrouve des morceaux déjà présentés il y a quelques mois sous forme de clips : Crash et 333. J’aime bien ce dernier, LE single de l’album, avec un refrain très fort et accrocheur qui s’imbrique dans les titres majeurs de la discographie du groupe. J’aime bien aussi Norse Truth, rugueux à souhait et bien barré ainsi que le très bon Dead Rats, qui me fait penser aux Buzzcocks. 12:03 se veut dans le registre classique du groupe et plaira aux vieux fans.

Shape Shift est aussi plein de morceaux accrocheurs mais trop calibrés, destinés à plaire à un grand nombre, ce qui laisse cet album s’ouvrir une porte vers un public plus large que Transgender qui était très punk dans son fond et sa forme. Certains titres sont mélodiques et manquent de cette touche propre au groupe floridien qui faisait mouche autrefois et qui passait par notamment d’un peu plus de folie dans le chant. C’est le cas de morceaux comme Boyfriend, Delicate, Petite…, Rebecca. qui sont plaisants mais manquent du petit grain en plus. J’ai peur que sur scène ils soient trop mous.

Un 7ème album plaisant sur certains titres mais assez décevant dans l’ensemble. Laura Jane Grace voulait parler d’amour, elle explique que de nombreux groupes l’ont déjà fait mais pas du point de vue d’un transsexuel. Ceci explique peut-être le côté mélodique et accessible qui peut permettre à son message de mieux passer. On se replongera avec bien plus plaisir dans le précédent opus plus brut, plus direct et moins mainstream.

Morceau préféré :           333



samedi 1 octobre 2016

Fanny de Mon Autre Groupe et Veteran A T'elle Bon Goût ?

On parle beaucoup de Fanny ces derniers temps dans Les Rêveries entre l'album de Mon Autre Groupe, les Ep de Fanny DX, son projet solo, et les clips de tous ses projets, ça fait une actualité bien chargée. Découvrons donc notre troisième invitée depuis la création de cette rubrique.




L'album que tu as le plus écouté ?