jeudi 5 janvier 2012

Löbster Killed Me – Ghost



Löbster Killed Me – Ghost
Chanmax - Gestalt - Wee Wee - Meantime
6.5/10
Löbster Killed Me (Homard m’a tué en français), un groupe au nom magique que j’avais découvert dans un split avec Nekhole et Nothing More. Pas de souvenir ultra mémorable juste la pochette de ce split qui était splendide. Pas d’attente particulière avec cet album, et sur les premières écoutes je trouve le tout plaisant avec un punkrock façon années 80 qui me rappelle des vieux Dag Nasty et même parfois Jawbreaker (années 90 ok je sais…) le troisième titre « ghost » en est un bon exemple. Je trouve la prod un peu cheap d’un coté mais de l’autre c’est ce son qui fait aussi le charme et je ne suis pas sûr  qu’avec une meilleure production le groupe ait autant de charme. Oui cet album est sympa avec des titres bien faits comme « love & friends » et le nerveux « don’t panic », je suis par contre moins fan de « big brother » de sa rythmique et son chant. A noter tout de même la belle pochette (une nouvelle fois!).

Teenage Renegade - continental divide



Teenage Renegade - continental divide
Kicking Records—Oni Red Chords
8.5/10
Le groupe mérite bien qu’on le (re)présente un peu : il s’agit d’un énième groupe de Nasty Samy (Hellbats, Second Rate, BZP…) qui cette fois - ci s’est juste entouré de sa compagne. Il y a deux ans sortait le très sympathique Is There A Life After High School ? Qui était suivi l’an passé d’un split avec Billy Gaz Station. Le groupe est ensuite parti sur la route à travers les Etats Unis, pays d’origine de madame Nasty, pendant 6 mois. 6 mois durant lequel le groupe a non seulement joué mais aussi composé et enregistré cet album. Le ton est, je trouve, moins léger que sur le premier album plus sérieux, peut être aussi plus posé « fade and fall away » en est un exemple. Les mélodies sont plus travaillées et plus poussées, le groupe en plus de nous faire bouger la tête et les pieds arrive aussi à nous émouvoir comme sur « continental divide » qui donne son nom à l’album. Pour la route une petite reprise des Descendents « We » magiquement réinterprétée qui se trouve être particulièrement touchante.
Bonne surprise donc que ce deuxième album, qui au passage a été mixé et masterisé par Justin Perkins, qui a déjà bossé avec les Screeching Weasel, au Mystery Room Studio.

En même temps que la sortie de l’album, un carnet de route sous forme de livre de 170 pages doit voir le jour.

Carving – still have sex with your mum



Carving – still have sex with your mum
autoprod
Je pensais le groupe mort et enterré par la basse médiocrité de leur précédent album, grande est donc la surprise de voir surgir cet EP de nulle part. Premier constat, sur les 6 titres aucun n’est en français, c’est une bonne chose car si on se rappelle le titre « la lettre » sur one for all, fight for unity on comprend que la réussite n’était pas au bout. Surprise aussi les deux premiers titres rappellent ce que faisait le groupe sur leur premier album : punkrock rapide et énergique avec un chant et une voix originale. « Black Boy »  complique un peu les choses avec un ska certes rapide mais plus lourd qu’autre chose à mes yeux, les fans de Marcel et son Orchestre seront cependant ravis. Même constat pour « You know », décidément je n’aime pas le ska et ce n’est pas ce genre de chanson qui va me réconcilier avec le style. On finit tant bien que mal avec « that’s our solution » qui me fait penser que ce groupe a de nombreuses qualités (rythmique, chant) mais qu’il manque vraiment quelque chose pour en faire un bon truc. Dommage, mais pour être honnête cet Ep est tout de même de bonne augure comparé à l’album qui le précède, s’il sont sur une phase ascendante pourquoi ne pas être surpris du prochain ?