lundi 17 août 2015

Hathors - brainwash



Hathors - brainwash
Noisolution
8.5/10

Et voici, enfin, le deuxième album des Lausannois qui fait suite à un premier sorti en 2011. C'était une belle découverte à l'époque avec un son nerveux, mélangeant de nombreuses influences des 90's, du gros rock à la Motörhead et du stoner façon QOTSA, manquant parfois de personnalité cependant.

Brainwash se présente avec une pochette qui rappelle directement la scène de Seattle,  le Bleach de Nirvana et Louder Than Love de Soundgarden en particulier. Le trio l'a enregistré tout seul avec l'aide de JC Pache puis l'a fait mixer par John Agnello (Sonic Youth, Dinosaur Jr) et c'est vrai que le son est parfait.

L'entrée en matière se fait avec Angry Vampire qui rappelle la fureur de Bleach, c'est un bon morceau mais la crainte de trouver un album trop influencé par le groupe de Seattle commence à se faire sentir. Cependant Hathors a l'intelligence et désormais la maturité de s'écarter quelque peu de ses influences en proposant des morceaux plus personnels et plus mélodiques (Everynight, Holding Hands ou Hit Me).

La voix de Marc est toujours aussi singulière et possède un grain éraillé proche de Cobain lorsqu'il la pousse et je l'aime aussi beaucoup en chant "classique" ce qui ne sera pas le cas de tout le monde je pense.

Cet album se veut plus poussé que le précédent alternant brûlots rock grunge à la limite du punk parfois (Brainwash) avec des titres calmes, mélodiques voire parfois aériens, comme New York et ses 7 minutes ou Deep Blue Ocean très poétique. Par là Hathors se démarque et crée sa propre identité, mélange de rage et de douceur.

Brainwash se veut donc un album complet, long et varié qui conforte et impose encore un peu plus un groupe encore trop méconnu.



Morceau préféré :  Deep Blue Ocean



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